Il tue son père à coups de bâton
Mamadou Sy, 70 ans, habitant le village de Médina France, frontalier avec la Gambie, dans l’arrondissement de Bogal, a rendu l’âme, hier, sous les coups de bâton de son fils, Youssouph Sy, 34 ans. Le vieil paye ainsi son coup de colère face à son fils pour une histoire de boeuf disparu et introuvable. Selon la Rfm, le fils a roué son père de coups de bâton, après qu’il lui a demandé d’aller à la recherche d’un de leurs boeufs, disparu depuis plus de deux jours. Le fils n’ayant pas retrouvé le boeuf au bout de deux jours de recherche est venu en informer son père qui s’est mis dans une colère noire, avant de s’emparer d’une machette pour tenter de corriger Youssouph. Le fils s’est alors emparé d’un bâton avant de s’acharner sur son père qui a fini par rendre l’âme. Le corps du vieil homme a été déposé à la morgue de l’hôpital de Sédhiou, tandis que le meurtrier a été mis aux arrêts par les gendarmes.
La Une du Populaire – TRAGIQUE ISSUE D’UNE REPRESSION AVEUGLE A L'UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR Treize ans après Balla Gaye, un policier tire et tue Bassirou Faye
Écrit par SENETOILE NEWS
Terrorisés…
La mort de l’étudiant Bassirou Faye, fauché à la fleur de l’âge par une balle tirée par un policier jeudi, au niveau du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru (Ucad), alors que les étudiants étaient allés au front pour exiger le paiement de leurs bourses, a fini d’installer la peur à l’Ucad. Car, en dehors de ce mort, nombreux sont les blessés dans les rangs des étudiants (il y a aussi des blessés chez les policiers), ce qui fait que plus aucun étudiant - du moins ceux qui ont où aller à Ndakaaru - ne veut rester dans le campus social. Les étudiants sont terrorisés à l’idée de cohabiter avec les policiers du Gmi qui peuvent désormais pénétrer dans leurs chambres à tout moment sous le fallacieux prétexte du «maintien de l’ordre».
…Les étudiants…
L’université se vide, depuis hier, de ses pensionnaires qui fuient tout simplement le temple du savoir, devenu le terreau de la violence. D’ailleurs, hier, les policiers ont déployé les gros moyens du côté de l’université. Tous les accès étaient surveillés avec un dispositif fortement renforcé. Devant le campus social, à l’entrée principale du Coud, il y avait ainsi trois pick-up et un camion remplis de policiers antiémeutes armés jusqu’aux dents et prêts à en découdre. Il faut dire que jeudi, la police a été, à un moment donné, lors des affrontements avec les étudiants, à court d’hommes et de munitions en grenades lacrymogènes. Il a fallu que la hiérarchie mobilise d’autres éléments, allant même jusqu’à faire rappeler des permissionnaires pour rééquilibré les forces et ramener finalement le calme…
…Fuient la «mort»
Un calme rétabli au prix fort pour les étudiants avec cette perte en vie humaine et cette cinquantaine de blessés, dont une dizaine dans un état grave. Certains blessés ont, en effet, été contraints de sauter du 2e ou du 3e étage de leur chambre. Car acculés par les policiers qui sont allés chercher ces pensionnaires de Cheikh Anta Diop jusque sous leur lit. Du côté de la police, des éléments qui étaient sur le terrain ont confié à nos capteurs que l’ordre de pénétrer dans les chambres pour déloger les étudiants a été donné par les plus hautes autorités policières. Pour dire que les Gmi qui étaient dans les pavillons et les chambres pour casser de l’étudiant n’ont fait, selon leurs dires, qu’exécuter les ordres reçus de leurs chefs. Ni plus ni moins.
Consternation
Restons sur le décès de l’étudiant Bassirou Faye, tué par balle par la police, jeudi, à l’université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru (Ucad). Le Parti «ex-dolécratique» sunugaalien s’est, en effet, fendu d’une déclaration pour dire qu’il a «appris avec consternation la mort de l’étudiant Bassirou Faye», tué par balle lors des manifestations pour réclamer le paiement des bourses des étudiants non payées. Relevant qu’il y a de nombreux autres blessés graves, le Pds dit soutenir «fermement les étudiants et exige la satisfaction immédiate et sans condition de toutes les revendications des étudiants». Soutenant que «la responsabilité du gouvernement ne fait pas l’ombre d’un doute», la bande à Oumar Sarr demande «l’ouverture d’une enquête publique et contradictoire pour la manifestation de la vérité sur la mort de l’étudiant, pour que, plus jamais, un (Sunugaalien) ne puisse mourir sur le terrain du combat pour le droit». Pour les libéraux, «une réponse sans équivoque doit être apportée à la question suivante : qui a donné l’ordre de tirer à balles réelles sur les étudiants ?».
Regrets
Les condamnations après la mort de l’étudiant Bassirou Faye, continuent de pleuvoir. Le Mouvement des élèves et étudiants «jallarbistes» (Meej) de la Ligue démocratique (Ld) a ainsi «constaté», dans un communiqué, pour le «regretter », «l'utilisation abusive de la violence comme moyen de règlement des conflits dans le champ universitaire. Une situation qui est en train de coûter cher à notre système d'enseignement supérieur avec une année ponctuée de perturbations. Le Meej de la Ld dénonce, avec «énergie, la flambée de violence constatée cette semaine dans l'université de (Ndakaaru) ayant occasionné mort d'homme et risquant très fort de compromettre l'année académique». Le Meej «exhorte les autorités - en particulier le ministère de l'Enseignement supérieur - à respecter ses engagements et à payer les bourses sans délai». Selon ces jeunes, «l'attitude du ministre, un va-t-en-guerre, incapable de connaître le sens et la teneur de ses responsabilités a fini d'installer le chaos dans nos universités en multipliant les foyers de tensions. Il a tout bonnement montré ses limites, et son départ dans les meilleurs délais serait déjà un début sérieux de solution face a cette crise qui n'a que trop duré».
Condamnation
Ansoumana Dione, le président de l’Association sunugaalienne pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (Assamm) a, lui aussi, condamné la mort de l’étudiant Bassirou Faye, tombé avant-hier lors des échauffourées entre forces de l’ordre et étudiants à l’Université de Ndakaaru. Le défenseur des malades mentaux juge «inadmissible, voire inconcevable, cet acte inqualifiable qui ne doit laisser personne indifférent ». Ansou Dione d’exiger d’ailleurs la démission du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, qui, selon lui, est le seul et unique responsable de ces bavures policières. «Que l’on se dise la vérité, le Président (SMS) et son régime sont en train d’attiser un feu extrêmement dangereux pour la stabilité du pays», avertit Ansou qui souligne que SMS n’a pas été élu «pour tuer ces étudiants qui sont très loin d’être de mal propre à éliminer sans aucun problème. Il fallait encore attendre que ce drame, irréparable et injustifié, se produise pour que l’Etat, seul et unique responsable de ces bavures policières, essaye de trouver des solutions aux revendications plus que légitimes de ces braves jeunes».
Serigne Modou
Le massacre qui se passe à l’université de Ndakaaru ne laisse pas de marbre le chef religieux, Serigne Modou Guèye. Ce dernier, meurtri par l’assassinat de l’étudiant Bassirou Faye, est monté au créneau pour imputer la responsabilité au gouvernement et demander la démission de leur ministre de tutelle. «L’université est un lieu de quête du savoir, mais un camp d’entraînement pour les Gmi. Les franchises universitaires doivent être respectées, comme partout dans le monde. Nous demandons à ce que Mary Teuw Niane soit démis de ses fonctions», a lancé Serigne Modou Guèye. Sur la situation qui prévaut dans le monde rural, le marabout appelle les gouvernants de venir en aide aux paysans. Parce que, dit-il «les cultivateurs ont épuisé leurs vivres et les récoltes sont loin d’être abondantes».
Mara & les étudiants
Nos capteurs ont filmé, hier, un fait inédit lors de la rencontre entre les étudiants et Mara. En effet, à cause de leurs différends sur tous les plans, les étudiants de Ndakaaru ont mis du temps pour choisir ceux qui devraient porter la parole et défendre leur position devant Mara Seck. Mais ce n’est pas tout, avant de prendre parole, par mesure de sécurité et pour éviter de faire des fautes devant Mara, ils se soufflaient des mots pour dire : «Ne massacrez pas le français». Fort heureusement pour eux, parmi les trois intervenants, personne n’a «réveillé Molière dans sa tombe».
Me Diouf
Me El Hadj Diouf est tombé dans son propre piège jeudi dernier, lors du procès du directeur de publication du journal «La Tribune». Le parquet s’est, en effet, opposé à sa constitution pour défendre le journaliste Félix N’Zalé. Le représentant du ministère public lui a, en effet, rappelé l’exception qu’il avait soulevée lors du procès de Rimka Wade disant qu’un avocat qui a été agent de l’Etat ne peut se constituer contre l’Etat. Face à cette remarque, l’avocat, qui est aussi député, s'est désisté de sa constitution pour N’Zalé. Auparavant, il a quand même tenu à expliquer que dans ce procès, l’Etat n’est pas partie civile.
Me Sall
Restons à ce procès du directeur de publication du journal «La Tribune». Mais pour dire cette fois-ci que ce n’est pas seulement à la constitution de Me Diouf que le parquet s’est opposé. Me Sall aussi était visé par cette exception soulevée par le parquet. Mais plus chanceux que son collègue, l’avocat libéral à réussi à se constituer en soulignant au tribunal qu’il a arrêté ses fonctions pour le compte de l’Etat en 2010. «Donc, cela fait plus de 3 ans», a-t-il plaidé avant de voir le tribunal autoriser sa constitution pour défendre Félix N’Zalé.
Matar Ba
Depuis qu’il a remplacé Mbagnick Ndiaye au département de Sports, Matar Ba accuse du retard à presque toutes ces sorties. La seule exception qui a été notée, c’était lors de la remise de drapeau aux «Lions» et aux «Lionnes » du karaté au Magic Land. Mais le ministre peine à se départir de cette mauvaise habitude. Ainsi, jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture des 15e Championnats d’Afrique de Karaté, l’hymne national a été exécuté à deux reprises. La faute à Matar Ba qui a accusé du retard. Pour une ouverture prévue à 15 heures, le ministre ne s’est pas présenté jusqu’à 15 heures 30. Ce n’est qu’après le discours du président de l’Ufak, que le ministre s’est pointé, bien après l’exécution de notre cher hymne national qui a été repris, à la demande des organisateurs. Cela pour marquer l’arrivée tardive du patron du sport sénégalais. Teuss !
Bibo Bourgi
La Crei va-t-elle donner une suite favorable à la requête introduite par les avocats de Bibo Bourgi pour l'évacuation sanitaire de leur client chez Marianne ? En tout cas, ça ne sent pas bon pour le co-prévenu de Rimka qui est considéré comme le témoin-clé du procès de l'ancien ministre du «Ciel et de la Terre». Les juges et le Procureur spécial, accompagnés du mis en cause et de ses avocats, ont rencontré des médecins au niveau de l'hôpital général de Grand-Yoff et celui de Le Dantec. Au terme des échanges avec ces spécialistes, il a été confirmé que Bibo Bourgi souffre bel bien d'infections urinaire et rénale, mais que ces deux pathologies peuvent être prises en charge à Sunugaal. De même que la maladie cardiaque dont il souffrirait.
CA 2017
Le Secrétaire général d’Aj/Pads, Mamadou Diop «Decroix», a officialisé, avant-hier, son adhésion à la CA 2017 lancée par Ndamal Kajoor. Recevant une délégation mandatée par «Mara» Seck, composée de Déthié Fall, Yankhoba Diattara, Thierno Bocoum et Moubarack Lô, ce dernier a approuvé la plateforme, tout en invitant les autres membres de la classe politique à en faire autant. «Ce que je pose, aujourd’hui, c’est une invite à un très large front uni contre le régime de (SMS) pour abréger la souffrance de ce peuple. Il faut un large front uni pour le faire partir», a déclaré «Decroix» qui a signé la déclaration. Et d’indiquer : «(SMS) est notre petit-frère, il a fait 6 ans à Aj/Pads, mais il ne peut pas. Il faut qu’il laisse».
Collision
Une collision entre un camion et un véhicule d’émigrés sunugaaliens a fait cinq morts, hier, en Espagne. Les cinq morts sont tous des Sunugaaliens et étaient des marchands ambulants. Ces compatriotes, selon la Rfm qui donne l’info, ont été tués sur le coup, mais on ignore pour l’heure leurs identités. Un Sunugaalien d’Espagne, Massa Bassoum, interrogé par nos confrères, renseigne que l’accident a eu lieu à Castidone, près de Valence.
source :http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-week-end-25
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