Tariq Ramadan a déposé trois plaintes vendredi dernier pour "dénonciation calomnieuse" et "dénonciation d'une infraction imaginaire" contre ses accusatrices, Henda Ayari, Christelle et Mounia Rabbouj.
La contre-attaque de Tariq Ramadan. L'islamologue, mis en examen pour viols dans deux dossiers toujours en cours d'instruction, a porté plainte vendredi dernier contre ses trois accusatrices, Henda Ayari, Christelle* et Mounia Rabbouj. Les procédures visent des faits de "dénonciation calomnieuse" et "dénonciation d'une infraction imaginaire", a-t-on appris confirmant une information de RTL.
Pour motiver ces trois plaintes, l'avocat de Tariq Ramadan s'appuie sur les résultats provisoires de l'enquête provisoires de l'enquête menée par la police judiciaire parisienne. Dans leurs procès-verbaux édité fin novembre, les enquêteurs de la Brigade Criminelle notent que les déclarations de Christelle sont "surprenantes et fluctuantes". Ils se sont penchés sur des SMS envoyés en 2009 par cette femme. Dans l'un d'eux, elle écrit: "Ta peau me manque. Tu m'as manqué dès que j'ai passé la porte."
En octobre dernier, Tariq Ramadan avait d'ailleurs reconnu avoir eu des relations sexuelles consenties avec cette femme. "C'est des coups, des violences sexuelles, des mots ignobles, d'une vulgarité sans nom. Je hurlais au secours, je hurlais 'non' et plus je hurlais, plus il cognait", a-t-elle témoigné sur BFMTV en novembre dernier.
A l'époque, les avocats de Christelle avaient répondu que c'est une situation d'emprise qui avait conduit leur cliente à continuer à envoyer ces SMS à Tariq Ramadan.
* Prénom modifié.