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Sam, Nov

[Vidéo] LIMOGEAGE DES BANQUIERS ABDOUL MBAYE (EX PM) ET AMADOU KANE- Quand le temps donne raison à Idrissa Seck

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by SENETOILE NEWS, 11 years ago
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iGFM (Dakar) Le 25 mars 2013, Idrissa Seck faisait face aux journalistes de la Rfm. Les échanges portaient sur les résultats d’une gestion au terme d’une année de gouvernance, sous Macky Sall. Le fait marquant aura été les larmes d’un Idrissa Seck qui se disait meurtri par ce qu'il a du endurer durant sa trajectoire politique. Il répondait à la question de Alassane Samba Diop, relative à sa supposée inaccessibilité. L’opinion était très partagée sur le bien-fondé de séquence de l’interview. Mise en scène aux fins communicationnelles. Idrissa Seck alors assez faiblement adopté par une partie de cette opinion, avait la lourde tâche de restaurer son image bien entamée par un ego jugé mal placé. Et puis séquence émotionnelle mais soutenue par une forte marque de sincérité pour d’autres. Mais au-delà de ces appréciations d’ordre cognitif, un passage passé sous silence lors de cette sortie du président du parti « Rewmi », vient d’être rattrapé par les derniers développements de l’actualité gouvernementale. Idrissa Seck qui revendique tout naturellement sa liberté de ton avait vertement tancé la gestion de Macky Sall, au terme d’une année de présidence. Pour rappel, Idrissa Seck qui était l’invité du groupe Futurs Médias le 25 mars dernier, à l’an 1 du pouvoir de Macky Sall, avait déclaré que « son bilan n’est pas fameux ». Il s’était aussi attaqué au chef du gouvernement d’alors, en l’occurrence Abdoul Mbaye, arguant que « c’est un banquier qui ne maîtrise pas les finances publiques », tout comme le ministre de l’économie et des finances, Amadou Kane. Inutile de préciser sa pensée. Nul doute que le président du parti « Rewmi » établissait un rapport entre « le bilan pas fameux » de l’an 1 de l’ère Macky et le choix d’un couple de « banquiers » qui ont pour rôle essentiel de « garder de l’argent ». On aurait fait un meilleur casting que de choisir des financiers dont la vocation est d’ « aller chercher de l’argent pour le dépenser tout de suite et régler les problèmes des Sénégalais.» A ces interpellations, le président de la république avait répondu qu’il « n’accordait aucune importance » et qu’ « Idrissa Seck était libre de critiquer, on est en démocratie ». Seulement, le récent limogeage de ces deux banquiers (Abdoul Mbaye et Amadou Kane) semble renvoyer à une vérité historique qui place Idrissa Seck aujourd’hui sur le piédestal de la raison. Daniel DIOUF source: GFM.SN (FUTURS MEDIAS)