Mathurin Coffi Nago, président de l’Assemblée nationale du Bénin : « Nous repartons très enrichis »

Il a félicité ses collègues sénégalais pour la réalisation de la parité « qui est une question à la foi délicate et sensible ». « Nous voulons aussi nous inspirer et avons promis de prendre l’engagement de beaucoup travailler pour aboutir sur ce point aux mêmes résultats », a-t-il ajouté. Revenant sur les sujets qui ont fait objet de discussions, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a fait état, entre autres, de la conférence des présidents d’Assemblées d’Afrique, des questions et dossiers d’intérêts communs, de la situation dans la sous-région au plan de la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, au plan du développement économique et social, des grands problèmes qui se posent à la sous-région notamment les conflits. Mathurin Coffi Nago dit avoir bénéficié des idées, des propositions et conseils de Moustapha Niasse. « Nous avons convenu, a-t-il poursuivi, de mettre en place des mécanismes qui permettent de prévenir et de mieux gérer les conflits pour promouvoir la paix et la sécurité dans notre sous-région ».

Pour le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a salué le déplacement de son homologue, les contenus qui ont fait l’objet de concertation indiquent la profondeur des relations entre Cotonou et Dakar sur le plan des activités parlementaires. « Non seulement au plan bilatérale, mais aussi dans le domaine multilatérale, nous avons passé en revue les politiques qui sont mises en œuvre par nos deux parlements dans l’espace sous-régional, régional, continental et dans l’espace international et surtout au sein de l’Assemblée parlementaire de la francophonie qui va tenir sa prochaine réunion à Ottawa », a dit M. Niasse. Selon lui, il est temps maintenant que la Cpaao reprenne sa mission qui est celle du chemin de la coordination indispensable des activités de nos différents parlements, notamment dans le domaine de la protection et de la promotion des libertés individuelles et collectives des citoyens, sur les bases essentielles, pour approfondir la démocratie de manière irréversible dans nos pays. Et le président Niasse de poursuivre : « Nous avons parlé de la jeunesse, de la formation et de l’adéquation entre la formation et l’emploi des jeunes puisque aujourd’hui la priorité des priorités, c’est de trouver des empois convenables en fonction des formations reçues par les jeunes ». Il a  précisé que les Assemblées ne doivent pas se contenter de voter des lois, elles doivent suivre l’évolution économique, technique, sociale, scientifique et culturelle des Etats en relations avec les Exécutifs.