Visite du cinéaste libanais, Hady Zaccak, à Dakar rencontre avec les pros et le public

Du 8 au 11 février prochain, Dakar va accueillir le cinéaste libanais Hady Zaccak. Pour cette visite de 4jours, le réalisateur est venu avec un programme bien déterminé. En effet, le mardi 9 février, Hady Zaccak effectuera une visite à la Direction de la cinématographie et à la Rts1, où il sera d’ailleurs l’hôte de Kenkelibaa, l’émission matinale de la chaîne de télévision publique.

 Pour la soirée du mercredi 10 février à 20h30, c’est son film, un documentaire de création intitulé « Marcedes », que l’on projettera au Grand Théâtre. Dans ce long métrage qui dure un peu plus d’une heure, le cinéaste retrace l’histoire du Liban, qu’il raconte à travers la voiture « Mercedes Benz », et son «populaire modèle des années 50 », la Mercedes Ponton. Le film lui a d’ailleurs valu quelques récompenses dans des festivals internationaux, en plus de l’accueil qu’on a lui réservé à Beyrouth, dans la capitale libanaise.

 

Toujours dans le cadre de sa visite, le cinéaste  animera, ce jeudi 11 février, un master class à l’Institut supérieur des arts et métiers du numérique, autour du thème « le Documentaire pour écrire l’histoire ». La conférence aura surtout pour objectif de montrer le rôle que le cinéma et le documentaire peuvent jouer dans la pérennisation de l’histoire, mais aussi comment ils créent des liens entre un peuple et sa diaspora. 
 

Hady Zaccak, que l’on présente au Sénégal, n’est pas ce que l’on pourrait appeler un inconnu dans son pays d’origine, le Liban, et idem en Jordanie, au sultanat d’Oman, en Allemagne, en Belgique, en France et au Bénin, où il donne des cours à l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel de Cotonou. 

 

C’est en 1997 que Hady Zaccak obtient son Diplôme d’études audiovisuelles, suivi, en 2001, d’un Master en études cinématographiques option Réalisation, de l’Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques de Beyrouth. A travers son statut de cinéaste, il a aussi, à l’international, participé à de nombreux ateliers de formation sur la réalisation, le montage et la production. Professeur de réalisation, d’écriture et de cinéma, Hady Zaccak ne s’est pas seulement limité à l’audiovisuel, puisqu’il est lui-même l’auteur d’un ouvrage publié en 1997, intitulé « Le cinéma libanais : itinéraire d’un cinéma vers l’inconnu » (1929-1996), et qui revient sur «l’histoire globale du Cinéma».

 

De 1997 à nos jours, le cinéaste libanais a réalisé plus d’une vingtaine de documentaires, ce qui lui a d’ailleurs permis de rafler des prix aussi bien au Liban qu’à l’étranger : le prix de la critique FIPRESCI ((the International Federation of Film Critics) au Festival international du film de Dubaï en 2011, et le Prix AL JAZEERA du meilleur film à « AlJazeera International Documentary Festival-Doha 2012 ».