Le festival de percussions et de danse « Deggi Daaj» International 2014 a démarré à Dakar depuis le 1er juin et ce jusqu’au 21 courant. L’ouverture a eu lieu à l’esplanade du centre culturel Blaise Senghor hier, lundi 2 juin, par une répétition et des rencontres entre les musiciens
A l’occasion de la 3ème édition du festival Deggi Daaj International, six batteurs internationaux et sénégalais, trois percussionnistes Sabar sénégalais et trois danseurs vont se retrouver dans le cadre d’ateliers ouverts, de programmes éducatifs et de différents concerts à travers la ville durant trois semaines. L’annonce a été faite par les organisateurs de l’événement à travers un communiqué de presse.
Selon la source, chaque batteur a un style différent et l’opportunité de créer un sentiment d’unité, d’un «nous ». « Plutôt que contrôler et commander, un langage de gestes est développé entre les musiciens grâce à des invitations et des choix personnels, devenant ainsi une synergie créative. Même les spectateurs vivent la résonance de la transcendance et ils peuvent s’exprimer sans être jugés.» a-t-elle fait remarquer.
Aujourd’hui, le festival «Deggi Daaj» en Wolof qui signifie «comprendre sans mots, comprendre en ressentant» trouve sa source d’inspiration première dans le Sénégal. Une manière pour les organisateurs de soutenir que son but n’est autre que de promouvoir l’héritage culturel du Sabar à un public sénégalais et international à travers le moyen universel et dynamique d’un orchestre de percussion.
Soulignons que le communiqué de presse relève que le Festival Deggi Daaj International est né d’une rencontre entre Nathan Fuhr, directeur artistique du festival et Doudou Ndiaye Rose, légende vivante de la science des rythmes et du Sabar sénégalais, reconnu patrimoine vivant par l’Unesco. Pour cette édition, les artistes participant au festival viennent d’Autriche, du Brésil, d’Espagne, du Luxembourg, des Etats-Unis et du Japon.
Les sites qui vont accueillir le festival sont, entre autres, le centre culturel Blaise Senghor, la biscuiterie de Médina, le casino du cap vert, les Damels, Medina, The Art House aux Mamelles, la Gare de Dakar, Monument de la Renaissance, Place de l’Obélisque et Institut Français
source:http://www.sudonline.sn/sabar-et-percussion-au-menu_a_19217.html