L’homme qui travaillait à Saly dans une structure spécialisée dans la commercialisation de vins portait sur la tête une profonde blessure béante visiblement causée par un objet contondant. Toutes choses qui attestent de la thèse d’un meurtre, selon nos confrères qui ne manquaient pas de se poser un certain nombre de questions à la fin de leur article : Que faisait le Français sur la scène du drame, à cette heure indue ? D’où venait-il ? Était-il en compagnie d’un tiers ? A-t-il été tué ? Si oui par qui et pourquoi ? Des questions auxquelles les gendarmes chargés de l’enquête doivent apporter des réponses. 

Plainte au parquet de Paris
Seulement hier dans un article publié par ladepeche. fr, Maryline Fontanel veuve d’Alain et leurs filles Anne-Sophie et Laura, qui déplorent l'absence de véritable enquête, viennent de porter plainte pour «assassinat». La plainte déposée vendredi dernier auprès du parquet de Paris devrait déboucher sur de nouvelles investigations. Maryline Fontanel veut savoir qui a tué Alain, Lotois de 51 ans. «Nous voulons savoir qui a tué mon mari et pourquoi», exige Maryline Fontanel selon qui «l'enquête est bizarrement menée et il y a des choses qui sont pour le moins troublantes». Quant à Pascal Garbarini, leur avocat parisien, qui a contacté à Dakar le magistrat de liaison de l'ambassade de France, il s’indigne : «J'ai l'impression que rien ne se passe, qu'il y a des investigations qui ne sont pas menées et qui devraient pourtant l'être pour faire toute la lumière sur cette mystérieuse affaire. Les premières heures d'une enquête sont décisives pour procéder à des auditions et à des relevés d'indices. Mais, pas grand-chose n'a été fait». 

Tué à coups de machette ?
Selon les éléments dont dispose sa famille, Alain Fontanel a été tué à coups de machette quelques minutes après un accident de voiture qui s'est produit sur la route de Ngaparou, petite ville du Sénégal où il vivait avec sa femme et leurs filles. «Il se rendait chez lui lorsqu'il a été littéralement massacré. Ce meurtre est-il la conséquence d'une dispute qui a eu lieu avec l'autre automobiliste à cause de cet accident ? Ou bien s'agit-il d'un assassinat maquillé ?» s'interrogent maître Gabarini et la famille d'Alain. En tout cas renseigne toujours l’article, Alain Fontanel a été retrouvé, gisant dans son sang et «quasiment décapité» à quelques mètres de sa voiture. Elément troublant, selon la même source : la sacoche qu'il avait avec lui et qui contenait des documents relatifs à un procès qu'il venait de gagner s'est volatilisée. Et c’est là que les choses deviennent complexes. Il est écrit pour rappel qu’Alain et Maryline Fontanel avaient ouvert et exploité un restaurant cabaret dans la célèbre station balnéaire de Saly. La Terrasse du Manguier, le nom de leur établissement, était devenue un lieu en vogue et fréquenté par de nombreux expatriés français. Mais, animés par l'envie de se lancer dans d'autres affaires, les Fontanel avaient décidé de le vendre. Visez la suite. 

«Etrangeté» dans le dossier
Un couple se présente et leur rachète mais disparaît avant d'avoir fini de payer. Les Fontanel récupèrent leur restaurant. Comme ils se sont lancés dans le commerce du vin, ils décident de ne pas le rouvrir.C'est là que les choses vont se compliquer, précise l’article de «ladepeche.fr». Le nouveau propriétaire des murs, un certain Gérard B., un Français lui aussi, décide, en toute illégalité puisque sans bail commercial, d'y ouvrir un bar. Alain Fontanel saisit la justice, qui lui donnera raison, et revend son bail à un autre expatrié Ahmed L., l'ancien associé de Gérard B. avec lequel il est à présent en froid. «C'est dans ce contexte qu'est survenu le meurtre d'Alain Fontanel et cela est pour le moins troublant, souligne Pascal Gabarini qui se demande pourquoi ces deux hommes n'ont-ils pas été auditionnés par les enquêteurs ?».L'avocat note une autre «étrangeté» dans ce dossier : «Comment se fait-il, s'interroge-il, que les gendarmes aient rendu à son épouse l'alliance et les lunettes d'Alain Fontanelle alors que ces objets sont maculés de sang ? Ces pièces auraient dû être conservées et analysées pour voir si en plus du sang de Monsieur Fontanelle ne s'y trouve pas l'ADN de quelqu'un d'autre ; peutêtre de celui qui l'a mortellement agressé ?». L'avocat conserve ces objets avec précaution dans l'espoir qu'ils soient bientôt expertisés sur décision judiciaire.

Gambie
Ils ont dû vite déchanter, ceux qui croyaient que His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen Babili Mansa plaisantait en interdisant les prières à multiples vitesses dans son pays. Une soixantaine de personnes, dont des Sunugaaliens, ont été arrêtés, rapporte Rfm,  pour avoir transgressé la loi gambienne interdisant la célébration dans la division des fêtes religieuses. Alors que la Gambie a officiellement célébré la Tabaski samedi, au village de Kerawane Samba Sira à la frontière avec le Sunugaal du côté de Kolda, les populations ont fêté la Tabaski dimanche. C’est ainsi que les forces de l’ordre y ont débarqué pour arrêter le chef de village et l’imam. Les populations s’y opposent avant que les forces de sécurité ne bénéficient de renforts avant de procéder à cette vague d’arrestations de personnes envoyées dans les prisons gambiennes.

De l’or noir…
Pétrole ! Pétrole au large du Sunugaal ! Cairn Energy a battu hier ses tam-tam (médiatiques) pour annoncer la découverte de l’or noir à 100 kilomètres des côtes du Sunugaal. Dans un communiqué publié hier et repris par jeune Afrique, l'entreprise pétrolière britannique a annoncé la découverte de pétrole à 1 427 mètres de profondeur sur le puits FAN-1, situé sur le bloc Sangomar profond ("Sangomar deep") à 100 kilomètres des côtes sunugaaliennes. Les premières estimations des réserves de ce puits vont de 250 millions de barils de pétrole (avec une probabilité de 90 %) à 2,5 milliards de barils (avec une probabilité de 10 %), indique la même source.

…au Sunugaal
«La découverte de pétrole dans FAN-1 est un événement important pour le (Sunugaal) et notre co-entreprise», s'est réjoui Simon Thomson, Pdg de Cairn Energy, dont l'entreprise exploite trois blocs d'exploration pétrolière au Sunugaal (Sangomar profond, Sangomar et Rufisque), dont il détient 40 % aux côtés de l'américain ConocoPhilips (35 %), de l'australien FAR (15 %) et de la compagnie nationale pétrolière sénégalaise Petrosen (10 %). Cairn Energy rappelle qu'elle ne compte pas pour l'instant procéder à la phase de test du puits pétrolier. Le groupe britannique annonce toutefois que des travaux d'évaluation supplémentaires seront conduits, à partir des données sismiques récoltées afin de «calibrer le puits» et déterminer l'étendue de la découverte.

Contrats des…
Le président de la Fédéfoot (Fsf) n’a pas échappé, hier, lors de son face-à-face avec la presse, à la question relative au traitement salarial des entraîneurs des sélections nationales de football. Car, en dehors d’Alain Giresse qui a d’ailleurs des arrières, aucun autre entraîneur n’a eu droit au moindre sou de son salaire depuis deux ans. Seulement, Me Augustin Senghor confie que le dossier avance. «Il y a des avancées avec l’arrivée du ministre Matar Ba. Il nous avait demandé de réactualiser leur situation.  Ce qui reste, c’est une réunion à faire. Les situations sont différentes d’un entraîneur à un autre. Il y en a qui ont terminé leur période de contrats et qui ne sont plus en poste et il y a tout un travail à faire. Nous avons envoyé tous les contrats au ministre», dit-il.

 …Coaches du foot
Il souligne aussi qu’il y avait une volonté de changement de politique de l’Etat qui n’était plus prêt à assumer la charge de ces salaires. Mais pour lui, «c’est un acquis qu’il faut conserver dans l’intérêt du football (sunugaalien). Nous nous battons pour cela et nous avons une bonne oreille du ministre Matar Ba. Il faut accélérer le processus». D’après Me Senghor, pour certains entraîneurs, il s’est agi de non- signature de contrat. «Et, dit-il, un entraîneur qui ne signe pas de contrat ne peut pas prétendre à toucher un salaire. Certains ont préféré négocier des mois tout en occupant la fonction. On leur a dit un moment, soit vous signez soit vous arrêtez. C’est un dossier qui avance et nous espérons qu’il va se décanter avant la fin des qualifications».

 Milliard 
«Rien que le championnat que nous avons terminé, nous a coûté au bas mot 1,2 milliard de francs Cfa. Les gens ne se posent pas la question de savoir où on va trouver l’argent». Voilà la mise au point faite, hier, lors de sa conférence de presse, par Me Augustin Senghor. Le président de la Fédéfoot souligne toutefois qu’«aujourd’hui, l’Etat nous accompagne bien par rapport à l’équipe nationale. Pour les autres équipes, l’Etat a très vite affiché sa position en nous disant chercher nos propres moyens. Nous, on se bat pour cela. Aujourd’hui, on est arrivé à présenter des équipes en cadets, en seniors, en juniors et en football féminin et nous avons intégralement pris en charge ces équipes. C’est très coûteux. Mais le football coûte ce qu’il coûte», a asséné Me Senghor selon qui, rien que le budget d’un championnat peut réunir les budgets d’une trentaine de fédérations. «Maintenant, si on y ajoute l’équipe A, les bonnes comparaisons, il faut les faire à l’échelle internationale. Il faut comparer le standing de notre équipe nationale à celui des autres équipes en Afrique», a-t-il averti en soutenant que le combat est d’avoir un accompagnement de l’Etat ou de trouver des mécanismes pour que plus de moyens viennent au sport. Et cela, même si ce ne sera pas des moyens directs de l’Etat.

Distinction
Un Sunugaalien qui se distingue encore au plan international, c’est le président de l’Ordre des  experts comptables de Sunugaal. En effet, Mamour Fall vient d’être installé officiellement président de la Fédération internationale des experts comptables francophones (Fidef). La cérémonie s’est déroulée à Lyon, en France, en marge du congrès de l’Ordre des experts comptables français. Il est d’ailleurs à noter que les prochaines assises du Fidef auront lieu à Ndakaaru et Saly, les 24 et 25 novembre prochain. Ce, en marge du Sommet de la francophonie et sur le thème : «Economie informelle, économie émergente, la profession comptable francophone s’engage». 

Numérique
Un produit qui ouvre une nouvelle ère dans le «tout numérique» à Sunugaal, ce avec «des innovations qui vont révolutionner les activités éducatives et professionnelles». Voilà l’ambition que nourrit la Sonatel-Orange à travers le lancement d’un nouveau service dénommé «Cloud Pro d’Orange». La cérémonie qui est prévue ce jeudi, au Sea Plazza, à 16 heures 30, sera présidée par le Dg de la Sonatel, Alioune Ndiaye.

«Jambaar» tué à Kidal
Un soldat sunugaalien du contingent des casques bleus de la Minusma a été tué, hier vers 18 heures à Kidal par des éclats d’obus tirés, par les djihadistes. Info confirmée par la Dirpa citée par l’Aps. «Les tirs de harcèlement qui ont tué ce sous-officier ont aussi occasionné deux blessures légères dans les rangs du contingent sénégalais », indique l’armée sunugaalienne qui souligne que «malgré ce regain de tension constaté ces derniers jours, les casques bleus continueront à assurer leur mission de sécurisation dans la ville de Kidal et dans les différents secteurs du théâtre où ils sont déployés». Il est par ailleurs noté que seront communiqués ultérieurement «les détails relatifs au rapatriement du corps du 'jambaar'» dont l’identité n’a pas été révélée officiellement, mais que la Rfm a finalement trouvé. Il s’agit de Birame Wane originaire de Podor. Pour rappel, deux soldats sunugaaliens avaient été tués le 14 décembre 2013 et 7 autres blessés dans une attaque à la voiture piégée, à Kidal. Toujours à Kidal, 5 autres casques bleus sunugaaliens ont été blessés en mai dernier après que  leur véhicule a sauté sur un engin. 

source: http://www.seneplus.com/article/les-du-pop-de-ce-mercredi-8-octobre