Pour cause, c’est lors de pareilles opérations (menées sans l’aval du conseil de sécurité de l’Onu) que l’armée sénégalaise a perdu le grand nombre de «Jambars sur le champ de bataille. C’est le cas des opérations Fodé Kaba en Gambie pour sauver le régime de Daouda Diawara, menacé à l’époque par Koukoy Samba Sagna, de Gabou en Guinée Bissau pour sauver le président Nino Vieira. Quid de l’opération «Tempête du désert» menée en 1991, dans le Golfe. Dirigée par les États Unis contre l’invasion du Koweït par Irak, cette opération s’était soldée par la disparition de près de quatre-vingt-treize (97) militaires sénégalais.
A cela, s’ajoute également le risque que cette intervention présente sur la sécurité intérieure du Sénégal dans le sens où ce conflit oppose indirectement l’Arabie Saoudite (souteneur du régime en déclin de Sana) à l’Iran (principal appui des rebelles Houthis du Yémen). L’Iran, rappelons-le, vient juste de rétablir ses relations diplomatiques avec notre pays, après la rupture intervenue suite à l’interception par les autorités sénégalaises d’une cargaison d’armées iraniennes destinées aux indépendantistes de la Casamance, via la Gambie.
source: http://www.sudonline.sn/2100-jambars-dans-le-d%C3%89sert-sans-protection-de-l-onu_a_24303.html
-
0
-
0
-
0
-
0
-
0
-
0