La Banque africaine de développement apporte 165 millions de dollars pour réaliser la phase 1 du projet de construction du corridor économique transnational République Démocratique du Congo–Angola
Ce projet transformateur consiste, pour la RDC, à bitumer la route Mbuji-Mayi Kananga Kalambambuji - longue de 385 kilomètres - et à aménager et équiper le poste frontalier de Kalambambuji
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 2 décembre 2022/ -- Les Conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) ont donné leur feu vert, le 23 novembre 2022, à Abidjan, pour le déblocage de 165 millions de dollars américains pour réaliser la phase 1 du Projet de construction du corridor économique transnational RD Congo–Angola.
Ce projet transformateur consiste principalement, pour la République démocratique du Congo (RDC), à bitumer la route Mbuji-Mayi‑Kananga‑ Kalambambuji - longue de 385 kilomètres - et à aménager et équiper le poste frontalier de Kalambambuji. Pour l’Angola, il s’agit de bitumer la route Dundo‑Shikolondo - 90 kilomètres- et d’aménager et équiper le poste frontalier de Shikolondo. Un pont sera construit sur la rivière Kasaï qui constitue une frontière naturelle entre les deux pays. La réalisation du projet permettra d’assurer, de façon permanente, le franchissement de la rivière Kasaï, ce qui sera décisif dans le développement de l’interconnexion des réseaux routiers régionaux entre la RDC et l’Angola et le renforcement de l’intégration régionale en Afrique centrale.
« Les interventions de la Banque en RDC et en Angola ont porté sur l’investissement, les produits de la connaissance, le dialogue sur les politiques et l’assistance technique. La conception de ce projet a tenu compte de l’expérience spécifique de la Banque dans ces pays, ainsi que de sa vaste expérience dans des projets similaires réalisés ailleurs sur le continent », a déclaré le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale Serges N’Guessan.
« Le principal défi que ce projet tente de résoudre reste le développement des échanges commerciaux entre la RDC et l’Angola à travers l’aménagement d’un corridor routier d’environ 500 kilomètres entre le pôle économique de Mbuji-Mayi et la ville angolaise de Dundo en passant par les villes frontalières de Kalamba-Mbuji (RDC) et Shikolondo (Angola) », a ajouté M. N’Guessan.
Le coût estimatif total de l’ensemble du projet est de 614,33 millions de dollars. Pour la phase 1, objet de la décision du Conseil d’administration, il est estimé à 179,78 millions de dollars. Cette phase 1 est financée à hauteur de 165 millions de dollars (91,78% du coût total) par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, 1,58 millions de dollars (0,88%) par le NEPAD-IPPF et 13,2 millions de dollars (7,34%) complétés par le gouvernement de la RDC.
L’objectif du projet est de contribuer à améliorer le système de transport routier inter-État, à faciliter et fluidifier les mouvements des populations et à promouvoir les échanges commerciaux intrarégionaux en Afrique centrale et australe. Il s’agit précisément d’améliorer le niveau de service de la chaîne logistique de transport routier sur la route Mbuji-Mayi‑Kananga‑ Kalambambuji (RDC) – Shikolondo‑Dundo (Angola), ainsi que les conditions de vie des populations de la zone.
Pour la RDC, le bitumage de cette route va contribuer à améliorer les services de transport et, en particulier, faciliter le commerce dans la zone du projet qui, à son tour, va soutenir les activités économiques locales comme l’agriculture, la pêche et le tourisme. Il va y avoir de considérables impacts positifs sur le développement de la zone centre de la RDC, actuellement fortement enclavée, en lui offrant l’accès aux ports angolais de Lobito, Luanda, voire Soyo sur l’océan Atlantique. En effet, les ports maritimes internationaux des pays côtiers voisins, constituent les principales voies d’entrée et de sortie de toutes les marchandises importées et exportées de la RDC.
Pour l’Angola, le projet va améliorer les services de transport dans les zones confrontées à des problèmes de mobilité, en particulier le nord du pays, dont la province de Luanda-Norte.
La RDC et l’Angola appartiennent tous deux à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Et le bitumage des routes dans le cadre du projet va stimuler l’intégration et la coopération sous-régionale. Il va permettre une circulation fluide entre la région centrale de la RDC et l’Angola, et réduire de façon exponentielle les temps de trajet, stimuler les échanges commerciaux transfrontaliers et sous-régionaux et rapprocher des communautés. De plus, le bitumage de ces routes va contribuer à désenclaver les zones rurales, tout en améliorant le niveau et la qualité du service le long des routes.
La construction des postes frontaliers va réduire la durée des formalités douanières, renforçant ainsi les possibilités d’accroître les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.
La Banque intervient déjà dans le secteur des transports en RDC, en particulier dans la zone centre à travers un ambitieux programme d’investissement qui comprend plusieurs projets dont le montant global s’élève à plus de 448,8 millions de dollars.
Ce projet transformateur consiste principalement, pour la République démocratique du Congo (RDC), à bitumer la route Mbuji-Mayi‑Kananga‑
« Les interventions de la Banque en RDC et en Angola ont porté sur l’investissement, les produits de la connaissance, le dialogue sur les politiques et l’assistance technique. La conception de ce projet a tenu compte de l’expérience spécifique de la Banque dans ces pays, ainsi que de sa vaste expérience dans des projets similaires réalisés ailleurs sur le continent », a déclaré le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale Serges N’Guessan.
« Le principal défi que ce projet tente de résoudre reste le développement des échanges commerciaux entre la RDC et l’Angola à travers l’aménagement d’un corridor routier d’environ 500 kilomètres entre le pôle économique de Mbuji-Mayi et la ville angolaise de Dundo en passant par les villes frontalières de Kalamba-Mbuji (RDC) et Shikolondo (Angola) », a ajouté M. N’Guessan.
Le coût estimatif total de l’ensemble du projet est de 614,33 millions de dollars. Pour la phase 1, objet de la décision du Conseil d’administration, il est estimé à 179,78 millions de dollars. Cette phase 1 est financée à hauteur de 165 millions de dollars (91,78% du coût total) par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque, 1,58 millions de dollars (0,88%) par le NEPAD-IPPF et 13,2 millions de dollars (7,34%) complétés par le gouvernement de la RDC.
L’objectif du projet est de contribuer à améliorer le système de transport routier inter-État, à faciliter et fluidifier les mouvements des populations et à promouvoir les échanges commerciaux intrarégionaux en Afrique centrale et australe. Il s’agit précisément d’améliorer le niveau de service de la chaîne logistique de transport routier sur la route Mbuji-Mayi‑Kananga‑
Pour la RDC, le bitumage de cette route va contribuer à améliorer les services de transport et, en particulier, faciliter le commerce dans la zone du projet qui, à son tour, va soutenir les activités économiques locales comme l’agriculture, la pêche et le tourisme. Il va y avoir de considérables impacts positifs sur le développement de la zone centre de la RDC, actuellement fortement enclavée, en lui offrant l’accès aux ports angolais de Lobito, Luanda, voire Soyo sur l’océan Atlantique. En effet, les ports maritimes internationaux des pays côtiers voisins, constituent les principales voies d’entrée et de sortie de toutes les marchandises importées et exportées de la RDC.
Pour l’Angola, le projet va améliorer les services de transport dans les zones confrontées à des problèmes de mobilité, en particulier le nord du pays, dont la province de Luanda-Norte.
La RDC et l’Angola appartiennent tous deux à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Et le bitumage des routes dans le cadre du projet va stimuler l’intégration et la coopération sous-régionale. Il va permettre une circulation fluide entre la région centrale de la RDC et l’Angola, et réduire de façon exponentielle les temps de trajet, stimuler les échanges commerciaux transfrontaliers et sous-régionaux et rapprocher des communautés. De plus, le bitumage de ces routes va contribuer à désenclaver les zones rurales, tout en améliorant le niveau et la qualité du service le long des routes.
La construction des postes frontaliers va réduire la durée des formalités douanières, renforçant ainsi les possibilités d’accroître les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.
La Banque intervient déjà dans le secteur des transports en RDC, en particulier dans la zone centre à travers un ambitieux programme d’investissement qui comprend plusieurs projets dont le montant global s’élève à plus de 448,8 millions de dollars.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).