Par Anthony Nugan le lundi 18 janvier 2016
Catégorie: Web NEWS

Benno Bokk Lamine Diack Yakaar.

Le parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar a atteint sa phase terminale et doit définitivement disparaitre du paysage politique Sénégalais. La cartellisation injuste et injustifiée des Partis politiques est à bannir inexorablement au Sénégal. Il est inacceptable que de vouloir systématiquement maintenir Benno Bokk Lamine Diack Yakaar dans le système politique Sénégalais. Ce parti-cartel est vidé de sa substance et n’a plus de raison d’être dans notre écosystème (Wade a été battu en 2012 et les autres partis au sein de Benno Bokk Lamine Diack Yakaar ont assez soutenu Macky Sall et son parti l’Alliance pour la République, pour le redressement du pays).

 L’œcuménisme se veut maintenant de faire référence à l’auteur du « Capitalisme, Socialisme et Démocratie » Joseph Alois Schumpeter, évoquant le processus de la « destruction créatrice » : Benno Bokk Lamine Diack Yakaar est vieillissant, il faut impérativement le détruire et créer une nouvelle forme organisationnelle. L’innovation est au cœur des régimes démocratiques contemporains. Benno Bokk Lamine Diack Yakaar n’est plus suffisant pour rendre compte de la nouvelle réalité politique qui s’impose au Sénégal. D’une manière factuelle, ce mouvement doit cesser d’exister afin que tous nos concitoyens aient une grille de lecture beaucoup plus claire du jeu politique Sénégalais et surtout de vos fonctions manifestes et latentes en usant du vocable de Robert King Merton. L’intérêt du Sénégal est beaucoup plus important que celui du parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar. Arrêtez de tromper le peuple Sénégalais et inscrivez-vous dans une dynamique d’intérêt général. La loi d’airain de l’oligarchie, le clientélisme, la ploutocratie, … cela suffit. Vous bénéficiez de l’argent du contribuable Sénégalais et des ressources de l’Etat. Alors que votre seul but devrait être de contenir les souffrances des populations. Le parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar tend à créer une situation de blocage au sein même de notre système politique. Cette cartellisation des partis politiques est un danger pour la démocratie Sénégalaise. Pour la bonne et simple raison qu’il n’y a plus d’opposition, ni de compétition. Ce parti-cartel a la propension à établir une entente tacite, intentionnelle entre les partis au sein de Benno Bokk Lamine Diack Yakaar pour se partager les ressources publiques et en conserver le contrôle par tous les moyens possibles. Ceux qui manœuvrent par la ruse et la force (Mahmoud Saleh, Cissé Lo, Aminata Touré,…) pour dissuader le Parti Socialiste à rester ou le Chasser manu militari de cette cartellisation n’ont autre but que de conserver leurs privilèges et jouir de la concupiscence que leur offre l’Etat (NGUR DAFA NEKH). Cette dérive sectaire et la propension à vouloir instaurer un parti unique (le parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar) est un danger pour la démocratie Sénégalaise. Tout le monde sait pertinemment jusqu’où peuvent nous amener les dérives  d’un parti unique. L’exemple du Parti National Fasciste de Benito Amilcare Adréa Mussolini peut nous édifier sur ce point : avec l’affaire Giacomo Matteoti en Juin 1924 en Italie. Actuellement, il n’y a point de parti d’opposition au Sénégal. Il faut savoir ex nihilo, que le Parti Démocratique Sénégalais est un parti mort. Comme un bébé qui vient de naitre, connait l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse et la mort. Le PDS suit exactement cette trajectoire. Le PDS c’est Wade, Wade c’est le PDS. D’ailleurs, lorsque Wade s’absente du territoire, le PDS est constamment en deuil. Le PDS ne se remettra plus jamais de ses cendres. Le jour où ils évoqueront la question à géométrie variable qu’est le leadership, alors nous assisterons à un Tsunami politique au Sénégal. En effet, l’implosion du parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar est nécessaire pour que naisse enfin un vrai parti politique, pouvant rivaliser avec le parti au pouvoir, l’APR. La pierre angulaire de toutes les grandes démocraties du monde est l’émergence claire et soutenue de deux grands partis politiques. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans l’échiquier politique du Sénégal. Désormais, il est temps de laisser Macky Sall gouverner seul, avec son parti politique l’APR. Dans le but de voir ce dont il est capable de faire seul, sans les autres partis politiques (KOUYE DAFAYE WÉSSOU MBOTÉ). Pour cela il faudrait que le PS se démarque totalement de ce parti-cartel Benno Bokk Lamine Diack Yakaar. Force est de savoir, qu’il est d’une illusion, un artefact voire même inacceptable qu’un grand parti politique comme le PS se réfugie derrière Macky Sall et s’inscrit dans une perspective de spectateur impartial dans l’arène politique Sénégalaise. IL est anormal, impensable, que des personnalités politiques de la taille de Khalifa Sall, Aissata Tall Sall, Tanor Dieng,… s’inscrivent dans une dynamique de suivistes, adhérant au conformisme qui règne au sein du parti-cartel, Benno Bokk Lamine Diack Yakaar. Ces mammouths politiques doivent strictement être des acteurs de la vie politique, qui dénoncent pour l’intérêt du peuple Sénégalais. Les Sénégalais ont besoin de vous, pour relever le défi qu’est le redressement du pays. A vous maintenant de démontrer et de prouver que vous êtes là, pour le peuple Sénégalais. Une élection présidentielle ne se prépare pas en une année. Nous savons tous que le long terme est un mauvais guide pour les affaires politiques. Puisqu’à long terme, nous serons tous morts. Il ne faut surtout pas compter sur le temps pour l’accès et la reconquête du pouvoir. Il faut donc agir maintenant, sans attendre un iota. 2017 c’est maintenant, si le parti socialiste a vocation à reconquérir le pouvoir. In fine, il est fort important de signifier aux membres et surtout à la jeunesse du parti socialiste que nier 2017 c’est maintenant, reviendrait à nier ce qu’était le racisme dans le système Nazie et le Marxisme dans le régime de Staline.

 

A bon entendeur salut !

NGOM EL HADJI ABASSE

Diplômé en science politique à la faculté de droit et de science politique de Montpellier (France). Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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