«Il n’y a aucun risque d’investir en Afrique. Il n’y a aucun partenaire qui se plaint aujourd’hui qu’il n’a pas été payé de sa dette. Donc, où se situe le risque en Afrique pour qu’on impose à nos pays de payer 4 fois plus cher ? Cette perception n’existe que dans leur tête», relève-t-il.
Et de dénoncer, «il y a une bureaucratie qui est outrancière par rapport à nos ambitions, et tout cela a été mis en place simplement pour ralentir les décaissements. Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Nous devons avancer pour rattraper le retard ». Pour cela, Macky Sall pense qu’il va falloir imaginer des procédures qui respectent les préoccupations de transparence et qui ne bloquent pas l’activité économique de nos États et des entreprises qui en soufrent beaucoup.
Ainsi, le chef de l’Etat préconise-t-il une meilleure coopération internationale pour la prévention et la répression des flux financiers illégaux qui coûtent à l’Afrique un préjudice annuel estimé entre 50 et 148 milliards de dollars.
«C’est énorme ! L’Afrique est spoliée, et c’est un combat que nous devons mener avec nos alliés et nos partenaires, pour que les ressources restent sur le continent. En ma qualité de représentant des pays d’Afrique, je plaide pour que les cinq puissances du monde nous aident dans la définition de nouvelles législations. D’abord, il faut que les entreprises payent les taxes là où, elles produisent la richesse », a-t-il conclu.
SOURCE: http://www.sudonline.sn/macky-prone-le-partenariat-public-prive-a-la-place-de-l-aide-publique_a_28937.html
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