Quand on « crie au feu » dans les campagnes, les villes deviennent inévitablement surpeuplées. Et ce n’est point avec les bras que les autorités en charge de la destinée d’un pays pourront retenir ces vagues fuyant la disette, en quête de pitance. Mais quand la pauvreté est subtilement entretenue par des manoeuvres hors de contrôle du citoyen ordinaire, souvent avec la complicité de nos dirigeants, la fuite vers l’eldorado devient le plan extrême, la « mission impossible » des désespérés devient alors réalisable quelle qu’en soit la voie « ramée » ou le nombre de vies humaines noyées.
L’instabilité dans certaines régions africaines telles que la Libye, l’Irak n’est-elle pas imputable à certaines puissances gouvernant le monde avec une recherche effrénée de puissance et de notoriété ? Cette malheureuse pratique conduit hélas au phénomène auquel nous assistons et qui aura valu la perte de milliers de jeunes morts noyés dans les océans en quête de satisfaction d’une soif d’espoir - Espoir que leur ont fait perdre leurs propres dirigeants successifs à la têtes de leurs pays respectifs et dont certains sont lâchement complices des pillage des ressources dont les recettes auraient pu assouvir la soif d’espoir de ces jeunes.
Si c’est un échec pour un dirigeant, de n’avoir su donner à son peuple un espoir suffisant pour rester sur ses terres ; il en est de même de la communauté internationale dont la gouvernance mondiale a failli au point d’endosser une partie de la responsabilité de ce qui arrive sous nos yeux.
Il faut repenser l’idéologie de gouvernance mondiale pour re-panser les plaies ouvertes de part et d’autre!
Djibril Sarr
source: http://www.leral.net/Le-fleau-de-l-immigration-clandestine-une-sorte-d-exode-rural-de-grande-envergure-_a142570.html
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