Le chef de l’Etat serait-il en train de redistribuer les cartes ou du moins de redéployer ses forces dans l’administration territoriale, à quelque deux années de la présidentielle de 2017 ? La question ne semble guère hors actualité, compte tenu du grand chamboulement ayant touché le commandement territorial, lors du Conseil des ministres d’avant-hier. De Dakar à Saint-Louis, en passant par Thiès, Kaolack, Tamba, Sédhiou et autre région, les gouverneurs et préfets ont été au centre d’une valse remodelant complètement la figure du leadership de ces niveaux de l’administration locale.
Le moins que l’on puisse dire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 07 janvier 2015, est que Macky Sall a profondément remodelé le leadership à la tête des gouvernorats et préfectures du Sénégal. Presque aucune de ces instances du commandement territorial n’a échappé à la reconfiguration opérée par le chef de l’Exécutif.
La capitale sénégalaise échoit désormais à Mohamed Fall, précédemment gouverneur de la région de Thiès. Le nouveau patron de Dakar prend le relais pour un poste vacant, depuis la nomination de l’ancien titulaire Cheikh Ahmed Tidiane Ndoye comme ambassadeur du Sénégal au Portugal. Un gouverneur qui avait été emporté, selon beaucoup d’observateurs, par son communiqué de « rétractation » au sujet de l’interdiction du fameux meeting de l’opposition du 21 juin dernier.
La capitale sénégalaise échoit désormais à Mohamed Fall, précédemment gouverneur de la région de Thiès. Le nouveau patron de Dakar prend le relais pour un poste vacant, depuis la nomination de l’ancien titulaire Cheikh Ahmed Tidiane Ndoye comme ambassadeur du Sénégal au Portugal. Un gouverneur qui avait été emporté, selon beaucoup d’observateurs, par son communiqué de « rétractation » au sujet de l’interdiction du fameux meeting de l’opposition du 21 juin dernier.
En vérité, aucune région n’échappe au grand chambardement du commandement territorial, à l’instar de celles de Saint-Louis et Louga dont les gouverneurs respectifs (Ibrahima Sakho, Lamine Sagna) transitent vers Ziguinchor et Kaolack. D’Est en Ouest et du Nord au Sud, l’administration territoriale est de fait redessinée par le chef de l’Exécutif dans un grand mouvement de repositionnement et de redéploiement des administrateurs civils.
Le chamboulement est d’autant plus accentué au niveau des préfectures de départements où Macky Sall reconfigure profondément le leadership par des mutations de postes. A l’instar du préfet du département de Linguère nommé désormais à Pikine, de celui de Bakel qui prend Guédiawaye alors que l’ancienne titulaire au poste, Seynabou Guèye, devient préfet de…Guinguinéo.
Le chamboulement est d’autant plus accentué au niveau des préfectures de départements où Macky Sall reconfigure profondément le leadership par des mutations de postes. A l’instar du préfet du département de Linguère nommé désormais à Pikine, de celui de Bakel qui prend Guédiawaye alors que l’ancienne titulaire au poste, Seynabou Guèye, devient préfet de…Guinguinéo.
Cette méga restructuration du leadership à la tête de l’administration territoriale a été de fait si profonde que certains esprits n’ont pas pu s’empêcher de se poser des questions. Est-ce par pur souci de rendement du commandement territorial ou est-ce que Macky Sall, le quatrième président du Sénégal en route vers un second mandat, est tout simplement en train de redistribuer les cartes, voire de redéployer ses forces.
En tout cas, force est de reconnaître que près de trois années après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a posé, cette fois-ci, son empreinte sur les hommes forts de l’administration territoriale. Non pas par un changement résiduel d’un gouverneur de région ou d’un préfet de département mais plutôt par une mue profonde des hommes qui siègent à la tête de ces instances.
En tout cas, force est de reconnaître que près de trois années après son arrivée au pouvoir, le chef de l’Etat a posé, cette fois-ci, son empreinte sur les hommes forts de l’administration territoriale. Non pas par un changement résiduel d’un gouverneur de région ou d’un préfet de département mais plutôt par une mue profonde des hommes qui siègent à la tête de ces instances.
SOURCE: http://www.sudonline.sn/macky-redistribue-les-cartes-_a_22511.html