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RUPTURE ENTRE REWMI ET BENNO Abdou Fall demande à Macky de ne pas léser Thiès à cause de Idy

Thiès
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L’ancien ministre conseiller directeur de cabinet politique du président Wade, Abdou Fall, trouve regrettable la sortie du Rewmi de la coalition Benno Bokk Yakaar.

Il l’a fait savoir hier en marge des travaux de vote du budget du Conseil régional de Thiès. L’ex responsable libéral et actuel président du mouvement politique citoyen «Alternative citoyenne Andou Nawlé», est d’avis que la sortie de Idrissa Seck et ses hommes de la mouvance présidentielle n’est pas une bonne chose pour la coalition. Mais appelle surtout le chef de l’Etat à ne pas léser la ville de Thiès à cause de la rupture avec Idrissa Seck.

(Correspondance) - Le président du mouvement politique citoyen estime qu’il serait regrettable que des problèmes au sein de la coalition avec Rewmi qui, quoi qu’on dise, est jusqu’à présent la principale force politique à Thiès puissent avoir des conséquences négatives dans la prise en charge par le gouvernement de ses missions de développement pour la ville et la région de Thiès. Par conséquent lance-t-il un appel au président de la République pour que, quelle que soit l’issue de ses relations avec Idrissa Seck et le Rewmi, «ce que l’Etat et le régime doivent à Thiès soit réalisé». «Il faut que les hommes politiques apprennent à cohabiter dans la différence. Que les hommes et les femmes de personnalité très forte puissent partager un cadre, y travailler sur la base d’un consensus minimal qui les réunit et que chacun puisse garder sa personnalité, l’affirmer et continuer d’exister par lui-même ». 
Analysant cette crise dans la coalition présidentielle, l’ancien responsable libéral, souligne que depuis le départ, la coalition Benno Bokk Yakaar devait dépasser le stade d’une alliance pour chasser un adversaire pour se muer en un cadre commun de construction d’un projet de développement pour le pays. «Je pense que les Sénégalais ont assez appris à sanctionner, il est alors temps que les acteurs politiques apprennent à s’entendre pour construire». Aussi Abdou Fall de dire trouver dommage que des contradictions internes, puissent entrainer la séparation avec une composante de la coalition aussi importante que le Rewmi. Tout compte fait, Abdou Fall se dit d’avis que ce clash va impérativement entrainer un reclassement aussi bien au sein de la majorité que dans le jeu politique au niveau national. Et poursuit-il, «les conséquences qui vont en découler sont, qu’au niveau de Thiès, le dispositif mis en place depuis le début de la seconde alternance va être revu». 
Au plan national, Abdou Fall dit croire qu’il y a, de la part des nouveaux tenants du pouvoir, une volonté manifeste de conduire les changements. Mais, poursuit-il, «ce qu’il y a à constater est que la cadence n’y est pas encore». Ce qui, selon lui, veut dire qu’il y a encore des réformes à porter et qui tardent à voir le jour. A ce titre il trouve dommage que le Sénégal soit allé aux élections législatives sans avoir, au préalable, réalisé les réformes institutionnelles qui lui auraient permis d’entrer dans un nouveau schéma institutionnel. «Si cela avait été fait, l’Assemblée nationale aurait aujourd’hui une autre configuration et la rupture aurait pu être vécue autrement». Aussi pense-t-il que ce qu’il faut aujourd’hui, c’est un rééquilibrage entre du pouvoir exécutif et celui législatif mais aussi que le président de la République continue d’assumer les missions régaliennes qui sont les siennes et se mette de plus en plus dans une posture arbitrale pour laisser l’Assemblée nationale dans le dispositif. Car, le constat est que l’Assemblée nationale est le ventre mou du système en ce sens qu’elle est écrasée par l’Exécutif.
Toutes considérations entre autres qui amèneront Abdou Fall à croire que le tir va être rectifié. Et qu’avant d’aller aux élections locales qui s’annoncent, engager les réformes. Des réformes majeures sur le plan structurel relativement à l’acte III de la décentralisation pour que ces prochaines collectivités locales puissent fonctionner sur des bases différentes de celles sur lesquelles elles reposent. Car, précise-t-il à titre d’exemple, «il est inconcevable de demander à un conseil régional comme celui de Thiès de jouer un rôle d’impulsion, d’encadrement et d‘animation du développement avec un budget de 500 millions de francs Cfa». Pour dire, selon lui, que la mobilisation des moyens qui soient en adéquation avec les responsabilités confiées aux collectivités locales est une question essentielle. A cela s’ajoute, dit-il, que la région de Thiès est en train de connaître une évolution notable dans sa configuration et doit par conséquent être appelée à occuper une place majeure et jouer un rôle de locomotive dans le développement du pays. Et à ce titre il se dit convaincu qu’il est temps que les pouvoirs publics reprennent l’initiative de redonner au chemin de fer la place historique qui fut la sienne. Une initiative qui, combinée à la réalisation d’infrastructures comme l’autoroute à péage, l’aéroport international de Diass, entre autres, pourra constituer des éléments valablement justifiés qui feront que, dans le cadre d’un réaménagement bien pensé de l’espace du territoire national, Thiès puisse jouer le rôle de deuxième capitale du Sénégal.

Sidy DIENG

Abdou Fall président du mouvement politique citoyen «Alternative citoyenne Andou Nawlé»,

source: http://www.walf-groupe.com/politique/11808-rupture-entre-rewmi-et-benno-abdou-fall-demande-a-macky-de-ne-pas-leser-thies-a-cause-de-idy