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LECTURE - Francophonie pour le pouvoir et marche pour l’opposition : Le Sommet de la Com’
Il y a un autre sommet : la bataille médiatique. Le pouvoir tient à contrôle
r le «pouvoir des médias» pour le Sommet de la Francophonie, alors que l’opposition veut mettre du sable dans le couscous en comptant sur l’interdiction de sa manifestation.
Au-delà du débat autour de l’autorisation ou de l’interdiction de la manifestation du 21 novembre prochain, c’est une bataille de communication qui se joue entre le pouvoir et l’opposition. Un duel de terrain politique, mais surtout de maîtrise des projecteurs des médias. Il se trouve que les bleus du Pds ne sont pas des «bleus» dans l’art de la guerre médiatique au point de laisser Macky Sall dérouler «son» Sommet de la Francophonie sans faute. Le Pds connaît bien la tactique qui consiste à, non seulement créer l’actualité, mais à la maintenir. Il s’agit ici de ne pas se faire oublier. De ne pas laisser à l’autre l’initiative. Tout au moins, il faudra «Sall-ir» le tissu blanc comme neige que Macky veut coudre pour son centre de conférence de Diamniadio à plus de 50 milliards. De démolir ce joyau à coups de marteaux d’accusations sur un marché pas à bon marché. C’est un calcul très mental dont le résultat est de reléguer cette «tyrannie de la communication» sur le Sommet au second plan et, en définitive, bâtir une bonne opinion- internationale notamment- sur le non respect des libertés publiques. Car, cette manifestation du 21 novembre devrait être l’occasion pour les Libéraux et leurs alliés du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) de parler de leur «prisonnier politique» Karim Wade, de provoquer la répression en maintenant leur «avec ou sans autorisation», de vulgariser ce qu’ils appellent la «dynastie Faye-Sall». Et ce ne serait pas du goût de l’hôte de la communauté francophone, nouvellement désigné président du Groupe de contact sur le Burkina Faso pour son statut de chef d’un Etat démocratique, élu démocratiquement. Ce procès au «tribunal de l’opinion» autorise à intégrer un éventuel recul de l’autorité. L’interdiction de la manifestation par le pouvoir et la détermination de l’opposition offriraient une semaine de franco… folie avant la Francophonie. Pour l’instant, on assiste à un sommet de la communication.
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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/36381-lecture-francophonie-pour-le-pouvoir-et-marche-pour-l%E2%80%99opposition--le-sommet-de-la-com%E2%80%99
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