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Quel bilan faites-vous des deux ans de Macky Sall au pouvoir ?
C’est un bilan appréciable. Il a réalisé beaucoup de choses. C’est un Président qui n’a pas eu de grâce. Sur les deux ans, il a su faire beaucoup de choses qui touchent la vie des Sénégalais.La baisse du coût du loyer est un exemple parmi tant d’autres. Pour l’investissement, nous avons des mécanismes de financement. Les investisseurs peuvent recourir au Fongip et au Fonsis. Il y a un programme agricole ambitieux en phase de mise en œuvre. Sur l’emploi des jeunes, il y a quand même le recrutement de 5 500 personnes dans la Fonction publique. L’Agence de sécurité de proximité a également recruté 10 000 jeunes. L’Etat va continuer à recruter. Avec le Plan Sénégal émergent, on peut s’attendre à des recrutements massifs aussi bien dans le secteur privé que public. Macky Sall n’est pas un Président qui dit des choses qu’il ne fera pas.
L’opposition dénonce une campagne de commercialisation de l’arachide catastrophique. C’est un échec non ?
Nous n’avons pas une opposition dans ce pays. Elle ne cherche qu’à dire du mal sur le régime de Macky Sall. Une opposition républicaine doit bâtir son raisonnement sur des choses concrètes. Elle n’a que trois choses : le fichier électoral, le Code électoral et les prisonniers politiques. Les membres de l’opposition parlent pour parler. La campagne arachidière de cette année a bien fonctionné. Je veux dire que le Président Macky Sall est en train de faire tout ce qu’il avait promis. Seulement, il a trouvé le pays dans une situation très difficile. Il fallait d’abord le redresser. Les réformes sont toujours difficiles. Les pays asiatiques qui avancent sont souvent dirigés par des dictateurs alors qu’ici, nous sommes en démocratie.
Comment l’Apr compte-t-elle gagner à Diourbel alors qu’elle est minée par des querelles et que Jacques Baudin n’a pas encore dit son dernier mot ?
La politique est une affaire de comportement. L’éducation des différents acteurs n’est pas toujours la même. Nous déplorons ce qui s’est passé à Diourbel. Nous devons nous rassembler pour gagner les élections. Nous avons notre candidat qui s’appelle Ameth Dieng. Notre rôle n’est pas de nous chamailler, mais de massifier le parti. Ce sera très difficile. La situation que vivent les Diourbelois est dure. Le dossier est pendant devant la justice. Toutefois, il nous sera difficile de s’allier avec des Socialistes qu’on accuse d’avoir fait de la malversation à la mairie de Diourbel. En vérité, chacun connaît son poids. Comme les lutteurs le font lors des signatures de contrat, chaque acteur politique peut bander ses muscles, mais la réalité est tout autre. On veut que les gens soient investis dans leur quartier d’abord. On n’acceptera aucun parachutage à Diourbel.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.source: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/29610-lamine-gu%C3%A8ye-pr%C3%A9sident-du-cadre-d%E2%80%99appui-%C3%A0-la-majorit%C3%A9-pr%C3%A9sidentielle-%C3%A0-diourbel--il-nous-sera-difficile-de-s%E2%80%99allier-avec-des-socialistes-qu%E2%80%99on-accuse-de-malversation
Lamine Guèye, président du Cadre d’appui à la majorité présidentielle à Diourbel : «Il nous sera difficile de s’allier avec des Socialistes qu’on accuse de malversation»
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