A défaut, la Cedeao menace, en plus des sanctions économiques ciblées, d’une intervention. Sous quelle forme ? Militaire ? Peu probable en l’état actuel, mais de plus en plus demandée. C’est donc l’enjeu de ce sommet extraordinaire. Que va décider la Cedeao ? Un faiblissement de sa part ouvrirait, sans aucun doute, la boîte de pandore déjà entre-ouverte.
Plus concrètement, il s’agit pour eux de statuer sur l’évolution de la transition en Guinée et le Mali.
La tension est montée d’un cran ces derniers jours entre la Cedeao et la junte au Mali, qui a même prié le représentant de l’organisation sous-régionale de quitter le pays.
Suffisant pour que les autorités ghanéennes, qui assurent la présidence tournante de la Cedeao en appellent aux autres chefs d’État pour la tenue en urgence d’un sommet extraordinaire.
La Cedeao n’attend rien d’autre de la junte malienne qu’un chronogramme clair portant sur le respect du calendrier électoral acté d’un commun accord.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo avait délivré à Bamako le 17 octobre un message de fermeté quant au respect par les autorités du calendrier électoral : la présidentielle et les législatives étant prévues à partir du 27 février 2020.
Les responsables de la junte au pouvoir, de leur côté, entendent organiser des assises nationales au terme desquelles la date des élections sera fixée.
Côté guinéen, sur la table les chefs d’Etat (re) mettront l’exigence non-négociable de la libération du président déchu Alpha Condé aux mains des militaires depuis le coup d’Etat. Ainsi que des engagements formels sur, ici aussi, le respect du calendrier électoral.
A défaut, la Cedeao menace, en plus des sanctions économiques ciblées, d’une intervention. Sous quelle forme ?
Militaire ? Peu probable en l’état actuel, mais de plus en plus demandée.
C’est donc l’enjeu de ce sommet extraordinaire. Que va décider la Cedeao ? Un faiblissement de sa part ouvrirait, sans aucun doute, la boîte de pandore déjà entre-ouverte.
@SD
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