Hier, en conférence de presse, l’artiste dit avoir tout de même profité de cette pause pour s’orienter vers d’autres horizons musicaux et du coup, enrichir son corpus musical. « Fallou Folk », album sorti en 2012, était le résultat d’une initiative qui se voulait de revisiter d’autres genres musicaux. D’ailleurs, ce genre, le Folk, en l’occurrence, méconnu de la plupart de son public lui avait valu la réputation d’avoir abandonné le « Mbalax », registre dans lequel il a toujours évolué. « Ceci est un mauvais procès », assure l’artiste. « En réalité,  je n’ai jamais affirmé que j’allais arrêter de jouer du Mbalax. Seulement, en tant qu’artiste,  j’ai senti le besoin de revisiter d’autres genres, histoire d’enrichir mon répertoire », défend-il. Fallou, qui a partagé la scène avec la nouvelle et l’ancienne génération, pourrait dès lors être surnommé  « le pont des générations ».  Fidèle à une réputation « d’ambianceur » qui lui colle à la peau, Fallou n’envisage pas de se départir  de cette appellation. Il promet, en effet, du Mbalax pur et dur, rythmé dans des sonorités et danses typiquement sénégalaises. « Mome vent » comporte six titres inédits et deux réinterprétations « Ma Fiit et Allal ». Fallou Dieng y  aborde des sujets comme la pauvreté, le civisme et le comportement de l’individu dans la société.

Autre aspect qui lui tient à cœur, le chanteur n’a pas manqué de rendre un énième hommage à son guide religieux. « C’est une promesse que j’avais faite à mon père, de toujours chanter mon guide religieux dans mes albums. Celui-ci ne fait pas exception à la règle », lance- t-il. Auteur, compositeur, interprète, Fallou Dieng compte à son actif 25 albums soient plus de 200 morceaux réalisés.