…Marième Faye et SMS
Il a asséné encore un : «Oui ! Nous ne sommes rien. Tout ce que nous faisons, c’est pour le président de la République, (SMS). Si Marième Faye lui dit ‘de nommer celui-là ou celui-ci, il va le faire’. Encore une fois, il faut remercier Marième Faye Sall». Et c’est dans un parfait wolof de Sérère que Mbagnick Ndiaye a articulé sa pensée. Sans doute pris par l’émotion et s’adressant à ses parents Fatickois, venus nombreux lors de cette passation de service, il a scandé en Sérère : «Vive (SMS) ! Vive Marième Faye Sall ! Vive Fatick». Il ne manquait que le«riti» au nouveau ministre de la Culture. En  tout cas si les acteurs culturels cherchaient, SMS leur a trouvé leur ministre. Ces propos de Mbagnick Ndiaye confirment ceux qui pensent que la Première dame influe fortement sur les nominations au Palais et sur la gestion de la République par SMS.

Précisions de…
Après avoir mis le feu aux poudres par ses déclarations qui vont apporter beaucoup d’eau au moulin des détracteurs de SMS, Mbagnick Ndiaye, ministre de la Culture et de la Communication a tenté une opération sauvetage tard dans la nuit. Pour circonscrire le feu, le ministre de la Culture et de la Communication a reprécisé sa pensée et ses propos dans un communiqué. «Au cours de la cérémonie de Passation des services au ministère des Sports, des propos que j’ai tenus, sous le coup de l’émotion, ont pu faire croire que mon successeur et moi devions notre nomination au Gouvernement à Madame la Première Dame», a-t-il écrit. Visez la suite. 

… Mbagnick Ndiaye
«En réalité, j’ai voulu rendre un hommage mérité à la Première Dame, pour le soutien moral et matériel qu’elle nous a apportés pendant toute la campagne, en appelant les femmes de Fatick à nous soutenir, en nous offrant des Moulins à mil, en nous appelant au téléphone pour nous encourager, dans un contexte marqué par la concurrence. En nous soutenant de la sorte, la Première Dame nous a permis de remporter les élections et a donc permis notre présence au Gouvernement». Poursuivant, Mbagnick dit : «C’est ce que j’ai voulu exprimer dans une langue qui n’est malheureusement pas la mienne et que je ne maîtrise pas assez. A aucun moment, je n’ai voulu laisser croire que la Première Dame a pu intervenir pour nous faire nommer, alors que notre victoire méritée suffit à justifier la confiance que le chef de l’Etat a placée en nous». Voilà ce qu’a écrit Mbagnick Ndiaye dans son communiqué.

Yakham pas au courant
Problème dans le problème. Parce qu’à l’affaire Mbagnick Ndiaye vient se greffer une autre affaire qui risque de susciter des clashes entre le Secrétaire d’Etat à la Communication Yakham Mbaye et son collègue Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. A l’origine, ce communiqué de Mbagnick Ndiaye portant entête de leur ministère et envoyé par… le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur. Un communiqué dont s’est démarqué Yakham Mbaye, son Secrétaire d’Etat à la Communication qui, interpellé, alors qu’il s’attelait à éteindre le feu allumé par Mbagnick en précisant la véritable pensée du ministre de la Culture et de la Communication, a marqué son étonnement et précisé n’être pas au courant de ce communiqué qui porte entête de leur ministère. Ça promet.

Idy et le brûlot
Allons à présent à Thiès, chez «Njomboorton » Seck pour dire «nak» qu’il n’est pas resté insensible aux révélations fracassantes de l’auteur du brûlot : «Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise», Abdoulaye Aziz Ndaw. Interpellé sur cette affaire qui secoue actuellement la plus haute hiérarchie de la gendarmerie, Mara Seck a donné son appréciation. «La lecture que j’en ai fait, c’est que les gens doivent emprunter la droiture», a-til lancé, avant de poursuivre : «C’est dommage, mais le livre est un enseignement. Il a fait ressortir des secrets et des choses, les concernés ne seront plus à l’aise».

Mara Seck dévoile…
A peine installé président du Conseil départemental de Thiès, Mara Seck a annoncé que sa mission sera axée sur deux choses. A savoir l’environnement et l’éducation. «Mes premiers chantiers vont démarrer avec l’environnement. Je voudrais que ‘Allou Kagne’ retrouve son système écologique. Faire de sorte qu’il existe une réserve comme celle de Bandia. Je voudrais que les explorateurs du phosphate de ‘Allou Kagne’ fassent un effort citoyen et s’activent dans le reboisement. Car Thiès détient le réservoir d’eau le plus important au Sunugaal, à part le lac de Guiers», a déclaré «Njomboorton» Seck. Quant à l’éducation, Mara Seck annonce sa volonté de faire en sorte que le système éducatif retrouve toute sa plénitude. 

…Ses ambitions
L’ancien maire de Thiès pense aussi que l’Etat doit corriger et investir dans le système éducatif. «En 2000, a dit l’ancien Premier ministre de 3W, j’étais choqué de voir que le (Sunugaal) n’avait que 9 900 bacheliers par an. Heureusement, en 2010, on est monté à 28 000, contrairement au Maroc qui est à 118 000 et la Tunisie à 80 000». «Le nombre de bacheliers par rapport au nombre de jeunes de 18 ans n’est que de 11% au (Sunugaal). En France, il est de 66%. Donc, il y a un potentiel de croissance considérable, il faut qu’on insiste sur l’éducation. Les échecs du Bac d’aujourd’hui sont les échecs économiques de demain. Les réussites scolaires d’aujourd’hui sont les réussites économiques de demain. Il faut investir dans l’éducation».

Grand Théâtre
Le Grand théâtre national de Ndakaaru a failli être visité, dans la nuit du dimanche au lundi, par une personne étrange. Mais grâce à la vigilance des Agents de la sécurité de proximité (Asp) qui y montent la garde, aux côtés de policiers du Gmi, l’homme en question qui avait escaladé le mur de ce temple des arts a pu être maîtrisé. Selon le rapport reçu à la Direction générale de l’Asp dont rend compte un communiqué, le voleur s’est fondu dans le noir et a grimpé les grilles pour accéder à l’intérieur du bâtiment. Et c’est à ce moment qu’il a été aperçu, vers 2 heures du matin, par l’équipe de garde qui faisait la ronde. Avec l’aide d’un policier en faction dans le même endroit, le présumé voleur a été neutralisé avant d’être conduit par les Assistants à la sécurité de proximité au commissariat central de Ndakaaru. Une enquête de la police est en cours. Affaire à suivre…

Accident sur…
Un accident s’est produit, hier, vers 21 heures 30, sur l’avenue Bourguiba, juste devant les fenêtres de la votre canard préféré. C’est deux scooters qui se sont violemment heurtés au beau milieu de la chaussée, car roulant trop vite. Il y a en plus de peur que de mal. Sauf que si l’un des scootéristes a été blessé dans l’accident, car touché aux jambes. L’autre s’est vite relevé, avant de décamper, ni vu ni connu. Mais c’est une piétonne, du nom d’Awa Thiam, gérante d’un atelier de couture situé juste en face, sur cette même avenue Bourguiba, qui a véritablement fait les frais de cet accident. Prise en étau par les deux scooters qu’elle n’a pas vu venir, elle a, en effet, été sérieusement blessée à la tête. D’ailleurs, elle saignait beaucoup et se tordait de douleur, en criant qu’elle avait mal aux reins.

…Bourguiba
Cette jeune couturière, selon nos capteurs qui n’ont rien raté de la scène, a été heurtée quasiment par les deux scootéristes qui roulaient dans le même sens, alors qu’elle avait l’oreille collée à son téléphone portable en traversant la route. Après l’accident, Awa Thiam a perdu son téléphone portable haut gamme, ainsi que son sac à main. Ils ont été chipés dans le désordre qui a suivi l’accident, lorsqu’une foule de badauds et d’automobilistes a envahi les lieux. Les sapeurs-pompiers, malgré la proximité de la caserne de Dieuppeul, ont mis une bonne demi-heure avant de rappliquer et d’évacuer les deux blessés vers l’Hôpital général de Grand-Yoff. Quant à la police, bien qu’alertée, personne ne l’a vue. 

Grotte
Après la fête de la Korité, si l’on n’y prend pas garde, ça risque de chauffer du côté de la «Grotte de la lumière», ce sanctuaire religieux de la communauté Layène situé sur la corniche. En effet, les protecteurs de ce site ont décidé d’engager le combat pour son assainissement. En quoi faisant ? Et bien, en chassant des lieux tous les occupants de l’espace qui s’y adonnent à des activités indécentes. ILs veulent que le sanctuaire ne soit plus le lieu de baignades de nudité nocturnes ou de fumoir de joints. Les Layènes veulent qu' il n'y ait plus de sexe, plus de drogue, plus d'alcool dans ce sanctuaire. Selon Abdoulaye Thiaw Laye, fils du Khalife des Layènes qui évoquait le sujet sur la Rfm, hier, le préfet avait donné sa parole que ces gens vont quitter. Alors, puisque cela dure depuis 10 ans, ils ont décidé de «nettoyer» eux-mêmes le site. Même à leurs risques et périls. «Après ce mois sacré, les premiers week-ends qui vont suivre, je serai à la tête pour faire déguerpir ces gens par tous les moyens. Qu’on m’enferme, qu’on me juge, je ne reculerai pas d’un iota. Ce n’est pas pour un ou deux mois, c’est à jamais», a prévenu le fils du Khalife des Layènes.

Colonel Ndaw…
Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw est désormais bon pour l’échafaud. La traque au Colonel a été lancée, hier, par la gendarmerie, et c’est le ministre des Forces armées lui-même qui a donné le coup de gong. «Le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw a violé une obligation fondamentale qui pèse sur l’ensemble du personnel des forces armées : l’obligation de réserve. Cet officier a commis de graves fautes disciplinaires, une trahison, une révélation  de secrets classifiés défenses ou pouvant porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation et au moral des militaires».

…Traque par la…
Voilà comment, d’emblée, Augustin Tine, a campé le décor, hier, dans une courte allocution diffusée sur la Rts. Puis, il a souligné qu’«eu égard à la gravité des faits ainsi évoqués», certaines mesures ont été prises. Notamment le rappel à Ndakaaru du Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw, attaché militaire à Rome, auteur du livre. Selon le ministre des Forces armées, le Colonel Ndaw «a commis une violation de la réglementation en publiant ce livre sans l’autorisation de sa hiérarchie ».

…Marée chaussée
Partant de ce constat, il annonce que «le Colonel Ndaw devra répondre des conséquences de ses actes au plan disciplinaire ». Pour ce faire, «l’Inspection générale des forces armées sera saisie pour enquêter sur les allégations du livre et en tirer toutes les conséquences de droits. Les personnes mises en cause se réservent le droit d’ester en justice», a déclaré Augustin Tine. Du côté des défenseurs des droits de l’homme, on estime que cette enquête de l’Ig des forces armées, donc du corps incriminé, ne suffit pas. Ils demandent à Augustin Tine de délivrer un ordre de poursuite au  Procureur contre le Colonel Ndaw pour l’ouverture d’une information judiciaire.