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Abdoulaye Baldé : « Je n'ai pas les moyens pour faire face à Macky Sall »
Le président de l'Ucs, Abdoulaye Baldé est revenu sur les raisons qui ont motivé sa décision de se rallier à Benno bokk yaakaar.
Révélations du procureur sur la tuerie de Boffa-Bayotte «l’attaque a été planifiée et exécutée par et sous les ordres d’un lieutenant d’une faction…»
Le Procureur de la République et le patron des enquêteurs lèvent un pan du mystère qui entourait jusque-là l’affaire de la tuerie de Boffa-Bayotte. «L’attaque du 06 janvier a été planifiée et exécutée par une personne. L’opération a été menée par des hommes de la localité, sous les ordres d’un lieutenant d'une faction qui s’est déplacé spécialement pour l’exécution de la tâche», a révélé, hier jeudi, le Procureur près le Tribunal de grande instance de Ziguinchor, Alioune Abdoulaye Sylla, lors d’un point de presse conjoint avec la Gendarmerie tenu dans la capitale du Sud. Si la synthèse des informations recueillies a vite mené vers des pistes qui convergent toutes vers des personnes de la localité et vers un cantonnement, le chef de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, le lieutenant-colonel Issa Diack est formel: «des preuves tangibles et avérées attestent de l’implication directe des personnes qui ont été arrêtées…»
Le Pr Mamadou Diouf de l’université Columbia aux États-Unis sur la crise casamançaise «si l’option militaire était gagnante, ...»
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 janvier, le professeur Mamadou Diouf s’est démarqué d’une solution militaire dans le règlement du conflit Casamançais. Analysant la tuerie de Boffa, l’enseignant d’histoire à l’Université Columbia aux États-Unis a invité l’Etat à privilégier « l’opération policière qui est beaucoup moins brutale et prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté afin de ne pas déborder» Le professeur Mamadou Diouf est formel.
Impact de la tuerie de Boffa sur le processus de paix et regain de tension en Casamance la société civile locale calme le jeu
Les responsables de l’Église catholique ne sont pas les seuls à s’inquiéter de la situation qui prévaut actuellement en Casamance, à la suite de la tuerie survenue dans la forêt de Boffa-Bayotte, le samedi 6 janvier dernier. Interpellés hier, lundi 15 janvier, sur les risques de voir les cinq (05) ans d’accalmie remis en cause par la traque des auteurs de cette tuerie lancée par l’armée sénégalaise et la menace d’une reprise des hostilités armées annoncée par «Atika», l’aile combattante du Mfdc dirigée par César Atoute Badiate, les acteurs de la société civile au niveau local sont unanimes pour appeler l’Etat et le Mfdc à la retenue et à la sauvegarde du processus de paix en cours. MME ALIMATOU SOUARÉ, PRÉSIDENTE DE L’ONG KAGAMEN : «On doit tout faire pour éviter que cette situation ne nous ramène à la case de départ»
Sénégal: opération ratissage en Casamance après la tuerie de Boffa Bayotte
La gendarmerie sénégalaise a arrêté 22 personnes dans l'enquête sur le massacre de 14 coupeurs de bois en Casamance, région forestière du sud du Sénégal, la semaine dernière, selon un communiqué publié dimanche. Il s'agit des premières arrestations annoncées depuis cette tuerie, le 6 janvier dans la forêt protégée de Boffa-Bayotte, proche de Ziguinchor, principale ville de cette région agricole et touristique bordée au nord par la Gambie et au sud par la Guinée-Bissau.
Abdou Elinkine Diatta: "Je demande à l'Etat de poursuivre Atépa et Cie, c'est eux, les commanditaires"
Après le communiqué de presse, le Collectif des cadres de la Casamance a tenu une conférence de presse hier pour condamner à nouveau l’attaque de Boffa Bayottes. Devant les journalistes, Pierre Goudiaby Atépa, président de cette structure a accusé l’une des factions du mouvement séparatiste de la Casamance, d’être derrière le massacre de samedi dernier. Abdou Elinkine Diatta, l’ancien porte-parole du maquis, n’a pas passée sous silence cette sortie.
Attaque armée à Ziguinchor : le président Macky Sall aux forces de défense et de sécurité « que force reste à la loi… que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice»
Informé de l’attaque armée contre des civiles dans la forêt de Brofaye, le Chef de l'Etat, Macky Sall, Chef suprême des Armées, a immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité qui s’est réuni avant-hier, samedi 6 janvier 2018, au Palais de la République, informe un communiqué du gouvernement. Selon la source, «le Chef de l'Etat a déjà instruit les Forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la Loi. Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice.»
Horreur à Ziguinchor - carnage dans la forêt de bayotte 13 personnes froidement exécutées par des bandes armées
13 morts et 7 blesses, tous des exploitants forestiers, coupeurs de bois; c’est le triste bilan d’un «carnage» survenu, avant-hier samedi, dans la forêt de «Bayotte» et perpétré par une quinzaine d’individus lourdement armés. A la recherche de bois dans cette forêt, ces coupeurs de bois ont été arrêtés, rassemblés puis froidement abattus par des hommes armés qui se sont fondu dans la nature. L’armée, fortement déployée sur les lieux, a aussitôt enclenché la traque aux auteurs encore non identifiés de ce carnage qui a fini par plonger la région dans la tristesse et la consternation. Le seul journaliste-reporté présent sur les lieux, Ignace Ndeye de Sud Fm, (Groupe Sud Communication) retrace le film horrible de ce drame. C’est un véritable carnage qui est survenu avant-hier, samedi 6 janvier dans la forêt de «Bayotte», vers Bofa, lorsque des individus lourdement armés ont froidement exécuté des exploitants forestiers, tuant 13 personnes et blessant 7 autres qui seront évacués à l’hôpital régional de Ziguinchor. Images insoutenables de l’évacuation des corps à bord de charrettes jusqu’à Brofaye Baïnouk. Des corps criblés de balles, des corps calcinés de ces coupeurs de bois dont certains ont été égorgés, ont été d’abord acheminé à Brofaye Baïnouk, à quelques encablures de Mpack, village frontalier avec la Guinée-Bissau.
Laser du lundi : L’accalmie cache les micmacs en Casamance (Par Babacar Justin Ndiaye)
Les dernières heures de décembre 2014 – trente-deuxième anniversaire de l’ouverture des hostilités en Casamance – vont-elles hâter le crépuscule de la crise et, par incidence, précipiter l’aube d’une paix définitive en 2015 ? Voilà une interrogation qui renferme un vœu ardent, profond et partagé. Un vif souhait qui se délite, malheureusement, au vu et au contact d’une conjoncture calme en trompe-l’œil, mais viciée par des grenouillages et des micmacs tous azimuts.
Abdoulaye Fall et ses rapports avec la rébellion casamançaise : Les haut faits d’un Général
Le dossier casamançais fait à n’en pas douter des heureux. Il y en a qui s’enrichissent avec cette crise au Sud du pays et ce ne sont pas seulement ces gens estampillés «Messieurs Casamance». Même parmi nos vaillants chefs des cantonnements militaires, il y en a qui sont cités parmi ceux qui profitent du conflit. Le Colonel Abdoulaye Aziz Ndaw a peut-être occulté certains faits dans son livre, mais des proches du maquis refusent d’oublier. Et, ils ont saisi Le Quotidien, pour rappeler des épisodes dans ce long métrage qu’est la crise en Casamance.
Le conflit casamançais n’en finira certainement jamais de nous livrer ses secrets les plus inédits au fil du temps.