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vendredi, 20 mars 2015 00:00

DAKAR - À QUELQUES JOURS OU VERDICT DU PROCÈS DE KARIM WADE - la banlieue refuse la violence

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DIFFAMATION ET INJURES AU PRÉJUDICE D’AMINATA TALL : Mouhamadou L. Massaly jugé mardi prochain
En prison depuis le 27 février dernier, Mouhamadou Lamine Massaly sera présenté à la barre du tribunal correctionnel de Dakar mardi prochain 24 mars. Le jeune Wadiste sera extrait mais pas pour être jugé dans la procédure l’opposant à la gendarmerie et qui lui vaut une détention préventive.

Mouhamadou L. Massaly sera plutôt à la barre dans le cadre de son différent l’opposant à Aminata Tall. Il a été cité à comparaître par le parquet qui l’avait libéré après son déferrement. Le jeune responsable politique de Thiès devra répondre des délits de diffamation et d’injures publiques sur la personne de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Lors d’une émission matinale diffusée sur la chaîne privée “2Stv”, Massaly a qualifié l’ancienne mairesse de Diourbel de “prostituée politique”. “Un jeune compétent (le président Macky Sall) qui croit en lui, qui a toutes les qualités requises pour diriger ce pays, ne doit pas suivre les conseils d'une prostituée politique”, avait-il déclaré. Lorsque l’animateur Mamadou Sy Tounkara lui avait demandé de retirer son propos, le jeune opposant lui avait rétorqué qu’il n’en ferait rien et que ce serait désormais “coup pour coup”. Mouhamed Massaly entendait apporter la réplique à Aminata Tall qu’il accuse d’avoir traité de menteur l’ex-président Abdou-laye Wade. A l’occasion de la conférence de presse organisée par l’Alliance pour la République (Apr) au lendemain du sit-in avorté du Front patriotique pour la défense de la République (FPDR), Aminata Tall invitait Me Wade à la “raison” et lui demandait d’aller se “reposer”. “J'en appelle à l'homme. Il doit prendre son chapelet et prier pour le Sénégal, au lieu de suivre des personnes qui le mettent volontairement devant comme bouclier”, avait déclaré la présidente du CESE. Massaly comparaîtra en attendant son procès pour diffamation contre la gendarmerie prévu devant le tribunal des flagrants délits. Un procès “suspendu” par l’appel interjeté par le parquet suite à la mise en liberté provisoire du prévenu.

 

 

POLICIERS EN CIVIL
En prévision du verdict attendu du procès Karim Meissa Wade et des troubles qu’il pourrait engendrer, s’il est négatif, les forces de sécurité sont en train de s’organiser pour que force reste à la loi. EnQuête a appris de sources sûres que 1000 policiers en civil sont déjà déployés sur toute l’étendue de la capitale pour parer à toute éventualité. La police nationale compte ainsi faire dans la prévention pour mettre en échec tout préparatif d’actes de sabotage. Déjà au niveau de la banlieue, depuis mercredi, les préfets des départements de Pikine et de Guédiawaye ont démarré une opération de ramassage de pneus. Ces opérations ont pour but d’empêcher qu’ils soient utilisés, en cas de manifestations. 

PLAINTE
Quelques jours après la signature du PV de fin de crise avec le gouvernement, le Saes passe au bilan. Face à la presse hier, le Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur a tiré dans l’ensemble un résultat satisfaisant de ses revendications. Mais compte malgré cette issue heureuse engager la responsabilité des recteurs des différentes universités devant les tribunaux pour blocage de salaires. D’après les syndicalistes, ces derniers avaient procédé au blocage de leurs revenus le mois dernier au lieu d’effectuer un prélèvement correspondant au nombre de jours où ils n’ont pas travaillé. “Ils ont le droit de ponctionner les salaires à hauteur du nombre de jours de grève. Mais ils n’ont pas le droit de bloquer les salaires. C’est un délit ! Le dossier est en train d’être constitué et chaque coordination va porter plainte contre son recteur. Il ne s’agissait pas de retard de salaires. Ils avaient été payés depuis le 27 février”, a annoncé le coordonnateur du Saes, Yankouba Seydi. A en croire le syndicaliste, l’acte posé par ces recteurs a causé beaucoup de dommages aux enseignants. “Ce blocage a occasionné des charges supplémentaires pour les collègues. Certains ont dû payer des pénalités supplémentaires aux banques à la fin du mois”, a-t-il poursuivi tout en déplorant le mode de désignation des recteurs. 

SENEGAL AIRLINES
Le collège des délégués de Sénégal Airlines réagit, suite à la sortie du président de la République Macky Sall. Et c’est pour, dit-il, apporter au chef de l’Etat la bonne information. Car selon les camarades de Jean Louis Ndiaye, qui ont sorti hier un communiqué, “le président de la République a été mal informé par ses proches collaborateurs” en “confirmant l’absence de rétention de salaires dans la compagnie Sénégal Airlines”. En clair, explique le texte parvenu à EnQuête, le personnel de cette compagnie aérienne accuse 4 mois de retard de salaires. “Le Personnel de la compagnie Sénégal Airlines vit en effet, depuis maintenant 2 ans, cette situation catastrophique relative à ses conditions de travail : retard dans le paiement des salaires, instabilité de la couverture médicale, difficultés dans la gestion quotidienne de l’exploitation”, ajoute le collège des délégués à travers son communiqué. 

SENEGAL AIRLINES (SUITE)
Toujours lors de sa sortie, le chef de l’État a ajouté que  Sénégal Airlines compte plus de “250 employés avec des salaires allant parfois jusqu’à plus de 10 millions de F CFA”, rapporte le communiqué. Précision du collège des délégués : A Sénégal Airlines, l’effectif actuel est de 229 employés”. Le collège des délégués exprime toute sa confiance au gouvernement et reste déterminé à participer activement au redressement de la compagnie. Toutefois, il “reste disposé à rencontrer le président de la République pour trouver les solutions idoines qui permettront d’atteindre les objectifs du Plan Sénégal Emergent en termes de participation du hub aérien dans le PIB national”.

PSD/ JANT BI
Le parti social démocrate PSD/Jant Bi lance une exhortation pour un verdict de paix le 23 mars. Dans un communiqué signé du porte-parole Abbas Cissé, “les camarades de Mamour Cissé soutiennent que “la gouvernance de vertu doit être plus qu’un simple slogan dans le respect des règles républicaines et des libertés”. Le parti appelle également l’Etat à une solution rapide au blocage de l’emprunt obligataire de la Ville de Dakar “le PSD/ Jant Bi demande au ministre des Finances de soutenir cet emprunt d’utilité publique, qui constitue une initiative innovante à encourager”, dit le communiqué

MEER
Le mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer) n’entend pas baisser les bras face aux multiples menaces des militants du Pds à quelques jours du verdict du procès de Karim Wade. Face à la presse hier, les étudiants républicains ont fustigé le comportement “irresponsable de certains militants et responsables du Pds”. Et se disent prêts à faire face à “ces grands bandits à col blanc qui ont dilapidé les biens publics et perverti les valeurs de la République”. “Gare à ceux qui tenteront de troubler la quiétude d’honnêtes citoyens et de déstabiliser les institutions de la République. Nous leur rappelons que force restera toujours à la loi”, a prévenu le coordonnateur national du Meer, Moustapha Fall. Selon ce dernier, quelques membres du Pds sont en train de procéder à de la manipulation, pour déstabiliser le gouvernement. Le coordonnateur du Meer trouve normale l’arrestation de Me Amadou Sall et réaffirme son soutien et son adhésion à la nomination de Thérèse Faye Diouf à la tête de la COJER.

ROBERT BOURGI
Robert Bourgi a reçu hier sa décoration de Commandeur de l’ordre national du Lion des mains du chef de l’État. La cérémonie a eu lieu hier, au Palais de la République, selon un communiqué parvenu à EnQuête. Robert Bourgi qui est né au Sénégal de parents libanais a été élu à ce rang depuis 1999 par l’ancien président de la République, Abdou Diouf. Finalement, c’est hier que le Chef de l’Etat a mis en oeuvre la décision en procédant à la cérémonie officielle. Robert Bourgi qui a occupé plusieurs fonctions ministérielles en France est considéré par certains comme le monsieur Françafrique. Il est aussi connu pour être proche de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade et d’autres chefs d’Etat africains.

SCIENCES DE LA TERRE
La directrice de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) plaide pour une meilleure valorisation des résultats de la recherche. Sophie Gladima Siby a fait ce plaidoyer hier, à l’occasion de la célébration des journées des sciences de la Terre qui se tiennent du 19 au 21 mars à la place du Souvenir. Mme Sibya a constaté que dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de la construction ou de l’eau, les scientifiques ont produit beaucoup de résultats. Mais ils ne sont pas bien exploités. Pourtant, indique Sophie Gladima Siby, le Sénégal gagnerait à créer une synergie entre toutes ces recherches pour son développement socio-économique. Cette année, les journées des sciences de la terre sont célébrées sous le thème : “L’eau et son rôle dans le développement et la stabilité des pays.” L’émergence économique doit s’accompagner, d’après  Mme Siby, d’exploitation des ressources naturelles, la valorisation des produits locaux. La mise en valeur des produits agricoles passera, nécessairement, dit-elle, par une normalisation. Ce qui permettra au Sénégal d’exporter en quantité ses produits agricoles avec la meilleure qualité requise. La directrice de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée a aussi invité les jeunes à embrasser les études scientifiques. Dans ce secteur des sciences de la terre, ajoute-telle, il y a des possibilités d’emplois pour les jeunes qui n’ont pas encore de métier. 

 

source :http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-vendredi-33

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Lu 27431 fois Dernière modification le samedi, 21 mars 2015 20:23

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