Par Anthony Nugan le vendredi 27 mars 2015
Catégorie: Web NEWS

La perte des valeurs fondatrices de solidarité du mouridisme

Le cercle des soufis  regrette le spectacle désolant  de la politique auquel, se donnent nos frères marabouts, qui ne se rechignent pas d’être des marionnettes   à la solde de politiciens  véreux et sans scrupule.  Une  déplorable posture qui ravale ces marabouts   -censés  assurer la relève de la  diffusion de l’instruction religieuse -  à des pantins abjects de contingence politicienne qui infeste la république.

 Le cercle salue le  « ndigel » qui recommande aux jeunes marabouts qui pérorent à travers la presse, de retourner  aux sources. Il leur administre  notamment, de retourner dans les daaras et à la terres, pour maîtriser le Coran et s’occuper  de  l’agriculture intensive, source de vie et d’autonomie alimentaire. Le cercle  déplore dans le même temps, le manque de mesures politiques incitatives  des autorités religieuses.

Considérant  que  sans la création d’une  « coopérative  agricole religieuse »  qui va propulser une sainte émulation agricole, par le biais d’une supervision nette et équitable de la distribution  des terres aux familles mourides, aucun ordre, ni injonction d’autorité, ne pourra  faire recette.

 

Le cercle invite la communauté rurale de TOUBA, à plus de transparence dans sa gestion des marchés publics. Car, toutes proportions gardées, celle-ci,  ne saurait être un «  singleton institutionnel », qui s’assoie sur les aspirations  de la population, pour organiser des agapes dans un cercle restreint de copains, au détriment de la grande majorité. Alors que nous sommes dans  l’ère  de la décentralisation pour l’émergence économique des collectivités locales.

 

Le cercle   se désole de contester,  une réelle transformation de l’ethos dans l’univers  maraboutique de toutes les confréries  au Sénégal

Maintenant, cet ethos  de socialité, de sens du travail, de  serviabilité et de résilience morale, battu sur le socle de la « tradition et de l’autorité » s’effondre  au grand jour,  pour se métamorphoser  en une contingence de dérèglement social, dans laquelle règne en maitre,   toutes sortes  de désordre, d’anarchie, de commérage    et de démarche faussaire.

        

 

Serigne fallou Dieng  cercle des intellectuels soufis

 

 

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