Le drame des habitations se trouvant derrière la Cité Tobago et détruites par l’autorité administrative est en passe de… passer par pertes et profits. Jusqu’à présent, la lumière n’a pas été faite sur cette ténébreuse affaire qui a ruiné à jamais nombre de pères et de mères de famille. Pire, les présumés complices de ce crime, cités dans le déplacement du mur de l’aéroport, qui avaient été inculpés et placés sous mandat de dépôt, vaquent tranquillement à leur occupations comme si de rien n’était.
Alioune Badara Seck, Saliou Kébé et consorts sont sortis de prison après 6 mois de détention… sans jugement. Le chef du département Génie civil de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads) et des techniciens de la boîte libres, le préfet, le Directeur de l’Urbanisme et le Directeur régional des impôts et domaines limogés, on se demande qui va payer pour le déplacement du mur de l’aéroport et qui va être condamné pour la destruction des biens des pauvres innocents.
Et pourtant, nos confrères de LIBERATION avaient fait des révélations fracassantes suite à l’enquête de la Section de recherches. Notre confrère CHEIKH MBACKE GUISSE avait révélé que Saliou Kébé a déclaré avoir remis à Alioune Badara Seck la somme de 30 millions pour financer l’opération qui consiste à faire reculer le mur de l’aéroport pour morceler et vendre les terrains dégagés.
Le Directeur de publication de LIBERATION poursuivait : «C’est un certain Youssoupha Ndiaye, bénéficiaire de plusieurs lotissements irréguliers sur le site, qui a mis la main à la poche, à travers une intermédiaire, Fatou Ddiouf Seck, très connue dans le milieu foncier. Cette dernière a également été arrêtée, de même que Youssoupha Ndiaye et d’autres personnes». Toujours selon notre confrère, le Directeur général de l’Anacim ainsi que le Secrétaire général de la Haute autorité de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor avaient été interrogés par les enquêteurs. Les gendarmes voulaient comprendre comment des engins ont pu démolir le mur de l’aéroport avant qu’on érige un autre mur sans qu’aucune autorité ne soit au courant. Surtout que ces engins viennent du côté de l’aéroport.
source:http://www.leral.net/Destruction-des-habitations-derriere-la-Cite-Tobago-Les-presumes-auteurs-libres-un-crime-sans-criminel_a176533.html