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Tel un boomerang, la question du désengorgement, du désencombrement et de l'amélioration du cadre vie est revenu au premier plan dans les complaintes formulées par les citadins, à l'entame des Locales de 2014. Elles figurent en bonne place dans les programmes qui sont en train d'être déroulés par les neuf coalitions en compétition pour la mairie de Dakar Plateau.
Dakar est défigurée, Dakar étouffe. Plus que lors des derniéres éléctions locales de 2009, ces complaintes sont les plus déclamés au début de cette campagne des Locales et particuliérement, par les citadins de cette commune de Dakar Plateau qui s’étend de l’Avenue Malick Sy au Cap Manuel, et de la côte des Madeleines au quartier de la Rade jouxtant le port de Dakar.
Malgré le processus de désencombrement et désengorgement engagé depuis quelques années, l’amélioration du cadre de vie des populations est revenue avec force dans les programmes qui sont en train d’être déroulés par les neuf listes en compétition pour le scrutin du 29 juin prochain.
Cette préoccupation est devenue incompressible pour les populations au vu des profondes transformations et la déterioration continue que subit le cadre vie de cette localité considérée comme le centre névralgique de Dakar.
Aujourd’hui, Dakar souffre du manque d’éclairage de ses artères, des occupations anarchiques, de l’insécurité et surtout du déficit d’équipements.
La réfection de l’école Bibi Ndiaye pour une enveloppe d’un milliard FCfa, l’équipement de la bibliothèque, la création de salles multimédias, d’une infirmerie ou encore d’une salle de gymnastique, sont pourtant des aspects que l’équipe du maire sortant, Alioune Ndoye, mettra certainement dans la balance pour défendre son bilan durant la campagne. Mais pour les différentes formations prétendantes à la mairie, on est toujours loin du compte. Tout comme bon nombre d’habitants de Dakar-Plateau qui se plaignent encore du manque de mesures hardies pour changer le visage de leur commune.
Mohamed Hakim Hachimi, la quarantaine, traduit mieux que quiconque les aspirations exprimées par nombre d’habitants de Dakar-Plateau.«On ne s’épanouit pas au Plateau. C’est une localité qui nous a vu naître mais il manque beaucoup de choses, contrairement à ce que les gens puissent penser. La ville ne dispose plus d’espaces de loisirs ni de jardins publics. Le seul espace, c’est la place de l’indépendance, mais elle est devenue infréquentable. Elle est devenue un lieu mal famé à la merci des drogués.
Les habitants de Dakar Plateau ont également du mal à sortir de chez eux à cause de l’occupation des trottoirs du fait des stationnements sauvages », souligne ce natif de la rue Mass Diokhané ( ex Denain). « Mais au-delà de l’encombrement, il faut dire que la pauvreté est un phénoméne qui gagne du terrain. C’est pourquoi, on attend de la prochaine équipe municipale une politique plus hardie dans ce sens », poursuit- t-il.
Trouvée à la rue Armand Angrand, Rokhaya Mbengue, la trentaine, demande à la prochaine équipe municipale de mettre l’accent sur la sécurité et la lutte contre le chômage des jeunes qui, de son point de vue, gagne, de plus en plus du terrain.
« Je pense que tout le monde peut se battre pour rendre salubre son quartier, mais il suffit au prochain maire de donner du travail au jeune du quartier. C’est un des préoccupations majeures », lance t-elle. Mamadou Kaïré, un sexagénaire du quartier Niaye Thioker , ne dira pas autre chose.
«J’insisterais surtour sur la santé. Le troisiéme âge demande davantage de soutien à la municipalité. Il faut que les municipalités multiplient les aides à cette catégorie. C’est une forte demande des personnes de mon âge qui habitent à Dakar Plateau », confie t-il.
SOURCE: http://www.sudonline.sn/ces-demandes-incompressibles-des-dakarois_a_19517.html