1 - Je ne suis actionnaire d’aucune société ayant été active, ou encore active, dans la promotion, la recherche, la production ou la distribution d’hydrocarbures au Sénégal ou à l’étranger. J’ai déjà déclaré que mon seul lien avec Petro Tim Sénégal est un lien contractuel par lequel j’ai été mandaté pour créer au Sénégal cette société, filiale à 100% de la société Petro Tim Limited. Malgré la production de l’acte de création de Petro Tim Sénégal, acte mentionnant mon statut de gérant et précisant que l’actionnaire unique est Petro Tim Limited, mes accusateurs continuent à insinuer que cette société m’appartiendrait et que donc je détiens « des parts dans le pétrole du Sénégal ». Ce qui, je le répète, est totalement faux. Maître Moussa Mbacké, notaire à Dakar, ayant procédé à la création de ladite société, pourrait apporter des éclairages à ce sujet. N’étant donc pas actionnaire, je ne vois pas comment je pourrai disposer de 30% des parts des blocs Saint-Louis et Kayar Offshore Profond. Je rappelle que la création de Petro Tim Sénégal répond à l’exigence faite par le Code pétrolier, aux détenteurs de permis de recherche, d’établir un bureau de représentation au Sénégal.
2- Je déclare sur l’honneur n’avoir bénéficié d’aucune facilité, encore moins d’un privilège dans le cadre des activités professionnelles que j’ai eues au sein de Petro Tim Sénégal, que ce soit de la part du chef de l’Etat ou de la part d’un membre du Gouvernement du Sénégal ou même de la part d’un quelconque haut fonctionnaire. J’invite ceux qui s’y intéressent à procéder à une analyse des contrats liant les différents opérateurs à Petrosen qui, en matière de recherche et de production d’hydrocarbures, agit pour le compte de l’Etat du Sénégal. Cette analyse permettrait de constater que les dispositions contractuelles de Petro Tim Limited, dispositions dont Timis Corporation et ensuite la société Kosmos Energy ont héritées, ne présentent aucune facilité dont ne disposeraient pas les autres compagnies. Au contraire, en tant que gérant, j’ai été souvent confronté à l’intransigeance des responsables de Petrosen, de la direction des hydrocarbures ou du ministère en charge de l'Energie, chaque fois qu’il s’est agi d’évaluer la mise en œuvre des engagements contractuels. Je rappelle que les contrats allouant à Petro Tim Limited les blocs Saint Louis Offshore Profond et Kayar Offshore Profond, ont été signés par le ministre d’Etat Karim Wade et le Président Abdoulaye Wade.
3- Je n’ai aucune dette fiscale. Je déclare régulièrement mes revenus non salariés et je paie mes impôts depuis 2008, car c’est en ce moment que j’ai commencé à disposer de revenus locatifs. Je dois souligner que j’entretiens des échanges épistolaires réguliers avec l’administration fiscale qui ne manque jamais de me rappeler les échéances comme à tout contribuable, et je ne m’en offusque pas. A ce jour donc, j’affirme que je n’ai pas d’arriérés d’impôt que je sache. Du reste, c’est simplement ridicule de déclarer qu’un simple citoyen doit plus de 90 milliards francs Cfa à l’administration fiscale si l’on sait qu’il n’y a aucune société au Sénégal qui paie autant d’impôts. J’ai bien compris que certains entretiennent l’amalgame en me confondant avec les sociétés détentrices des blocs. Du reste, en tant que gérant de Petro Tim Sénégal, j’ai régulièrement communiqué la situation fiscale de l’entreprise à l’administration des impôts qui, pour sa part, n’a aussi jamais manqué de me réclamer des informations complémentaires. A ce jour, je n’ai jamais reçu une notification d’un défaut de la part de Petro Tim Sénégal ou de Timis Corporation, société dont j’ai été le gérant. D’ailleurs, en dehors des charges fiscales liées au fonctionnement du bureau de représentation, Petro Tim Limited et les sociétés qui ont hérité de ses droits et charges par la suite, sont exonérées de tous les impôts et taxes, dans la phase de recherche d’hydrocarbures conformément aux dispositions du Code pétrolier du Sénégal.
4- Je ne suis pas actionnaire de la Banque de Dakar, ni d’aucune société financière enregistrée au Sénégal ou à l’étranger. D’ailleurs, je ne suis actionnaire d’aucune société enregistrée à l’étranger. Je ne détiens pas non plus de compte bancaire actif ou d’aucun autre actif à l’extérieur du Sénégal. Ayant résidé en France entre 2001 et 2005, j’y avais ouvert deux comptes à Bnp Paribas et au Crédit Lyonnais, comptes n’étant plus actifs depuis 2005. De même, mes comptes courants à la Bank Of China, ouverts quand j’étais à l’Ambassade du Sénégal à Pékin, ne sont plus actifs depuis que j’ai quitté ce pays en 2012.
5- Je ne possède pas de compagnie aérienne. J’ai accepté de m’associer avec Monsieur Riaz Barday, Franco-malgache que j’ai connu en 2005, et qui projetait de se servir de Dakar comme plateforme pour ses aéronefs (c’est un professionnel connu dans le monde du travail aérien et notamment dans la location d’aéronefs pour les missions humanitaires, les évacuations sanitaires et la lutte contre les acridiens). Nous avons donc créé la société Sahel Aviation qui devait administrer la flotte de Monsieur Barday sous forme de contrat de gérance ou de location. Le capital de cette Sarl était de 1 million de francs Cfa et j’en détenais 30%. L’autre actionnaire, Monsieur Patrick Corréa, qui est un professionnel du travail aérien et qui m’a été présenté par Riaz Barday, était désigné gérant. Malheureusement, la législation douanière du Sénégal exigeant de déclarer en douane les aéronefs séjournant dans le pays pendant plus de six mois n’était pas favorable au business plan de Sahel aviation. La société était donc vouée à la disparition et je n’ai eu de nouvelle de Sahel aviation, et de Patrick Corréa qu’avec les récentes publications médiatiques m’attribuant une compagnie aérienne dont Monsieur Corréa serait un prête-nom. J’ai demandé à Monsieur Corréa de prendre les dispositions nécessaires pour le transfert de mes parts à son compte puisse que je n’ai jamais eu de nouvelles de cette société depuis sa création.
6- La campagne calomnieuse menée contre ma personne a pour objectif de me confondre avec d’autres « fils de », ou « frères de » qui se seraient enrichis du simple fait de leur parenté avec des« chefs d’Etat ». Cette campagne vise notamment à confondre la gouvernance du Président Macky Sall à celle de ces autres « chefs d’Etat ». D’ailleurs, c’est pour éviter tout amalgame que j’ai accepté de renoncer à ma carrière de Haut fonctionnaire. Je me rends compte aujourd’hui que c’était peine perdue.
Je ne suis pas un homme riche. Mais je remercie Allah. J’ai été Journaliste pigiste, j’ai été Reporter et ensuite Chef de desk avant de passer Grand reporter dans la presse sénégalaise. J’ai été Directeur de la communication de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale. J’ai été Directeur de l’Analyse et des Ressources du Haut Conseil de la République du Sénégal. J’ai été Ministre conseiller et Chef de la mission économique du Sénégal en République Populaire de Chine. Depuis 2012, je gagne un salaire qui est équivalant aux salaires des seniors dans l’industrie minière et pétrolière. Je dispose de biens immobiliers depuis 2008. Mes ressources financières couvrent donc largement mon modeste patrimoine, patrimoine que j’ai communiqué à l’Ofnac et dont la partie la plus significative fait l’objet d’engagements auprès des banques.
Je souligne au passage que du fait des plaintes déposées par des membres de la société civile contre ma personne, j’ai répondu plusieurs fois aux convocations de l’Ofnac et ai répondu à toutes les questions en apportant chaque fois la documentation prouvant la véracité de mes déclarations. Monsieur Frank Timis, patron de Timis Corporation, a aussi répondu aux questions de l’Ofnac.
7- J’ai le droit de travailler, de gagner ma vie afin d’entretenir ma famille, d’aider mes proches et de prendre en charge mes activités sociales et politiques. Je suis politiquement actif depuis l’âge de 12 ans et je travaille depuis l’âge de 14 ans. J’ai travaillé comme marchand ambulant, sillonnant pendant mes vacances scolaires les marchés Ndiobènetaye et Diameguène. J’ai travaillé comme balayeur sur la route nationale pour subvenir à mes besoins d’étudiants. J’ai travaillé pour le compte de mon parti – And-Jëf, acceptant de gagner 25.000 francs Cfa par mois. Aujourd’hui, je travaille à mobiliser des investissements privés pour mon pays et je n’ai pas de complexe à gagner légalement ma vie en faisant gagner mon pays. Certes, le Président Macky Sall est mon frère, il m’a aussi encadré et soutenu quand il le fallait. Il est aussi mon leader politique et je m’inspire en permanence de ses vertus : de son courage, de son endurance, de son honnêteté et de son patriotisme. Mais moi, je suis Aliou Sall.
Aliou Sall, maire de Guédiawaye, président de l’Association des Maires du Sénégal
2- Je déclare sur l’honneur n’avoir bénéficié d’aucune facilité, encore moins d’un privilège dans le cadre des activités professionnelles que j’ai eues au sein de Petro Tim Sénégal, que ce soit de la part du chef de l’Etat ou de la part d’un membre du Gouvernement du Sénégal ou même de la part d’un quelconque haut fonctionnaire. J’invite ceux qui s’y intéressent à procéder à une analyse des contrats liant les différents opérateurs à Petrosen qui, en matière de recherche et de production d’hydrocarbures, agit pour le compte de l’Etat du Sénégal. Cette analyse permettrait de constater que les dispositions contractuelles de Petro Tim Limited, dispositions dont Timis Corporation et ensuite la société Kosmos Energy ont héritées, ne présentent aucune facilité dont ne disposeraient pas les autres compagnies. Au contraire, en tant que gérant, j’ai été souvent confronté à l’intransigeance des responsables de Petrosen, de la direction des hydrocarbures ou du ministère en charge de l'Energie, chaque fois qu’il s’est agi d’évaluer la mise en œuvre des engagements contractuels. Je rappelle que les contrats allouant à Petro Tim Limited les blocs Saint Louis Offshore Profond et Kayar Offshore Profond, ont été signés par le ministre d’Etat Karim Wade et le Président Abdoulaye Wade.
3- Je n’ai aucune dette fiscale. Je déclare régulièrement mes revenus non salariés et je paie mes impôts depuis 2008, car c’est en ce moment que j’ai commencé à disposer de revenus locatifs. Je dois souligner que j’entretiens des échanges épistolaires réguliers avec l’administration fiscale qui ne manque jamais de me rappeler les échéances comme à tout contribuable, et je ne m’en offusque pas. A ce jour donc, j’affirme que je n’ai pas d’arriérés d’impôt que je sache. Du reste, c’est simplement ridicule de déclarer qu’un simple citoyen doit plus de 90 milliards francs Cfa à l’administration fiscale si l’on sait qu’il n’y a aucune société au Sénégal qui paie autant d’impôts. J’ai bien compris que certains entretiennent l’amalgame en me confondant avec les sociétés détentrices des blocs. Du reste, en tant que gérant de Petro Tim Sénégal, j’ai régulièrement communiqué la situation fiscale de l’entreprise à l’administration des impôts qui, pour sa part, n’a aussi jamais manqué de me réclamer des informations complémentaires. A ce jour, je n’ai jamais reçu une notification d’un défaut de la part de Petro Tim Sénégal ou de Timis Corporation, société dont j’ai été le gérant. D’ailleurs, en dehors des charges fiscales liées au fonctionnement du bureau de représentation, Petro Tim Limited et les sociétés qui ont hérité de ses droits et charges par la suite, sont exonérées de tous les impôts et taxes, dans la phase de recherche d’hydrocarbures conformément aux dispositions du Code pétrolier du Sénégal.
4- Je ne suis pas actionnaire de la Banque de Dakar, ni d’aucune société financière enregistrée au Sénégal ou à l’étranger. D’ailleurs, je ne suis actionnaire d’aucune société enregistrée à l’étranger. Je ne détiens pas non plus de compte bancaire actif ou d’aucun autre actif à l’extérieur du Sénégal. Ayant résidé en France entre 2001 et 2005, j’y avais ouvert deux comptes à Bnp Paribas et au Crédit Lyonnais, comptes n’étant plus actifs depuis 2005. De même, mes comptes courants à la Bank Of China, ouverts quand j’étais à l’Ambassade du Sénégal à Pékin, ne sont plus actifs depuis que j’ai quitté ce pays en 2012.
5- Je ne possède pas de compagnie aérienne. J’ai accepté de m’associer avec Monsieur Riaz Barday, Franco-malgache que j’ai connu en 2005, et qui projetait de se servir de Dakar comme plateforme pour ses aéronefs (c’est un professionnel connu dans le monde du travail aérien et notamment dans la location d’aéronefs pour les missions humanitaires, les évacuations sanitaires et la lutte contre les acridiens). Nous avons donc créé la société Sahel Aviation qui devait administrer la flotte de Monsieur Barday sous forme de contrat de gérance ou de location. Le capital de cette Sarl était de 1 million de francs Cfa et j’en détenais 30%. L’autre actionnaire, Monsieur Patrick Corréa, qui est un professionnel du travail aérien et qui m’a été présenté par Riaz Barday, était désigné gérant. Malheureusement, la législation douanière du Sénégal exigeant de déclarer en douane les aéronefs séjournant dans le pays pendant plus de six mois n’était pas favorable au business plan de Sahel aviation. La société était donc vouée à la disparition et je n’ai eu de nouvelle de Sahel aviation, et de Patrick Corréa qu’avec les récentes publications médiatiques m’attribuant une compagnie aérienne dont Monsieur Corréa serait un prête-nom. J’ai demandé à Monsieur Corréa de prendre les dispositions nécessaires pour le transfert de mes parts à son compte puisse que je n’ai jamais eu de nouvelles de cette société depuis sa création.
6- La campagne calomnieuse menée contre ma personne a pour objectif de me confondre avec d’autres « fils de », ou « frères de » qui se seraient enrichis du simple fait de leur parenté avec des« chefs d’Etat ». Cette campagne vise notamment à confondre la gouvernance du Président Macky Sall à celle de ces autres « chefs d’Etat ». D’ailleurs, c’est pour éviter tout amalgame que j’ai accepté de renoncer à ma carrière de Haut fonctionnaire. Je me rends compte aujourd’hui que c’était peine perdue.
Je ne suis pas un homme riche. Mais je remercie Allah. J’ai été Journaliste pigiste, j’ai été Reporter et ensuite Chef de desk avant de passer Grand reporter dans la presse sénégalaise. J’ai été Directeur de la communication de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale. J’ai été Directeur de l’Analyse et des Ressources du Haut Conseil de la République du Sénégal. J’ai été Ministre conseiller et Chef de la mission économique du Sénégal en République Populaire de Chine. Depuis 2012, je gagne un salaire qui est équivalant aux salaires des seniors dans l’industrie minière et pétrolière. Je dispose de biens immobiliers depuis 2008. Mes ressources financières couvrent donc largement mon modeste patrimoine, patrimoine que j’ai communiqué à l’Ofnac et dont la partie la plus significative fait l’objet d’engagements auprès des banques.
Je souligne au passage que du fait des plaintes déposées par des membres de la société civile contre ma personne, j’ai répondu plusieurs fois aux convocations de l’Ofnac et ai répondu à toutes les questions en apportant chaque fois la documentation prouvant la véracité de mes déclarations. Monsieur Frank Timis, patron de Timis Corporation, a aussi répondu aux questions de l’Ofnac.
7- J’ai le droit de travailler, de gagner ma vie afin d’entretenir ma famille, d’aider mes proches et de prendre en charge mes activités sociales et politiques. Je suis politiquement actif depuis l’âge de 12 ans et je travaille depuis l’âge de 14 ans. J’ai travaillé comme marchand ambulant, sillonnant pendant mes vacances scolaires les marchés Ndiobènetaye et Diameguène. J’ai travaillé comme balayeur sur la route nationale pour subvenir à mes besoins d’étudiants. J’ai travaillé pour le compte de mon parti – And-Jëf, acceptant de gagner 25.000 francs Cfa par mois. Aujourd’hui, je travaille à mobiliser des investissements privés pour mon pays et je n’ai pas de complexe à gagner légalement ma vie en faisant gagner mon pays. Certes, le Président Macky Sall est mon frère, il m’a aussi encadré et soutenu quand il le fallait. Il est aussi mon leader politique et je m’inspire en permanence de ses vertus : de son courage, de son endurance, de son honnêteté et de son patriotisme. Mais moi, je suis Aliou Sall.
Aliou Sall, maire de Guédiawaye, président de l’Association des Maires du Sénégal
- Master d’administration publique de l’Ecole nationale d’administration (ENA) de France
- Master en Planification des projets de développement, du Centre d’études financières, économiques et bancaires (CEFEB) de Marseille
- Master en Finances publiques de l’Institut supérieur de finances (ISF) de Dakar
- Maîtrise en communication du Centre d’études des sciences et techniques de l’information(CESTI) de Dakar
- Certificat de Banque et Finance de l’institut Beta Finance de Dakar
- Certificat en leadership international de l’université Georgetown de Washingto
http://www.leral.net/Aliou-Sall-Qu-Ousmane-Sonko-explique-aux-Senegalais-l-origine-de-son-patrimoine-2eme-partie-wolof_a178784.html