Le gouvernement du Sénégal et l’Agence française de développement ont procédé hier, mardi 7 juillet, à la signature de deux conventions de financement relatives au projet d’appui au projet de « formation professionnelle pour l’emploi et la compétitivité », d’un montant de 7,8 milliards de francs Cfa. Ce projet d’un coût global de 36,6 milliards de francs Cfa est cofinancé par l’’Etat du Sénégal, la Banque Mondiale et l’Afd.
L’agence française de développement (Afd) a injecté 7,8 milliards de francs Cfa dans la formation professionnelle et l’apprentissage au Sénégal. Les deux conventions de financement relatives à ce projet d’appui à la formation professionnelle pour l’employabilité et la compétitivité, ont été signées hier, mardi 7 juillet, par le Ministre de l’économie des finances et du plan Amadou Ba , l’ambassadeur de France au Sénégal Jean Felix Paganon et le Directeur de l’Agence française de développement Olivier Pezet.
« Ce projet dont nous venons de signer les conventions de financement constitue un apport d’un montant de 12 millions d’Euros, soit environ 7,8 milliards de francs Cfa dont 5,247 milliards de francs Cfa, sous forme de prêt concessionnel et 2, 623 milliards de francs Cfa sous forme de subvention », explique Amadou Ba, Ministre de l’économie et des finances et du plan.
Il ajoute que ce projet d’appui à la formation professionnelle pour l’employabilité de la compétitivité (Fpec) cofinancé par la banque mondiale pour une enveloppe globale de 55,85 millions d’Euros, soit environ 36,635 milliards de francs Cfa, s’inscrit dans le cadre de la politique d’amélioration de l’éducation et de la formation qui prend en compte nos priorités nationales et s’intègre particulièrement dans l’axe 2 du Pse, à savoir le capital humain, la protection sociale et développement durable.
« Ce projet va améliorer l’employabilité des jeunes et renforcer la compétitivité des entreprises au Sénégal à travers une amélioration de l’offre de formation en partenariat public-privé, avec la consolidation des centres sectoriels de formation professionnelle et l’expansion des secteurs d’activités ouverts (tourisme, aviculture , horticulture-maraichage , Btp, mécanique, métiers de base) »,indique-t-il.
Par ailleurs, il estime que le projet Fpec est une des réponses à l’équation de l’emploi. Car il permet et la mise à niveau des lycées techniques en améliorant les équipements et la gestion d’une douzaine de centres de formation ainsi que la création de nouvelles formations dites professionnalisantes courtes (2 à 6 mois), conduisant à des certificats de spécialités pour environ 10 mille jeunes, argue-il,
De son côté, Jean Félix Paganon, ambassadeur de France au Sénégal a fait part du souhait de la France à s’engager aux côtés du Sénégal dans toutes les dimensions du Pse relevant ainsi qu’il n’y aura pas de succès du Pse, sans une amélioration considérable de la formation professionnelle. « L’attractivité du Sénégal, c’est aussi la qualité de la main d’œuvre sénégalaise », at-il souligné-il.
source: http://www.sudonline.sn/l-afd-injecte-plus-de-7-milliards-de-francs-cfa_a_25284.html