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Bataille pour le contrôle des candidats recalés du C25 idy «devance» Macky et Sonko
La bataille pour le débauchage des ex-candidats à la candidature membres du C25 fait rage entre les cinq autorisés par le Conseil constitutionnel à prendre part au prochain scrutin électoral présidentiel dont le premier tour est prévu le 24 février prochain. A moins de vingt quatre du démarrage officiel de la campagne électorale, cette guerre de séduction semble tourner, pour le moment, en faveur du candidat de la coalition «Idy 2019» qui a réussi à enrôler quatre des cinq candidats recalés qui se sont jusqu’ici déterminés. Idrissa Seck est suivi par le président sortant et le candidat de la coalition «Sonko Président » accrédité chacun d’un soutien pour le moment.
Abdoulaye Wade : « J’ai déjà préparé ma tombe à Touba »
La dernière grande offensive contre Macky Sall est lancée. Me Abdoulaye Wade, qui n’a pas d’autre choix après l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel, vient d’engager le «mortal kombat» contre le régime. «Ce sera mon dernier combat», avait-il confié, à de hauts responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds). Wade ne lâche pas toujours l’affaire. Selon un proche de son entourage joint par Le Témoin Wade a déclaré ceci: « J’ai déjà préparé ma tombe à Touba pour libérer le Sénégal.».
Sénégal - « Ceux qui tenteront de déstabiliser le pays en subiront toutes les conséquences » (Babacar Lo Ndiaye, chargé de mission à la Présidence de la République)
En effet, selon « Vox Pop », le coordinateur de la Convergence des forces républicaines, Babacar Lo Ndiaye, juge que cette opposition est loin d’être capable d’empêcher ces élections. « Je suis sûr que les Sénégalais sont conscients de l’incapacité de ces gens à avancer des idées au bénéfice du peuple, personne ne peut brûler ce pays, ceux qui le tenteront vont se faire mal eux même », poursuit-il dans les lignes du quotidien « Vox Pop ».
Gestion des ressources naturelles au Sénégal Tekki «devalue» le code pétrolier
Le projet de loi sur le Code pétrolier devant être examiné à l’Assemblée nationale demain, jeudi 24 janvier, ne reçoit pas l’aval du député de Tekki. Dans sa question économique de la semaine, celle qu’il adresse tous les mardis au gouvernement depuis le mois d’août 2016, Mamadou Lamine Diallo relève ainsi que « Le Code pétrolier de Macky Sall n’est qu’un instrument pour piller nos ressources ». Et d’arguer : « Il suffit de lire les observations de l’Association sénégalaise pour le Développement et l’Energie en Afrique qui regroupe des experts patriotes pour s’en rendre compte. Le code est transmis sans la convention type. Les trois types de régime d’exploitation (concession, partage de production, services à risque) ne sont pas clairement précisés ainsi que les mécanismes de partage des revenus tranches de production ou facteur R ».
Tenue d’une présidentielle libre, transparente et apaisée le sermon de Mgr Benjamin Ndiaye
L’Eglise catholique du Sénégal brise le silence, en cette veille d’élection présidentielle à forts enjeux. Face à la presse hier, mardi 22 janvier, l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, lisant la déclaration des évêques du Sénégal, appelle tous et surtout les acteurs politiques au calme et à la responsabilité. Le patron de l’Eglise catholique au Sénégal a invité en outre le peuple sénégalais dont il a loué la «maturité politique», à la vigilance pour préserver la paix sociale dans le pays. Cela, non sans livrer les valeurs sur lesquelles doit reposer toute activité politique.
Sénégal : définitivement exclus de la présidentielle, Khalifa Sall et Karim Wade saisissent la Cour de la Cedeao
Tout comme Karim Wade, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a vu le Conseil constitutionnel rejeter définitivement sa candidature à la présidentielle. Il vient de saisir la Cour de justice de la Cedeao dans le cadre d’une procédure en urgence contre l’État du Sénégal.
Rappel à dieu d’Ahmed Bachir Kounta un monument de la presse tire sa révérence
Après Sidy Lamine Niasse, la presse sénégalaise perd un de ses piliers avec le décès d’Ahmed Bachir Kounta. L’ancien journaliste sportif, sénateur et porte-parole de la famille religieuse de Ndiassane s’est éteint dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier à l’hôpital militaire d’Ouakam, à l’âge de 82 ans, des suites d’une courte maladie. Avec la disparition de ce doyen de la presse sénégalaise et chroniqueur à la Rts, c’est une page riche d’une soixantaine d’années de vie professionnelle qui se tourne. Ahmed Bachir Kounta n’est plus. Le doyen des journalistes chroniqueurs est décédé dans la nuit du mercredi 16 au jeudi 17 janvier à l’hôpital militaire d’Ouakam. Rappelé à Dieu à l’âge de 82 ans, des suites d’une courte maladie, il sera inhumé ce vendredi 18 janvier dans la cité religieuse de Ndiassane, fondée en 1883 par son grand-père Cheikh Mouhamad Bou Kounta.
Pour la préservation de leur investissement le premier ministre préconise des crédits d’impôts
La question du paiement des taxes sur la valeur ajoutée (Tva) est encore revenue lors de l’inauguration hier, mardi 15 janvier, de l’industrie pharmaceutique «Parenterus », en présence du Premier ministre. Selon les actionnaires, ils ont demandé l’exonération des taxes afin de permettre une égalité de traitement intégral avec les produits importés. Pour son directeur général, le docteur Ibrahima Ka, du fait que les entreprises pharmaceutiques ne collectent pas de Tva, leur remboursement suspendue dans le cadre de l’agrément au code des investissements, peut leur être fatal.
«Les administrateurs et les équipes de Parenterus appréhendent cette perspective avec angoisse», soutient-il. Sur le registre énergétique, le docteur Ka a soutenu devant le Premier ministre : «entre l’électricité, le fuel et le gasoil, elle s’évalue à 250 millions de nos francs par an. Une somme qui pourrait mettre à mal notre volontarisme dans le combat de l’accessibilité financière des médicaments.
Sénégal - Candidats retenus pour la Présidentielle : Selon Tekki, le Conseil constitutionnel a mis en place une boîte noire pour sélectionner ses candidats en toute illégalité
Le Conseil constitutionnel a retenu cinq candidats pour briguer la présidentielle de 2019. Selon Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki, « cette annonce faite à l’avance vise à prouver à Macky Sall une loyauté sans faille et que les désirs du chef sont bien exécutés ». D’ailleurs, accuse-t-il dans sa question économique de la semaine, « le Conseil constitutionnel a mis en place une boîte noire, (un logiciel, une liste électorale, une procédure de vérification), pour sélectionner ses candidats en toute illégalité. Il se disqualifie de jour en jour et devient le complice du coup de force que tente BBY ». En vérité, selon toujours MLD, « l’enjeu est de s’assurer la mainmise totale sur nos ressources pétrolières et gazières par la dynastie Fayesall et la mise en place d’une gouvernance du compal (thiompal) dans laquelle les prédateurs distribuent à leur guise, à qui ils veulent, une petite portion des ressources, tout en gardant l’essentiel pour eux-mêmes ».