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Les responsables et militants politiques de l’Alliance pour la République (Apr) de Matam se sont donnés à cœur joie en spectacle ce dimanche matin dès les premières heures de la matinée à partir d’échauffourées qui ont fait plusieurs blessés.
Tout est parti de la rencontre du comité électoral qui devait être mis sur pied en présence de tous les responsables politiques du département. Les réunions du genre qui permettent de choisir les profils des listes pour les élections locales sont plus que déterminantes pour les différents leaders locaux qui bataillent fort pour un certain leadership. Pour dire que face aux enjeux, les manœuvres sont toujours de mise, et souvent la violence est de la partie.
C’est justement la violence qui a été au rendez-vous ce dimanche au niveau du centre culturel régional de Matam ou des affidés du responsable politique Mody Sy ont voulu filtrer l’entrée du local en réclamant un badge d’accès. La consigne n’accueillera pas l’adhésion de la tendance adverse, notamment celle de l’actuel maire de la commune M. Mamadou Mory Diaw. Il s’en suivra des heures de cauchemar, du fait que le différend sera réglé à travers une bataille rangée contenue dans une extrême violence qui fera que le centre culturel s’en trouvera saccagé.
Les échauffourées se poursuivront à travers la ville, notamment au niveau du pont où des militants proches du maire de la ville s’activeront à empêcher le député Farba Ngom à accéder au lieu de la réunion, au moment où justement d’autres militants de la tendance adverse s’ingéniaient à l’accueillir. Une nouvelle bataille opposera les deux tendances.
Dans le fracas des objets hétérocliques , qu’on se jetait de part et d’autre, des coups de feu tonneront , augmentant ainsi l’ambiance cauchemardesque qui prévaut dans la cité qui étouffe de plus en plus de la fumée des pneus brulés le long des rues…Dans un premier temps, les coups de feu tirés par le député Farba Ngom tiendront les assaillants à distance , pour un laps de temps.
L’intervention des policiers sera salutaire, et celle aussi des éléments de la gendarmerie de Thiambé qui seront mis à profit pour rétablir l’ordre. Le tout en face d’un fort mouvement des sapeurs-pompiers qui évacuaient au fil des accrochages des blessés.
source: http://www.sudonline.sn/coups-de-poings-insultes-gaz-lacrymogenes-armes-blanches-et-armes-a-feu_a_17755.html
