NOTE DE L’ÉDITEUR - MERCI !
Trois bougies seulement, le chemin vient à peine de commencer pour EnQuête, né un certain 7 juin 2011. Comment ne pas penser au commencement si difficile, mais si passionnant, entre Mermoz, les Almadies aux Résidences Madamel et Point E. Après trois ans d’existence, le 896e numéro, nous nous arrêtons le temps d’un numéro, pour vous dire : MERCI. Merci à vous lecteurs de nous avoir fait confiance pendant trois bonnes années. Nous tentons encore de rester fidèle à notre credo qui est de bien informer. MERCI, vous les annonceurs, pour nous accorder votre confiance en nous choisissant pour votre publicité. Merci aux distributeurs, nombreux qui vivent sans doute de nos produits, mais sans qui nous fermerions boutique. MERCI à toutes les équipes d’EnQuête : la Rédaction le Service commercial, la Distribution, la Sécurité et à tous ceux qui ont participé à l’aventure. Nous osons espérer que le pacte de confiance qui nous lie sera renouvelé, pas seulement en le déclamant, mais en l’expérimentant au quotidien. Vivement d’autres anniversaires avec vous. Dans le professionnalisme et la liberté. MERCI !
La Une d'Enquêteplus - Sénégal - Établissement supérieur d’enseignement privé : la grosse arnaque
Écrit par SENETOILE NEWS
FINANCE ISLAMIQUE - L’Etat lève 100 milliards de F Cfa via MERCI ! les fonds “Sukuks”
Pour la première fois de son histoire, l’Etat du Sénégal va lever un emprunt obligataire de 100 milliards de F Cfa sur le marché monétaire de l’Uemoa, mais selon les canons de la finance islamique qui, comme prévu par la religion, abhorre les taux d’intérêt, mais exige toutefois des garanties. Les grands argentiers de l’Etat viennent de visiter la nouvelle forme la plus courue de recherche de financements. Et c’est la première fois qu’un pays au sud du Sahara engage une telle initiative, avec de réelles perspectives de succès ; et selon nos sources, cette initiative sénégalaise pourrait faire des émules. Il s’agit d’une obligation de titres obligataires islamiques appelés “Sukuks”. Les fonds prévus dans le cadre de cet emprunt sont disponibles dans un mois. Le ministre délégué en charge du Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, se trouve en ce moment en Arabie Saoudite, en compagnie du Directeur général du Trésor et du Directeur de la Dette pour rencontrer les investisseurs au siège de la Banque islamique de développement (BID). Il a, à ce propos, expliqué que sa présence à Djeddah ‘’montre à suffisance l’importance que le gouvernement (ndlr, du Sénégal) accorde à ce projet qui, au-delà du Sénégal, va transformer le marché des capitaux dans la zone de l’UEMOA.’’ Le projet explique-t-il, ‘’va constituer une nouvelle rampe de lancement de la finance islamique dans la zone car il permet aux banques et institutions financières islamiques de pouvoir améliorer leur liquidité par l’accès au refinancement’’. Mouhamadou Makhtar Cissé a noté l’atout du Sénégal, ‘’l’un des pays les plus stables politiquement en Afrique’’. De quoi s’agit-il ? Dans le cadre de l’opération envisagée, un fonds dénommé “Sukuk Etat du Sénégal 6% 2012-2014” a été créé par Boad Titrisation (société de gestion). Elle est menée en coopération avec la Banque Islamique du Sénégal qui en est le dépositaire. Les argentiers de l’Etat sénégalais ont voulu s’engager dans un projet de mobilisation de ressources dans un processus qui soit compatible avec la finance islamique ; cette dernière, depuis quelques années, monte en puissance et attire de plus en plus les gérants des caisses des Etats africains.
Et le Sénégal est pionnier en ce domaine. Mais selon nos sources, le législateur n’a pas encore produit des lois spécifiques à la finance islamique et qui soient applicables en l’instant en matière de finances publiques. C’est pour cela que le Sénégal a décidé de mener cet emprunt obligataire avec cette originalité. A cet effet, il a été retenu, en l’absence d’une réglementation spécifique applicable à la finance islamique, d’effectuer l’opération dans le respect des dispositions d’un règlement de l’organisation sous-régionale relatif aux Fonds communs de titrisation de créance et aux Opérations de titrisation dans l’UEMOA et ses différents textes d’application, en particulier, l’Instruction n° 43/2010 relative à l’agrément des fonds communs de titrisation de créances, au visa de leurs notes d’informations ainsi qu’aux modalités de placement de leurs titres sur le marché financier régional.
‘’Namora’’ déféré
Arrêté vendredi dernier par la Section de recherches de la gendarmerie, le patron de la société de promotion immobilière NAMORA, Alioune Badara Badiane, sera déféré aujourd’hui au parquet pour escroquerie foncière. A en croire nos sources, au lieu de 2 milliards, le préjudice avoisinerait les 3 milliards de francs CFA. Car de nouvelles plaintes se sont ajoutées à la longue liste qui pesait déjà sur la tête du promoteur immobilier. Une centaine émane d’émigrés à qui M. Badiane avait promis des maisons, clés à main. Mais, déjà, certains plaignants craignent une nouvelle médiation pénale qui anéantirait leur espoir d’obtenir réparation. Ils fondent leur inquiétude sur la peine rencontrée par les pandores pour mettre la main sur M. Badiane. Qui avait été arrêté dans un premier temps en octobre 2012, puis libéré quelques jours plus tard, à la faveur d'une transaction, après qu'il eut versé 94 millions de francs Cfa.
‘’Namora’’ déféré (suite)
Le boss de Namora avait été libéré pour sans doute lui permettre de régulariser les nombreux cas litigieux qu'il avait lui-même créés en appâtant non seulement les émigrés, en utilisant le Président Wade comme argument de crédibilité des opérations qu'il engageait, mais en plus de cela, en roulant plusieurs coopératives d'habitat dont celles du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l'action sociale (Sutsas), de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS), des Industries chimiques du Sénégal (ICS), pour ne citer que ceux-là. Sentant que les carottes étaient cuites et que l'engrenage était intenable, l’ex-protégé de l'ancien régime disparaît dans la nature après avoir été libéré, coupe les liens même avec ses plus proches et entre...en clandestinité entre les Almadies, Ngor et Yoff.
Médicaments
Face aux multiples saisies de médicaments contrefaits qui défraient la chronique, les pharmaciens du Sénégal ne baissent pas les bras. Ils comptent se réunir à Saly pendant trois jours pour discuter des problèmes liés à leur profession dans un cadre dénommé SENPHARMA, renseigne un communiqué parvenu à EnQuête. Selon la même source, la vente illégale de médicaments et le rôle des instances feront partie du menu des débats. A l'issue de ceux-ci, ajoute le communiqué, ''des mesures seront prises pour sécuriser les populations dans leur prise en charge médicamenteuse''.
Médicaments (suite)
Ils ont bien raison de cogiter sur leur profession, ces pharmaciens, puisque 1815 kg de médicaments contrefaits viennent d'être saisis par la Douane à Toubacouta. Selon la note rendue publique par la Direction générale des Douanes sénégalaises, c'est la brigade maritime des douanes de Toubacouta qui a procédé, dans la nuit du jeudi 5 juin 2014, au cours d'une opération en mer, à la saisie de ces 1815 kg de médicaments contrefaits. ''La pirogue ayant servi à transporter la marchandise frauduleuse a été saisie et le prévenu arrêté. La procédure suit son cours'', ajoute la source. La valeur des médicaments saisis est estimée à 29 700 000 F CFA (vingt neuf millions cent cent mille), précise-t-on.
Drogue
Selon l'envoyé spécial de l'ONU, José Ramos Horta, ''la Guinée Bissau n'est pas le carrefour du trafic de drogue en Afrique de l'Ouest''. En voilà un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage, puisque le fonctionnaire onusien enfonce le clou en estimant que d'autres pays sont plus exposés à la drogue. Le représentant des Nations unies a estimé que le narcotrafic est beaucoup plus important dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest. Selon José Ramos Horta, le trafic de drogue en Guinée Bissau n'atteint pas un niveau élevé comparé à d'autres pays de la sousrégion que les acteurs internationaux n'ont pas le courage de citer. Ah bon ! Lesquels ?
Drogue (suite)
Le Sénégal, peut-être, au vu des saisies de plus en plus importantes opérées par toutes les forces de sécurité chaque année ? En tout, c'est la première voix discordante au sein de la communauté internationale sur le trafic de drogue à propos de la Guinée Bissau, que du reste José Ramos Horta juge qu'il est montré du doigt parce que simplement il est le plus faible. Et à l'en croire, le narcotrafic n'occupe pas la cinquième place sur l'échelle des maux qui minent la société bissau- guinéenne, derrière l'exploitation illégale du bois et la pêche illicite dans les eaux territoriales, la mauvaise gestion des richesses par les dirigeants, l'extrême pauvreté et la corruption
Une pensée pour nos illustres disparus
En trois ans d'existence, EnQuête n'a pas été épargné par les douleurs, pour ne pas dire les malheurs. Entre Jules Diop (2013), Thiémokho Coulibaly (2013) et Moussa Paye (2014), Dieu est venu nous rappeler le caractère non négociable de ses décrets sur la mort, comme dans tout autre domaine du point de vue des croyants. Nous en avons pris acte depuis, en priant pour que la liste ne s'allonge pas avec cette régularité qui fait si... Aujourd'hui, en confectionnant ce numéro spécial auquel ils auraient tant voulu prendre part, impossible de ne pas penser à eux. Aux contributions (textes et images) qu'ils auraient proposées d'apporter à titre de participation. Aux réflexions pertinentes qu'ils auraient versées dans la corbeille en amont de la préparation.
Jules aurait suggéré un excellent sujet en profondeur. Grand Thié aurait ressorti des images particulières d'une photothèque impressionnante accumulée pendant plusieurs décennies. Magum Kër, comme à son habitude, se serait plu à agrémenter nos colonnes d'une de ses chroniques à nulle autre pareille dans l'espace médiatique sénégalais. Le premier, philosophe, savait être un as des expressions succulentes comme celle-ci : «une tasse de café sous 40°». Le deuxième, artiste de l'objectif, était d'une disponibilité extraordinaire, quasiment «esclavagiste», au service des projets collectifs auxquels il était associé. Le troisième, politique jusqu'au bout des ongles, trônait au-dessus de nous par son intelligence raffinée.
Tous trois, esprits libres, ils auraient aimé être là, avec nous, à exhiber et à critiquer ce numéro particulier si en phase avec l'identité éditoriale de ce journal. Comme ils ne sont plus là, nous le leur dédions, ainsi qu'à leurs familles respectives
source :http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-mardi-4
- 0
- 0
- 0
- 0
- 0
- 0
Dernier de SENETOILE NEWS
- Daimler Truck Middle East Africa annonce l'élargissement de ses responsabilités régionales
- Des chefs d’État, des ministres de l’Énergie, des investisseurs et des fournisseurs indépendants d’énergie se réunissent au Togo à l’occasion du West Africa Energy Cooperation Summit
- Chambre Africaine de l'Energie (AEC) félicite Trident Energy pour le succès de la production du puits intercalaire C-45, un grand pas en avant pour le secteur pétrolier et gazier de la Guinée Equatoriale
- Le Maroc et l’Estonie s’engagent à renforcer leur coopération socio-économique
- Côte d’Ivoire : 43 cas de variole du singe confirmés
Laissez un commentaire
Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.