FACE AUX ACTIVITES CONDUISANT AUX VIOLENCES DANS L'ESPACE UNIVERSITAIRE Mary Teuw Niane, promet de réagir fortement

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n’est pas allé par quatre chemins pour s’exprimer sur la politique dans la sphère universitaire. Admettant que le gouvernement ne peut pas empêcher que des partis politiques puissent avoir des militants dans les universités, car le fait d’appartenir à un parti politique est un droit, Mary Teuw Niane  a par ailleurs indiqué le ministère allait "réagir de la manière la plus forte"  face aux « activités qui conduisent à la violence ».

 

Il s’exprimait vendredi 25 avril, à l’occasion de la première session ordinaire de la Commission de la jeunesse, de l’éducation, de la formation, du travail et de l’emploi, du Conseil économique, social et environnemental (Cese), sur le thème : « Quels dispositifs pour une prévention et une gestion des crises dans l’espace scolaire et universitaire en vue d’une paix durable ? »

 

Ainsi le ministre a-t-il soutenu : « Il nous faut sortir de l’université ce qui n’y a pas sa place. Il faut que les uns et les autres comprennent que si nous voulons la qualité, si nous voulons l’excellence il y a des sacrifices important à faire ».

 

C’est dans ce sillage que le Médiateur s’est inscrit pour apporter sa touche dans un contexte où les élections de représentativité sont minées par les politiques, occasionnant des violences dans l’espace universitaire. à l’ère de l’application des directives assorties de mesures des Cnaes.

 

C’est ainsi qu’un atelier réunissant les acteurs du monde universitaire pour partager sur la démarche à adopter pour la mise en place des amicales. Un projet de textes, de ce fait, a été proposé aux autorités pour tenir les élections dans les meilleures conditions possibles, sans contestations.