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«Pourquoi j’ai divorcé au bout de six mois»

Sénégal

 

Depuis son sacre à l’élection Miss Dakar 2012, le monde des strass et paillettes l’avait pratiquement perdue de vue. Une absence qui s’est justifiée par son mariage surprise avec un footballeur sénégalais établi au Qatar où elle l’avait rejoint. Mannequin de renom, Marie Louise Adama Diaw avait renoncé à sa carrière pour se consacrer à son rôle d’épouse. Mais la jeune femme de 21 ans va très vite déchanter, avant de divorcer au bout de 6 mois. Et, cerise sur ce gâteau d’un goût amer, elle se retrouve avec un enfant dans les bras. Aujourd’hui qu’elle a renoué avec les planches, elle accepte d’ouvrir cette sombre page de sa vie. Sans détours…

Vous avez été sacrée 1ère dauphine de Miss Dakar 2012. Que pouvez-vous nous dire de plus sur vous ? 


Je m’appelle Marie Louise Adama Diaw. Je suis mannequin et styliste en même temps. J’ai 21 ans. J’ai fréquenté l’école jusqu’en classe de sixième secondaire. Mon père était plus porté sur les études coraniques. C’est ainsi que j’ai appris le Coran pendant 7 ans et l’ai intégralement mémorisé. C’est la meilleure chose qui me soit arrivée car, j’estime qu’il n’y a rien de tel que la maîtrise du Coran. Ensuite, j’ai été au centre culturel français pour apprendre les bases de la langue française. Aujourd’hui, j’arrive à m’exprimer convenablement. 

Comment le mannequinat est-il venu à vous ? 

Cela fait plus de deux ans que je suis dans le mannequinat. Depuis toujours, je rêvais de défiler sur des podiums. J’enfilais des chaussures à talons et je me pavanais dans toute la maison. Mon oncle me faisait tout le temps des remarques sur cette tendance ; je répliquais que je voulais être mannequin. Un jour, il a appelé Ndèye Ndack Touré (mannequin, animatrice à la TFM) pour lui demander de me pistonner. A son tour, elle m’a mise en rapport avec quelqu’un d’autre grâce à qui j’ai pu apparaître dans un magazine (Inna) qui venait de sortir. Après cela, les gens m’ont vue et m’ont contactée pour des séances de photos, des défilés et autres. Petit-à-petit, j’ai pris mes marques, maintenant je suis rodée. Je me suis lancée dans l’aventure Miss Dakar en 2012 pour devenir Miss Sénégal, mais j’ai été première dauphine. 

Après cet épisode, vous avez presque disparu des podiums ? 

Mes amis et mes proches m’avaient encouragée. J’ai tenté ma chance et j’ai fini au pied du podium, près du but. Ce qui n’était pas si mal. Mais je ne me suis pas découragée pour autant. Je ne me suis pas présentée au concours par la suite, parce que ce n’était pas dans mes priorités. Il faut dire que je m’étais rangée, car je me suis mariée juste après. C’est récemment que j’ai repris mes activités. 

«Le mannequinat n’est pas un métier» 

Est-ce que vos cachets vous permettent de tirer votre épingle du jeu ? 

A vrai dire, je ne fais pas du mannequinat un gagne-pain. Etre mannequin est avant tout une passion, je ne cherche pas à y gagner des sous. D’ailleurs, je ne considère pas le mannequinat comme un métier. On ne peut pas l’exercer jusqu’à un certain âge. A un moment, on est obligé d’aller voir ailleurs. 

Quel créneau comptez-vous investir ? 

Je vous ai dit tantôt que je suis aussi styliste. J’ai appris la couture et j’ai mon diplôme en poche. J’envisage d’ouvrir un grand atelier pour pouvoir exposer mes modèles. 

Les mannequins sont généralement cataloguées comme des filles de mœurs légères. Qu’en pensez-vous ? 

Je ne suis pas d’accord avec cela. Cela va faire bientôt 3 ans que je suis dans le milieu, je n’ai jamais remarqué des comportements indécents ou malsains chez mes collègues. En tout cas pas chez celles que je fréquente. Pour autant, je ne suis pas catégorique, car dans tous les corps de métiers, il y a des gens qui portent atteinte à l’honneur et à la respectabilité des honnêtes gens. Mais ce n’est pas une raison pour jeter la pierre à tous les autres. A mon avis, tout est une question d’éducation. Quand on est bien éduqué, on peut parfaitement évoluer dans un milieu comme le mannequinat, il faut juste savoir où mettre les pieds, ne pas tomber dans les travers. Je n’ai jamais vécu les tentations dont on parle. Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas, les mannequins peuvent en témoigner. 

Quelles sont vos relations avec vos collègues mannequins ? 

J’entretiens des relations très cordiales avec tout le monde. Je suis une personne très joviale et je ne m’attarde pas sur des futilités et des détails. Partout où je passe, je communique cet aspect de ma personnalité, ce qui fait que je n’ai de problèmes avec personne. 

A un moment donné, vous aviez mis de côté la vie des planches pour vous consacrer à votre ménage. Pourquoi n’avez-vous pas choisi d’allier les deux ? 

Je n’étais pas sur place. J’étais au Qatar, car mon ex-mari évolue là-bas en tant que footballeur. Mais ce qui m’a le plus fait renoncer à ma carrière de mannequin, c’est qu’il ne voulait pas je continue d’exercer ce métier. Il me l’a clairement fait savoir. Etant donné que j’étais son épouse, j’ai accepté ses conditions, car je ne voulais pas le décevoir. Une bonne épouse doit obéir aux désirs de son époux. C’est ainsi que j’ai tout lâché pour me consacrer entièrement à mon ménage. 

Malgré tout, votre mariage n’a duré que le temps d’une rose, tout juste 6 mois… 

Effectivement ! Le mariage et le divorce sont deux choses indissociables. C’était mon destin et je devais passer par là. J’ai fait de mon mieux, mais cela n’a pas collé entre nous. 

«Je n’ai pas pris le temps de connaître mon ex-époux. Il était jaloux, possessif et parfois violent» 

Dans quelles circonstances, vous êtes-vous connus ? 

Nous nous sommes connus par le biais d’un de mes oncles. Il a vu une de mes photos et s’est intéressé à moi. Il en a touché un mot à mon oncle et ce dernier lui a dit que j’étais sa nièce, mais qu’il ne voulait pas me présenter à n’importe qui. Sur ce, il lui a dit qu’il était animé de bonnes intentions et qu’il voulait une épouse. C’est ainsi que nous avons commencé à nous parler au téléphone, nous avons sympathisé. Ensuite, il est venu au Sénégal et y a passé une semaine. A son retour au Qatar, il a envoyé une délégation chez mes parents pour demander ma main. Ma famille a accepté et le mariage a été aussitôt scellé. 

Etiez-vous sûre de vos sentiments, vous vous connaissiez à peine… ? 

Mon ex était quelqu’un de très gentil, mais nos personnalités n’étaient malheureusement pas compatibles. Je me suis rendu compte que nous n’étions pas faits pour vivre ensemble et nous avons préféré suivre chacun son chemin. Lorsque je m’engageais, j’étais déterminée à fonder un foyer avec lui et à me consacrer à mon rôle d’épouse tout au long de ma vie. 

N’avez-vous pas commis une erreur en vous précipitant dans ce mariage, à 20 ans, avec quelqu’un que vous connaissiez à peine ? 

C’est vrai que j’aurais dû prendre mon temps. Toutefois, il faut dire que j’ai fait confiance au jugement de mon oncle, qui a grandi et fait ses humanités avec lui. Il a fait les présentations et je me suis dit que c’était le bon. En plus, je voulais me caser et refaire ma vie. 

Ne donnez-vous pas raison à ceux qui disent que votre mariage était fondé sur l’intérêt ? 

Je fais partie d’une famille noble et l’argent ne me fait pas courir. Feu Alioune Diaw du Djaraf est mon grand-père. Lorsque j’ai décidé de me marier, ce n’était pas par intérêt. Les Sénégalais doivent arrêter de colporter des allégations sur le dos des gens. C’est trop facile de porter des jugements, rien que sur la base des apparences. Ce n’est pas parce que je suis mannequin que je suis une mauvaise personne. Personne ne peut imaginer ce que j’ai vécu dans mon ménage et pour quelle raison j’y ai mis un terme. 

«Lorsque j’ai divorcé, j’étais enceinte» 

Qu’est-ce qui n’a pas marché ? 

Plein de choses, mais je ne veux pas en parler. Nous avons partagé de bons moments, quoi qu’il en soit, même si cela n’a pas duré. De plus, c’est le père de ma fille et je ne tiens pas à ternir son image. Lorsque nous divorcions, j’étais en état de grossesse. 

Cela n’a pas dû être facile pour vous de prendre la décision d’élever votre enfant toute seule… 

Ce n’est pas une décision facile, mais je ne regrette rien. De ce côté, j’ai l’appui de ma mère, qui me prête main forte. C’est elle qui s’occupe pratiquement de ma fille. Je n’ai aucun souci à me faire. Ma fille pourra toujours voir son père, puisqu’il est là. Il s’occupe d’elle et assume pleinement son rôle de père. 

Il se dit que vous avez vécu l’enfer avec lui, qu’il vous maltraitait ? 

Je ne veux pas m’avancer sur ce terrain, mais je dois avouer que cela lui arrivait d’être violent et de lever la main sur moi. C’est quelqu’un de jaloux et de possessif, c’est sa nature. Mais le nœud de la discorde entre nous, c’était plus ma coépouse… 

Selon quelques indiscrétions, vous n’étiez pas au courant de l’existence de celle-ci avant de vous engager? 

Je savais qu’il avait une épouse mais… Laissez- tomber ! 

A quel moment avez-vous appris que vous étiez «niarel» (seconde épouse) ? 

Retenez juste que j’étais au courant. 

Quel a été le problème avec votre coépouse ? 

C’est simple, aucune femme ne souhaite avoir une coépouse. Elle n’a pas supporté d’avoir une rivale en ma personne et me l’a fait sentir. J’avais l’impression de livrer une bataille sans merci, en plus des problèmes que j’avais avec mon époux. Ils étaient deux contre moi et je n’ai pas fait le poids. J’ai préféré rentrer chez ma mère pour ne pas avoir à endurer certaines choses. 

Si l’occasion se représentait, vous engageriez-vous dans ce mariage ? 

Bien entendu ! Même si cela n’a pas marché la première fois, je prie le Bon Dieu pour trouver le bon mari. Quelqu’un avec qui je finirai mes jours, qui me comprendra et qui sera patient. 

L’avez-vous trouvé ? 

Non pas encore, pour le moment, je n’ai personne dans ma vie… 

LOBS PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU

SOURCE:http://www.gfm.sn/actualites/item/15180-pourquoi-jai-divorce-au-bout-de-six-mois.html

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