MOR NGOM REND VISITE AUX POPULATIONS DE GOULOUMBOU Trois mesures pour sécuriser les activités de pêche

 

Puis le ministre et sa suite, tout comme les représentants des populations ont mis le cap sur ce qui faisait office de salle réunion au sein de la case de santé du village de Gouloumbou. Sur place, le chef de village, le représentant des pêcheurs, des jeunes et la porte parole des femmes lui ont signifié leur détresse. 

 

« Nous n’osons plus nous aventurer au fleuve pour nous livrer à notre principale activité qu’est la pêche, et cela dure depuis près de 4 mois » ont-ils laissé entendre avant d’invoquer l’indulgence des autorités afin que celles-ci puissent les accompagner dans cette phase plus que jamais difficile, en attendant que des solutions durables puissent être envisagées. Les communautés ont rappelé au ministre de l’environnement certaines promesses faites dans le cadre d’un plan d’urgence et inhérentes entre autres, à l’équipement des pêcheurs de la contrée en pirogues motorisées qui feraient fuir les hippopotames. Tous ont ajouté que quelque chose allant de le sens d’assister les familles en vivres serait un plus.

 

Mor Ngom a d’entrée de jeu présenté les condoléances du président de la république, du premier ministre et de tout le gouvernement aux familles éplorées avant de signifier aux populations que « l’Etat ne saurait en aucune façon protéger des espèces animales au détriment de celle humaine ». 

 

Le ministre en charge de l’environnement et du développement durable révélera aux communautés que dans le cadre de la sécurisation de leurs activités de pêche, la pisciculture y sera développée, une garantie sera constituée auprès d’institutions financières pour doter les pêcheurs des villages longeant le fleuve Gambie de pirogues motorisées et la puissance publique mettra tout en œuvre pour diversifier les activités génératrices de revenus. « Je m’en ouvrirai à mes autres collègues notamment de la famille et de la pêche pour voir ce qu’ils peuvent faire dans les meilleurs délais mais d’ores et déjà, mon département ministériel prendra en charge certaines questions liées à l’emploi notamment les emplois verts pour assister les femmes ». Mor Ngom en a profité pour rassurer les populations par rapport aux autres doléances relatives à l’accès des voitures ou autres véhicules hippomobiles au niveau de la berge ou du marché, aux problèmes du collège et d’électrification du village qui  occupe indubitablement une position stratégique. Séance tenante il a appelé certains directeurs nationaux tout comme le secrétaire général de l’Agéroute pour transcender ces questions. L’espoir est né chez les populations de Gouloumbou et enivrons. 

 

« Quand des citoyens s’apitoient sur leur sort et que les plus hautes autorités viennent les voir et les consoler, nous ne pourrons que nous en réjouir car c’est cela la république. Nous ne saurons jamais remercier le président de la république et son premier ministre pour ce geste consistant à dépêcher un ministre de la république moins de 24 H après notre cri de cœur. Ce qui est une grosse marque de sympathie et de considération que nous ne saurons jamais oublier » a souligné avec force Ousmane Traoré, l’un des principaux initiateurs da la procession du mardi.