Karim Wade plaqué au sol et menotté, le siège du PDS saccagé: Les libéraux s'indignent et promettent la riposte
Le Parti démocratique sénégalais, a dénoncé, hier, lors de la réunion du Comité directeur, l"'agression" de Karim Wade au Palais de justice de Dakar. Les libéraux ont aussi affiché leur colère suite au "saccage" du siège de leur parti. Ils accusent Macky Sall d'être le seul responsable de cette situation et promettent la riposte. Lisez le communiqué du Comité directeur du parti.
Procès de Karim Wade: Un des assesseurs du président de la Cour claque la porte
On aura tout vu avec le procès de Karim Wade et ses co-accusés poursuivis pour enrichissement illicite. Alors que l'ancien ministre d'État et ses avocats ont refusé de se présenter devant les juges, un des assesseurs du président de la Cour a boudé l'audience d'aujourd'hui. Yaya Dia a claqué la porte et aurait même démissionné de la Cour de répression de l'enrichissement illicite. Que s'est-il passé ? Tout est parti de la question posée par l'assesseur en question au témoin du jour, Eli Manel Diop, l'ancien Directeur général de la société AHS.
Sénégal - AMS - Soutien du PS à Aliou Sall : Les Verts en zone rouge
Que se passe-t-il au Parti socialiste ? C’est la question qui se pose au sein de la formation dirigée par Ousmane Tanor Dieng. L’Alliance pour la République (Apr) a trouvé un consensus autour de la candidature de Aliou Sall à la présidence de l’Association des maires du Sénégal (Ams) alors qu’il avait au moins cinq adversaires, tous membres de son parti.
Refus de comparaitre sans ses avocats Karim Wade violente et blessé au genou
A la reprise du procès, suspendu pour une pause de 1h30mn, Karim Wade a refusé de revenir dans la salle en l’absence de ses avocats. Face à ce refus les forces de l’ordre le menottent, le malmènent et l’amènent de force dans la salle, devant ses partisans qui n’en revenaient pas. Devant la barre, Karim demande la permission à la Cour de pouvoir s’assoir, car étant blessé au genou. Le procès a été suspendu jusqu’aujourd’hui, le temps que ses conseils reviennent à de meilleurs sentiments ou à défaut, constituer un autre pool d’avocat pour sa défense. «Je demande à la Cours de me permettre de m’assoir car je suis blessé au genou», a déclaré Karim Wade, hier mercredi 14 janvier, devant la barre. Face au juge de la Crei, l’ancien ministre d’Etat sous Abdoulaye Wade a déclaré avoir été violenté, agressé, brutalisé à l’intérieur du box des accusés par les préposés à la sécurité.
Sénégal - Polémique sur les «violences» contre Karim le parquet «clot» le débat
Le débat soulevé après les «violences» exercées sur Karim Wade, pour le faire comparaitre de force au tribunal le mercredi dernier connait un nouveau rebondissement. Hier, mardi 20 janvier, le procureur spécial près la Crei a indiqué que, dans le code de procédure pénale du Sénégal, il n’est pas question d’user de la force pour faire comparaitre un prévenu. Une position qui vient rejoindre celle des avocats de la défense, même si par ailleurs, la partie civile campe toujours sur sa position.
Sénégal - Charlie Hebdo: au moins un millier de manifestants à Dakar, drapeau français brûlé
Au moins un millier de manifestants ont protesté à Dakar après la prière du vendredi contre la caricature du prophète Mohamet(PSL) par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un drapeau français a été brûlé devant l’ambassade de France, dans le centre de Dakar, par un groupe de manifestants qui ont scandé des slogans à la gloire du prophète Mahomet et contre Charlie Hebdo, selon des journalistes de l’AFP. La police a lancé des bombes lacrymogènes pour disperser la foule, qui criait «Allah akbar».
Affaire Bassirou Faye : Deux autres policiers placés sous mandat de dépôt
Selon le site Actusen.com le Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf, vient de placer sous mandat de dépôt deux autres policiers dans l’affaire de l’étudiant Bassirou Faye, tué le 14 août dernier lors de violents affrontements avec les policiers. Le policier Tombon Oualy qui a été interpellé et placé sous mandat de dépôt quelques semaines aprés le meurtre a toujours clamé son innoncence. Le témoin de la scène, Sette Diagne affirme lui aussi que celui qui avait tiré ce jour-là n’est pas Tombon Oualy.
Sénégal - Le Président renforce sa sécurité: De quoi Macky Sall a-t-il peur ?
Après sa participation controversée à la marche de Charlie Hebdo et la vague d’indignation qu'elle a suscitée au Sénégal, Macky Sall a renforcé sa sécurité. Hier, à l’inauguration de l’Unité de cardiologie interventionnelle et de la web radiologie numérisée de l’hôpital Aristide Le Dantec, c’est toute une garnison de gendarmes, l’arme à l’épaule, déambulait dans l’enceinte de l’hôpital, renseigne L'Observateur. D'après le journal, le dispositif sécuritaire était tout simplement impressionnant. Perché sur le balcon d’un pavillon, un homme en bleu faisait office de sniper, tandis que devant l’estrade, les éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat, se sont faits plus nombreux que d’habitude. L’œil scotché sur la foule, ils ont mis à bonne distance les invités de la cérémonie. Même lorsqu’il s’est agi de présenter la maquette du nouvel hôpital au Président, une ceinture de gendarmes s’est vite formée pour dissuader les curieux d’approcher de trop près.
Pourquoi j’ai censuré Charlie - Macky Sall estime que la liberté d’expression ne doit pas "entrainer une provocation"
Le chef de l’État invite les uns et les autres à faire la part des choses. À comprendre qu’il puisse participer à la marche de Paris, dimanche dernier, et, trois jours plus tard, interdire la diffusion de Charlie Hebdo sur le territoire national.
"À travers cette présence (à la manifestation), j’ai voulu indiquer que le Sénégal s’indignait face à ces méthodes barbares, intolérantes et inacceptables, a déclaré Macky Sall au micro de Rfi, en marge de son séjour à Ouagadougou, jeudi. Je voulais aussi apporter notre solidarité au gouvernement et au peuple français, qui ont été très solidaires à l’Afrique. C’est ça le sens de la présence, ce n’est pas ‘d’être Charlie’, ou de ‘ne pas être Charlie’."
Dakar - Ucad : Le Saes dit "non à cette mouture de la loi cadre falsifiée"
A l’appel du Syndicat autonome des enseignants du Sénégal (Saes), les universitaires du Sénégal ont battu le macadam, ce mercredi à Dakar. Une manière pour eux de protester contre la loi cadre qui, disent-ils, fait perdre les universités du pays leur autonomie. "Nous ne disons pas non à la loi mais nous disons non à cette mouture de la loi. Parce que cette loi qui a été votée est une mouture falsifiée par le ministre Mary Teuw Niane. Je peux vous donner une copie de la version du 21 décembre 2011. On était 7 à l’amender. Si vous comparez ces deux moutures, vous verrez que la mouture actuelle a été falsifié", a tenu à faire savoir, face à la presse, Aboubacry Ndiaye, secrétaire général du Saes, à l’issue de la marche.