La cohabitation entre le temporel et le spirituel a toujours été paisible dans notre pays ; les quelques incompréhensions, parfois à l’origine de changement d’alliance, relèvent presque toujours de marchandages électoralistes par une certaine classe de marabouts affairistes ; en vérité, il a été très rarement, voire exceptionnellement, question de rivalités liées à des enjeux de pouvoir, très vraisemblablement du fait de certaines dispositions réglementaires excluant pratiquement les religieux du champ politique ; en effet, notre constitution interdit la formation de partis politiques se réclamant d’une confession (religion) tels les partis ‘’démocrates chrétiens’’ observés pourtant dans les ‘’grandes démocraties’’ ; et à l’évidence, il s’agit-là d’une iniquité et d’une incohérence manifeste, quant on sait, d’une part, que les Textes Sacrés (Coran, Evangile, Thora) ont vocation d’expliquer le monde et, d’autre part, l’implication des religieux dans la politique est plus que nécessaire pour l’agencement d’une cité juste, car c’est avant tout un problème de changement de comportement ; et là, les hommes politiques ont montré leurs limites, car on ne peut rien réussir véritablement en mettant Dieu entre parenthèses – Et telle est malheureusement l’idéologie laïque, celle de la République.
Tout cela pour confirmer les très sages propos du vénéré Serigne Babacar SY : « Nos hommes politiques croient en nos prières, mais sous-estiment notre pensée ; alors que les deux vont de paire ; elles sont synergiques. ». C’est là tout un programme !!! En vérité, c’est cette méconnaissance du savoir-faire des religieux par les ‘’républicains’’ qui explique, entre autre, leur marginalisation. Et pourtant ; à chaque étape, ils ont apporté la réponse appropriée ; oui, ils ont combattu avec les armes quand il l’a fallu, puis cohabité pacifiquement avec le colonisateur, tantôt joué leur rôle de contre-pouvoir et toujours vulgarisé la religion afin de libérer les consciences (indépendance virtuelle) ; actuellement, par la grâce d’Allah, leurs descendants formés à l’école occidentale sont entrain de parachever le processus de décolonisation, en s’efforçant de réhabiliter l’idéologie du Prophète (PSL) qui est immuable.
En vérité, le Coran légitime explicitement l’implication des vrais religieux en politique, tant dans le choix des dirigeants que dans l’exercice du pouvoir, du fait de leur sagesse :
(246) Ne sais-tu pas l'histoire des notables, parmi les enfants d'Israël (les Juifs), lorsque après Moïse, ils dirent à un prophète à eux [Samuel] : « Désigne-nous un roi, pour que nous combattions dans le sentier d'Allah ». … (247) Et leur prophète [Samuel] leur dit : « Voici qu'Allah vous a donné Saül (Thâlût) pour roi. ». Ils dirent : « Comment régnerait-il sur nous ? Nous avons plus de droit que lui à la royauté et il n’a même pas l’avantage de la richesse ! ». Il [Samuel] dit : « Allah, l'a vraiment choisi de préférence à vous tous, et lui a accordé une supériorité sur vous grâce à la science et la condition physique dont il est doué ». - Allah alloue son pouvoir à qui Il veut : Il est Omnipotent et Omniscient. (248) Et leur prophète [Samuel] leur dit : « Le Signe de sa royauté sera que le ‘’Coffre’’ (l’Arche) va vous revenir ; objet de quiétude inspiré par votre Seigneur, et contenant les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et la famille d'Aaron. Les Anges le porteront. Voilà bien là un signe pour vous, si vous êtes croyants ! ». [Les reliques des Prophètes et des Saints sont pourvoyeuses de baraka et constituent donc un véritable talisman (gris-gris) !!!]. … (250) Et quand ils [Saül et ses troupes] affrontèrent Goliath (Djâlûta) … (251) Ils les mirent en déroute, par la grâce d'Allah. Et David tua Goliath ; et Allah lui donna la royauté et la sagesse, et lui enseigna ce qu'Il voulut [A terme, le ‘’spirituel’’ hérite toujours du pouvoir !!!]. ... (2. La Vache : 247-251 – Al-Baqarah)
Ce récit très riche en enseignements a été aussi rapporté dans l’Ancien Testament (Bible) ; dès lors, aucun croyant musulman ou parmi les gens du Livre (Chrétien ou Juif) ne peut contester la légitimité de l’implication d’un religieux en politique, tant dans le choix d’un dirigeant que dans l’exercice du pouvoir. Oui, la prise du pouvoir par le spirituel est loin d’être une simple vue de l’esprit ; ça arrivera tôt ou tard, par la grâce d’Allah - comme en témoigne aussi le récit du Prophète Youssoufa (Joseph) qui relate toutes les péripéties entre le temporel et le spirituel (Cor. 12. Joseph – Yoûsouf). Et cela arrivera inéluctablement avec l’avènement du Mahdi, conformément au Hadith :
- Abû Sa‘îd rapporte ces propos du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : « Le Mahdi est un de mes descendants … il emplira la terre d’équité et de justice, tout comme elle avait été le théâtre de l’iniquité et de la tyrannie. Il régnera sept années ». (Abû Dâwûd)
En réalité, cette prise du pouvoir du Mahdi ne consiste qu’à faire prendre conscience au temporel sa mission de ‘’combattre, avec lui, dans le chemin de Dieu’’ - et donc sa prise en compte effective des conseils et orientations du spirituel, en plus de ses prières et bénédictions – bien entendu - ; en effet, le Mahdi qui parachève la mission de tous les ‘’Hommes de Dieu’’, toutes obédiences confondues, est donc leur ‘’relique vivante’’ et constitue véritablement l’incontournable ‘’Talisman de la République’’, à l’instar du ‘’Coffre renfermant les reliques de Moïse et Aaron’’ et qui apportait la Sakina (quiétude) et la baraka qui permettaient au roi Saül et à ses troupes de remporter toutes les batailles (2. La Vache : 248-251 – Al-Baqarah). Et c’est là l’explication la plus ‘’rationnelle’’ de l’exception sénégalaise qui n’a pas fini d’étonner, même les observateurs les plus matérialistes. C’est dire que rien ne se fera sans lui. Oui, avec lui, tous les problèmes seront réglés, par la grâce d’Allah - quelque soit celui qui dirigera le pays ; mais sans lui, rien ne sera réglé, quelque soit celui qui dirigera le pays. Oui, c’est le Mahdi, l’idéologue incontestable du siècle, qui détient véritablement le pouvoir ! Et selon le Prophète, ‘’il n’est d’autre Mahdi que Jésus fils de Marie’’ (Rapporté par Al-Hâkim). Et concrètement, il n’est d’autre Mahdi que son (rétro) confirmateur, car chargé d’apporter les preuves irréfutables pour convaincre tant les musulmans que les non-musulmans (les chrétiens, les juifs et les païens), conformément à la prédiction coranique :
(157) Et à cause leur parole : “Nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah”… Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié ; mais ce n'était qu'un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué. (158) mais Allah l'a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage. (159) Il n'y aura personne, parmi les ‘’gens du Livre’’ (les chrétiens et les juifs), qui n'aura pas foi en lui avant sa mort [Jésus/Mahdi]. Et au Jour de la Résurrection, il [Jésus] sera témoin contre eux. (4. Les Femmes : 157-159 – An-Nisâ’)
(1) Les infidèles parmi les ‘’gens du Livre’’ (les chrétiens et les juifs), ainsi que les Associateurs, ne cesseront pas de mécroire, tant que la Preuve évidente [le Mahdi] ne leur sera pas parvenue. (98. La Preuve décisive : 1 – Al-Bayyinah)
Et à cette étape décisive de la mission du Mahdi consistant essentiellement à ‘’tuer’’ l’Antéchrist – le ‘’Messie de l’égarement’’ (Massih Dajjal), les enjeux sont tels qu’il faut, certes, accompagner les politiques dans tous les combats citoyens, essentiellement celui contre le troisième mandat du Président Abdoulaye WADE, tout en remettant en question, et sans détours, toutes les doctrines laïques (antéchristiques), de la façon la plus républicaine et la plus politiquement correcte – Un véritable djihad idéologique, sur les traces de Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL qui avait déclaré : « Je ne ‘’mourrai’’ pas ; je ‘’reviendrai’’, en Mahdi, continuer autrement (idéologiquement) la guerre sainte (djihad) que j’avais commencée avec les armes » ; son continuateur Cheikh Seydi El Hadj Malick SY a gardé le cap ; et c’est véritablement Serigne Babacar SY, le maître d’œuvre de la mission du Mahdi qui a ‘’réouvert les hostilités’’, en confiant à Serigne El Hadj Madior CISSE cette noble et exaltante mission, que votre serviteur a l’insigne honneur de parachever ; oui, ‘’Je ne vous envoie pas à un gamou’’, mais à une mission’’, lui avait- il précisé, de façon parabolique, lorsqu’il lançait son fameux ‘’gamou de Ndar’’ (Saint-Louis). Et en vérité, cette mission universelle qui a le monopole de l’orthodoxie religieuse, est donc la seule voie capable de restaurer l’espoir et de sauver ce monde en perdition. Ainsi, comme l’avait dit le Christ, ‘’ c’est la pierre que les bâtisseurs avaient rejetée qui est devenue la pierre principale ; tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; et si la pierre tombe sur quelqu’un, elle le réduira en poussière (Luc 20 : 17-18). – Une vérité certaine !!!
DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
Rétro confirmateur du Mahdi, Son Eminence Serigne El Hadj Madior CISSE, Khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – « le Sceau des Saints » (al khatima’l wilayah), le « Christ de la Parousie » (Jésus fils de Marie ‘’réincarné’’).
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