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jeudi, 24 avril 2014 00:00

RETOUR DE ABDOULAYE WADE AU SÉNÉGAL L’autorisation brouille l’atterrissage

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Attendu dans l’après midi d’hier, mercredi 23 avril 2014, l’ex-président de la République du Sénégal, Abdoulaye Wade n’a pas pu atterrir à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor à l’heure convenue. Une histoire d’autorisation a brouillé le ciel entre Casablanca et Dakar et ne s’est éclairci qu’après plusieurs heures d’attente. L’APR(Alliance pour la République) et le PDS(Parti démocratique sénégalais) s’accusent mutuellement de « sabotage ».

 

L’Etat du Sénégal a-t-il sabordé le retour d’Abdoulaye Wade ? Ou est ce que c’est l’ex-président de la République connu pour sa ruse politique qui a tout orchestré pour réussir un grand coup médiatique ? Un nuage d’«autorisation d’atterrir» a en tout cas brouillé le ciel et retarde le retour de Me Wade, qui se trouvait encore au moment où nous écrivons ces lignes, à Casablanca, au Maroc. 
 
Selon le président du Conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne, Mame Mbaye Niang qui intervenait sur une radio de la place, tout a été fait dans les règles de l’art pour accueillir Abdoulaye Wade. «C’est un chauffeur de l’ambassadeur du Sénégal en France qui l’a amené à l’aéroport d’Orly. Il est passé par Bruxelles, puis, Casablanca via Royal Air Maroc. Nous lui avons délivré depuis sept jours une autorisation dont le numéro est 869», a-t-il déclaré.
 
 Et d’ajouter : «s’il n’est pas encore là, les gens n’ont qu’à chercher les raisons ailleurs». Mieux, confie M. Niang : «nous avons même différé les travaux initialement prévus sur le tarmac de l’aéroport parce que les gens pensaient que c’est une stratégie pour l’empêcher de descendre ce mercredi».  «Faux !», rétorque Samuel Sarr sur les mêmes ondes. 
 
L’ancien ministre d’Etat sous le régime de Wade soutient que l’ex-président de la République du Sénégal «est effectivement bloqué depuis des heures à Casablanca à cause d’une autorisation».  Selon lui, «notre père Wade a reçu une autorisation depuis six jours. C’est lorsqu’il a pris son jet privé au Maroc que les autorités sénégalaises lui ont exigé de dire le nombre de personnes qui voyagent avec lui ainsi que les bagages qu’il amène». Or, soutient Samuel Sarr : «C’est Wade qui a loué l’avion. Dès l’instant que le nom n’a pas changé, il n’avait plus besoin d’une nouvelle autorisation. D’ailleurs, nous sommes au courant qu’il ne reste qu’une seule signature. Qu’ils la signent!».
 
Pour l’ancien ministre de l’Energie, la réalité c’est que «le retour de Wade fait peur à Macky Sall. » Mais, tonne-t-il, « nous allons attendre ici, jusqu’à 4 heures du matin voire demain».
 
Ousmane Ngom parlera lui d’une «provocation lourde et grosse de danger pour le pays et pour la paix. C’est un recul démocratique. Il faut y mettre un terme parce que c’est révoltant. C’est une décision inacceptable à tout point de vue. Wade a tout fait pour être dans les règles. Il a pris toutes les dispositions au niveau du vol et au niveau de l’autorisation depuis des jours.»  
 
L’ancien ministre de l’Intérieur qui dit être avec sa famille «en prison à ciel ouvert», souligne également que «Abdoulaye Wade ne peut pas arriver ici la nuit. C’est contraire aux normes. S’il veut venir le jour, l’Etat devrait faire en sorte qu’il en soit ainsi». «C’est dans l’intérêt du gouvernement de faire venir Wade le jour. Parce que tout est possible pendant la nuit», avertit Me Ngom. 
 
Toutefois, si les responsables du Pds pointent un doigt accusateur sur le président Macky Sall, le porte-parole du Gouvernement, Abdoulatif Coulibaly a dégagé en touche et apporté des précisions.
 
Selon lui, Il y a une semaine, une compagnie du nom de Alpha air a adressé un manifeste d’autorisation de survol pour un atterrissage au Sénégal avec comme routines France-Casa-Dakar-Dakar-Casa pour la période du 23-24 avril. Ledit manifeste « qui a reçu l’autorisation de l’Anacim (Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal) comportait alors trois noms marocains », explique M. Coulibaly qui souligne qu’au matin du mercredi 23 avril 2014, la même compagnie a adressé un manifeste avec cette fois-ci trois noms sénégalais. » Or, indique M. Coulibaly, « dans les règles de l’aviation civile, un changement en profondeur d’un manifeste entraîne une nouvelle demande d’autorisation pour laquelle un délai de 48 heures est nécessaire à l’Anacim pour donner son accord ou signifier un refus. »
 
A noter que l’autorisation en question est finalement parvenue à Abdoulaye Wade. Mais en dernière minute, on apprend que le « Pape » du Sopi arrive finalement ce vendredi 26 avril.
SOURCE:http://www.sudonline.sn/l-autorisation-brouille-l-atterrissage_a_18571.html

 

 

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