A deux ans de la fin de son mandat, théoriquement le dernier, Blaise Compaoré reste fidèle à sa réputation : il cultive le flou. Tiraillé d’un côté, par son entourage proche, l’armée et de l’autre par une opposition de mieux en mieux structurée, Jeune Afrique dresse le profil des potentiels successeurs de Blaise Compaoré.

·         Gambie : Il ne faut jamais dire Jammeh

À Banjul, on ne prononce son nom qu’à voix basse car ses détracteurs ont depuis longtemps compris que mieux valait se taire. Pour eux, c’est une question de survie dans un pays sur lequel, Yahya Jammeh, tyran mystique et parano, règne depuis vingt ans. Jeune Afrique  vous plonge dans l’ambiance de méfiance et de paranoïa  qui  entoure le Président Gambien.

·         Le plus de JA : la Mauritanie au banc d’essai

Premier retour aux urnes depuis l’élection de Mohamed Ould Abdelaziz, les législatives et municipales constituent une étape décisive avant la présidentielle de 2014.

Après deux ans de blocage, les élections législatives et municipales devraient enfin se tenir les 23 novembre et 4 décembre. Et l’heure du bilan pour le président Mohamed Ould Abdelaziz a sonné.

Aussi, l’interview d’Ahmed Ould Daddah « le jour du vote, nous serons présents à notre manière ». Pendant deux ans, le chef de file de l’opposition a refusé de participer au dialogue national. À une semaine des législatives et des municipales, il campe sur ses positions et boycottera les scrutins.

·         Évènement : Cemac : Malabo se barricade

La Guinée équatoriale n’appliquera pas sur son territoire l'accord de libre circulation des hommes et des biens dans l'espace de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).  Maître d’œuvre de ce revirement inattendu, Obiang Nguéma Mbasogo, avait pourtant paraphé en juin dernier à Libreville le document qui prévoyait de supprimer l’exigence du visa aux frontières des pays-membres. 

·         Enquête : le monde arabe malade de sa justice

Les révoltes de 2011 n’y auront rien changé: du Maroc au Qatar, l’institution judiciaire continue d’être gangrenée par la corruption et demeure inféodée aux puissants du moment.

Une situation préoccupante, ravivée début novembre par l’ouverture du procès (ajourné depuis) de Mohamed Morsi, le président égyptien déposé en juillet. Finalement, les pouvoirs judiciaires arabes n’auront pas su gagner l’adhésion populaire. Jeune Afrique a enquêté.