«Ce sont des trous de mémoire. C’est totalement faux ! Je ne faisais pas partie des enfants de Collin. Il y avait un groupe qu’on appelait les Collin’s boys. Il y a des témoins vivants», insiste-t-il. L’ancien ministre de l’Intérieur socialiste d’ajouter qu’il n’avait que «des relations de travail avec Collin». «S’il était vivant, il allait témoigner. C’est faux ça !» Pour lui, soutenir de tels propos, c’est montrer qu’il était «manipulable». «Il veut dire que j’étais manipulé. C’est faux ! J’ai toujours posé des actes réfléchis. Collin et moi n’avions que des relations professionnelles», assure-t-il.
Par ailleurs, M. Kâ a répété qu’il n’a jamais été «giflé» par Moustapha Niasse, lors d’une réunion du Bureau politique du Ps. Selon lui, l’actuel secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), auteur des Mémoires, en était un témoin en ce qu’il avait présidé ladite réunion. Pourtant, par la suite, le chef de l’Etat, Abdou Diouf, avait sorti Djibo Kâ et Moustapha Niasse du gouvernement. Sur rfm M. kâ précise : «Niasse ne m’a jamais giflé. Il s’est jeté sur moi et m’a juste touché à la tête. Si Diouf ne me respecte pas, moi je le respecte.»
Jean Collin était un proche collaborateur du Président Léopold Sédar Senghor puis de son successeur Abdou Diouf. Il était considéré comme le plus puissant responsable du Parti socialiste qui faisait et défaisait les ministres. Très controversé, sa mise à l’écart n’a démarré qu’en 1990. Il est décédé trois ans plus tard. Si on se réfère aux «bonnes feuilles» des Mémoires de Abdou Diouf, Moustapha Niasse, ministre socialiste à l’époque, avait refusé d’assister à la levée du corps.
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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7475-livre-de-abdou-diouf-djibo-liste-des-trous-de-memoire
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