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Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) a annoncé mardi 16 février la mort de l’ancien secrétaire général de l’institution (de 1992 à 1996), à l’âge de 93 ans. Le diplomate égyptien avait été le premier Africain à accéder à ce poste à la tête des Nations unies.
Parce qu’il n’était pas le candidat des Etats-Unis, Boutros Boutros-Ghali ne dut son élection qu’à l’abstention américaine au Conseil de sécurité. Il entretint par la suite des relations compliquées avec l’administration Clinton, qui s’opposa notamment à ce qu’il briguât un second mandat.
« Vous symbolisez les Nations unies, et le Congrès est hostile aux Nations unies. On vous reproche aussi d’avoir tenté de prendre le contrôle des autorités militaires américaines », lui avait confié la cheffe de la diplomatie américaine de l’époque, Madeleine Albright, après l’élection de son successeur, Kofi Annan.Intellectuel francophile
Né le 14 novembre 1922 au Caire, Boutros Boutros-Ghali était issu d’une grande famille de la minorité chrétienne copte d’Egypte. Son grand-père, assassiné en 1910, avait notamment été premier ministre. Après avoir fait la majeure partie de ses études à Paris, le jeune Boutros avait enseigné le droit à l’Université du Caire et publié de nombreux ouvrages traitant des relations internationales.
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