L’association de défense des droits de l’Homme relève que ces crimes impliquent parfois la responsabilité des autorités. Au rang des violations citées, des attaques, des exécutions sommaires, des violences sexuelles. Ces forfaitures ont eu pour cadre le centre du Mali, où « les populations civiles vivent un enfer ». La FIDH dénonce par ailleurs la lenteur des procédures judiciaires.
La FIDH dénonce l’impunité des Famas et de Wagner
Sont principalement concernées par ces violations, les régions de Ségou et Mopti. Dans ce rapport, la FIDH insiste sur l’impunité des responsables de ces atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire au Mali. Les auteurs, pour la plupart, sont les groupes communautaires d’autodéfense, les djihadistes. Mais aussi les forces armées maliennes et leurs partenaires internationaux, notamment le groupe paramilitaire russe Wagner.
« L’impunité pour les auteurs de crimes décuple les risques pour les victimes, dans un environnement marqué par une insécurité généralisée », déplore la présidente de la FIDH. Alice Mogwe de déplorer : « aucune nation, aucun peuple, encore moins un peuple qui a souffert autant que le peuple malien, ne peut envisager la paix et la réconciliation sans une justice saine et équitable. Une justice qui lutte réellement contre l’impunité ».
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La FIDH interpelle dès lors les autorités maliennes, la communauté internationale, plus particulièrement les Nations Unies et l’Union Africaine. L’instance insiste sur l’urgence de mettre fin aux violences et violations. Pour cela, M. Mogwe recommande le renforcement de la lutte contre l’impunité et du respect du droit international humanitaire.
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