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Dim, Déc
mercredi, 13 août 2014 00:00

La Une d'Enquêteplus - BATAILLE POUR LA MAIRIE DE PODOR La grande confusion !

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SénégalCODE DE LA PRESSE - La réactivation en chemin
C’ est sans lien avec l’affaire Félix Nzalé, mais de sources dignes de foi, on a appris que le Code de la Presse qui avait été rangé dans les tiroirs depuis que les députés ont grincé des dents, va être remis au bon goût du jour. L’exécutif, au plus haut sommet, nous souffle-t-on en a en tout cas exprimé la volonté. Mais si le texte doit bientôt repasser l’Assemblée nationale, il s’agira d’un Code renforcé par des “balises” pour éviter que l’exercice de la profession soit synonyme d’impunité. Aussi, est-on en train de mijoter le projet de mettre en place une structure qui aura le pouvoir de fermer des organes de presse s’il y a des atteintes sérieuses sur la sécurité publique et autres questions  sensibles. A suivre…

 

FAUSSE NOUVELLE
Notre confrère Félix Nzalé, Dirpub du quotidien La tribune, placé en garde à vue avant-hier après que le journal de D Média a barré sa Une du titre “Alerte, 5 cas d’Ebola au Sénégal”, a été finalement inculpé pour diffusion de fausse nouvelle et placé sous mandat de dépôt, hier. Selon des sources habituées du palais de justice, le journaliste sera jugé devant le tribunal des flagrants délits demain, jeudi. Il risque entre 1 et 3 ans d’emprisonnement, ainsi qu’une amende entre 100 000 et 1500 000 FCFA. Même si la publication d’une telle info peut avoir des conséquences fâcheuses pour l’Economie par exemple, la tempête est aujourd’hui bien passée et Félix Nzalé qui est quand même sérieux comme journaliste, a déjà assez payé. 

 

 

REWMI
Le secrétariat national (SN) de Rewmi a abordé ce lundi divers points d’actualité. Notamment, Idrissa Seck et ses compagnons se sont prononcés sur les indications données par le Président de la  République à propos du référendum qui sera organisé pour arrêter la durée du mandat présidentiel à cinq ans. A ce sujet, Rewmi, après avoir “exigé le respect de la promesse du président de la République”, n’en indique pas moins que “cette promesse peut être respectée, dans les meilleurs délais, par la voie parlementaire.” Cependant, “si elle doit se faire à travers la voie référendaire, qu'elle prenne en charge la globalité des réformes proposées par la Commission nationale de réforme des institutions”. Dans ce même registre, des représentants du parti seront envoyés auprès des  responsables de la CNRI pour discussions. Cette délégation sera dirigée par Me Ali Fall et composée d’Oumar Sarr, Yankhoba Diattara et Thierno Bocoum. Par ailleurs, Idrissa Seck reçoit aujourd’hui chez lui au Point E, l’économiste Moubarak Lô, ancien directeur de cabinet adjoint du Président Macky Sall. 

ÉCURIE D’AUGIAS
Alors que le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw doit à nouveau être entendu par le Haut commandant de la Gendarmerie pour son livre “Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalais”, le président du groupe parlementaire BBY réaffirme son souhait de voir toutes les personnes incriminées dans ce brûlot (le Colonel Ndaw, le Général Abdoulaye Fall, Me Abdoulaye Wade, Bécaye Diop), auditionnées par l’Assemblée nationale. Pour le député, au-delà des sanctions disciplinaires qu’encourt l’ex-commandant de la gendarmerie en second, cette affaire est une “opportunité” pour apporter très rapidement “les correctifs (…) aux dysfonctionnements” notés dans les différents secteurs du pays. “Notre rôle, c’est de réformer le Sénégal ; et dans cette déforme, aucun pan du pays ne doit être épargné… C’est la seule voie de salut, “si on veut relever les défis auxquels le Sénégal fait face”, préconise le président de la majorité parlementaire

BIBO BOURGI
Les avocats de Bibo Bourgi rencontrent la presse aujourd’hui, à 11h30, au Café de Rome, renseigne une source bien informée. L’homme d’affaires, co-inculpé de Karim Wade, l’ancien ministre poursuivi pour enrichissement illicite, est gravement malade et risque, selon les médecins qui ont expertisé son cas sur demande de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), “une mort subite”. Le rapport issu de cette contre expertise établit clairement que le “complice” présumé de Karim Wade n’est pas en état de comparaître devant la CREI. On se rappelle qu’a l’ouverture du procès, Bibo Bourgi avait été tiré de son lit d’hôpital, embarqué dans une ambulance pour être présenté devant les juges. Aujourd’hui que le parquet spécial continue de s’opposer à une évacuation de l’homme d’affaires pour des soins en France, ses avocats comptent bien se faire entendre pour débloquer la situation.

MFDC
A propos des menaces de partisans d’Abdoulaye Baldé d’entraîner la Casamance dans le tourment en cas d’arrestation de leur mentor, c’est Jean François Marie Biagui, qui répond au nom du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) et de son parti, le Mouvement pour le fédéralisme et la démocratie Constitutionnels (MFDC-fédéraliste). C’est pour d’emblée souligner que “Abdoulaye Baldé est attrait devant la CREI intuiti personae”. Selon Biagui, ils ne sauraient admettre”que des individus, parce qu’ils revendiquent quelque proximité avec Monsieur Abdoulaye Baldé, quelle que soit par ailleurs sa nature, fassent des appels du pied au Maquis casamançais, en vue de semer en Casamance le désordre ou la désolation, si la CREI venait à décerner à leur mentor un mandat de dépôt. D’autant que ces appels du pied sont, ni plus ni moins, un délit ou un ensemble de délits”. En clair Jean Marie François Biagui considère que “Abdoulaye Baldé n’est pas une cause” assez élevée pour les entraîner “à reprendre le maquis ou la lutte armée”.

PODOR
La Cour d’appel de St-Louis ayant invalidé hier matin les résultats pour la commune de Podor, le maire de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré Coeur, Barthélemy Dias, a réagi. “Ce que je voudrais dire à nos camarades, amis de l’APR, c’est qu’il faut apprendre à perdre dans la dignité. Les gens ont compté, ils ont perdu, la Cour d’appel s’est prononcée. Me Aïssata Tall Sall a décidé d’aller à la Cour suprême, on l’encourage, elle a tout notre soutien, en espérant que la Cour suprême va la rétablir dans son droit, parce que dans l’entendement des Sénégalaises et des Sénégalais, elle est le maire de Podor”, estime le responsable socialiste. C’était hier, en réunion du conseil municipal de Mermoz Sacré Coeur. “Pour ce qui me concerne, Aïssata Tall Sall est le maire de Podor et je suis désolé de voir qu’on en arrive à cette situation. Mais ce que je voudrais dire est que nous avons la même situation à Ndindy, à Koumpétoum, à Keur Baka, avec des socialistes qui attendent des délibérés de la Cour d’appel”, précise-t-il. 

PORTEURS DE PANCARTES
Revoilà les Porteurs de Pancartes du 26 août 1958. Le 26 août 2014, l’Association nationale des “Porteurs de Pancartes” organise dans les jardins de l’Hôtel de ville de Dakar la 56ème commémoration de la rencontre historique entre le Général De Gaulle et la jeunesse sénégalaise sur la place Protêt de Dakar devenue place de l’Indépendance. Selon le communiqué de Me Mbaye Jacques Diop et Cie, “cette année, les Porteurs de Pancartes comptent rendre hommage à des Sénégalaises et des Sénégalais dont le parcours est conforme, à tous égards, aux idéaux défendus en 1958”. Et celles que les “Porteurs de Pancartes” comptent offrir à la jeunesse sénégalaise, comme références, sont 6 dames de valeur : Fatou Ndongo Dieng, syndicaliste, ancienne ministre ; Mame Yacine Diop, Infirmière d’Etat, ancienne trésorière nationale de la Croix Rouge ; Ramatoulaye Seck Guèye, sagefemme d’Etat, ancien député ; Abibatou Ndiaye, institutrice, présidente d’association féminine ; Marianne Sambou Sohaï, institutrice, ancien député ; Maïmouna Kane Touré, Magistrat, ancienne ministre. 

Y EN A MARRE
Ce mercredi 13 août, le mouvement Y en a marre s’investit dans la campagne de sensibilisation contre Ebola. La stratégie sera déterminée  lors d’une conférence de presse, aujourd’hui à 16h, à son siège des Parcelles assainies. “Au Sénégal, il n’est pas question d’attendre qu’Ebola fasse des massacres pour ensuite nous mobiliser. Conformément aux recommandations de l’OMS, les services du ministère de la Santé ont mis en place un dispositif de surveillance et de prévention de la maladie. Mais cette initiative se doit d’être soutenue et surtout renforcée. Le Mouvement Y en a Marre compte apporter sa contribution à travers une vaste campagne de sensibilisation, pour une meilleure vulgarisation des mesures préventives auprès des populations, et barrer la route à l’épidémie”, indique un communiqué parvenu à EnQuête. Appelant à la mobilisation de tous, Y en a Marre pense qu’Il s’agit, dans un vaste élan de solidarité, de montrer que le Sénégal peut faire l’exception et démontrer encore une fois qu’il n’y a pas de “destin forclos”, qu’il n’y a pas de fatalité. 

ÉBOLA
Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme, a évoqué la question de la propagation du virus Ebola, hier, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur privé touristique. Comme le mois de décembre est retenu pour l’ouverture de la saison touristique, les acteurs se préoccupent de tout ce qui pourrait la plomber. Selon lui, au conseil interministériel de lundi, cette question de Ebola était à l’ordre du jour et le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, a rassuré et invité à beaucoup plus de prudence tous ceux qui communiquent autour de la question, sachant que le pays n’est pas touché par cette maladie. Et surtout d’éviter de traiter l’information de manière à affoler les populations alors que le pays a pris toutes les dispositions pour se prémunir.  

 

source :http://www.seneplus.com/article/en-coulisses-enquete-de-ce-mercredi-8

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