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dimanche, 17 décembre 2017 00:22

Après une paralysie de près de 24 heures : Les contrôleurs suspendent la grève à l'Aéroport international Blaise Diagne Spécial

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Après près de 24 heures de grève entraînant une paralysie des activités à l’Aéroport international Blaise Diagne, les aiguilleurs du ciel de l’Agence de la sécurité de la navigation aérienne (Asecna) qui réclament de meilleures conditions de travail, ont suspendu leur grève afin de donner la possibilité à l’Etat de pouvoir prendre langue avec l’Asecna pour trouver des solutions à leurs revendications. 

 

Après l’intervention du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, les aiguilleurs ont suspendu leur grève, a annoncé Mame Alioune Sène, président des contrôleurs aériens. « La grève devait durer 24 heures renouvelables mais, sur demande du Premier ministre, on a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève afin de donner la possibilité à l’Etat de pouvoir prendre langue avec l’Asecna dans le seul but de mettre les contrôleurs aériens dans de meilleures conditions de travail et leur permettre de continuer à assurer la sécurité de la navigation aérienne », a-t-il expliqué sur les ondes de la Radio futur média. « Aibd est une nouvelle plateforme, nous devons tous mutualiser nos efforts pour réussir à en faire un hub. Les activités ont repris. Plus de blocage. Le Premier ministre nous a dit qu’il a bien reçu notre message et il en est sensible et il a compris que nous n’étions pas dans une dynamique de sabotage. Un contrôleur aérien doit être dans un environnement propice, c’est son métier qui l’exige », a-t-il ajouté.

Dans la nuit du jeudi et toute la journée du vendredi, le trafic aérien au nouvel aéroport de Diass a été perturbé par la grève des aiguilleurs du ciel de l’Asecna qui réclament de meilleures conditions de travail. Les avions étaient cloués au sol, d’autres qui devaient atterrir ont été détournés vers d’autres pays et des passagers déboussolés. Mis en service la semaine dernière, l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) a connu, dans la nuit du jeudi et toute la journée du vendredi, sa première perturbation. Ni atterrissage, ni décollage. Seuls les vols humanitaires, les vols militaires de sécurité, les vols d’évacuation sanitaire, les vols de chefs d’Etat ont été autorisés. Bref, le service minimum comme l’exige le règlement de l’Asecna. Ces travailleurs ont mis en exécution leur menace après que leur employeur n’a pas satisfait leurs doléances. En effet, dans un préavis de grève datant du 22 novembre dernier, donc près de 15 jours avant l’ouverture du nouvel aéroport, ces contrôleurs de la circulation aérienne, à travers le Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (Sacs), avaient tiré la sonnette d’alarme. « Vu les objectifs que l’Etat du Sénégal a fixé pour faire de ce nouvel aéroport un hub performant dans la sous-région en terme de régularité et de prestations de service au profit des usagers et des compagnies aériennes, vu la volonté des contrôleurs de la circulation aérienne d’accompagner l’Etat pour l’atteinte de ses objectifs, vu les tâches et exigences auxquelles les contrôleurs de la circulation aérienne sont soumis, vu l’éloignement du nouvel aéroport, vu le mode de transport inadapté proposé par l’Asecna, vu les conditions de travail, les contrôleurs aériens en assemblée générale extraordinaire, ce 22 novembre, ont décidé de l’arrêt de la fourniture des services de la circulation aérienne le 15 décembre pour une période de 24 heures renouvelable », lit-on dans ce document adressé à la direction de l’Asecna.

Toutefois, toujours dans cette lettre, les aiguilleurs du ciel avaient laissé la porte entrouverte au dialogue et à toutes négociations visant à trouver des solutions à leurs préoccupations. Hélas ! Pourtant, le jour de l’inauguration de cette infrastructure flambant neuf, le président Macky Sall, mis au courant des velléités de grève de ces travailleurs de l’Asecna, avait exhorté le ministre des Transports aériens et la Direction de l’Asecna à discuter avec eux. Aujourd’hui, tout porte à croire que ces négociations, si tant est qu’elles ont eu lieu, n’ont pas abouti. Les contrôleurs de la circulation aérienne sont un maillon indispensable de la sécurité et de la fluidité aérienne. Comme dans le ciel, ils permettent également d’organiser la circulation des aéronefs au sol sur les aéroports. Mais leur premier rôle est de séparer les avions et autres appareils volants. Des normes d’espacement sont établies et le contrôleur doit fournir des instructions aux pilotes afin que ces normes soient respectées à chaque instant. Les exigences et la complexité de leur métier commandent à mettre les aiguilleurs du ciel dans des conditions optimales de travail.

Elhadj Ibrahima THIAM

 

 

source: http://www.lesoleil.sn/2016-03-22-23-21-32/item/73455-apres-une-paralysie-de-pres-de-24-heures-les-controleurs-suspendent-la-greve-a-l-aeroport-international-blaise-diagne.html

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