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mardi, 31 décembre 2013 00:00

lequotidien.sn - Regard dans le rétroviseur des exclusivités

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Affaire de la drogue dans la police Des Keï-tas de choses

dans la police a secoué toute la chaîne de l’administration de la sécurité intérieure -du ministre  au simple subalterne- si bien que celle-ci la traîne toujours comme un boulet. Tout est parti du limogeage (le lundi 23 mai 2013) du directeur général de la police d’alors, Codé Mbengue, «Décodé», comme l’indiquait Le Quotidien dans sa livraison du mardi 28 mai, par l’évasion du coordonnateur du Pds Oumar Sarr. Frappé par une interdiction de sortie du  territoire, le maire de Dagana avait réussi à traverser la frontière poreuse pour aller, dit-il, «voir un film en Mauritanie». Procédant au remplacement de Mbengue, l’Etat a visiblement «glissé sur des peaux lisses » pour en arriver à la nomination par défaut de Abdoulaye Niang, car les pressentis qui traînaient tous des casseroles ne répondaient pas au profil du poste. 

Toutefois, le rapport «stupéfiant» de son successeur à la tête de l’Ocrtis, Cheikhna Keïta, finit par rattraper Abdoulaye Niang. Malgré les arguments «Pathé tique» du ministre de l’Intérieur d’alors, le Général Seck, qui cherchait à dégonfler l’affaire en parlant de «duel fratricide entre chefs» comme dans un cartel. Niang sera limogé et remplacé par celle qu’on avait zappée, Anna, qui s’attèle à «corriger les Faye» du système. Quant au ministre Pathé Seck, il cédera son fauteuil à son ancien collègue du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, suite au dernier remaniement gouvernemental.

Cambriolage de 150 millions chez un gabelou Djadji Ba et le délire douanier

L’affaire est tout simplement rocambolesque et ressemble à s’y méprendre à la fable du voleur volé. Tout commence la veille de la Tabaski par un cambriolage perpétré au domicile d’un gabelou, le
commandant Djadji Ba. Comme butin, les cambrioleurs emportent un sac contenant la somme de 150 millions de francs Cfa. Un butin si peu banal titille tout de suite le flair des limiers et alerte les plus hautes
sphères de la justice. Le Parquet de Dakar entre alors en jeu.
L’enquête diligentée par la police dévoile un scenario digne d’un film hollywoodien. De l’argent, beaucoup d’argent et des personnages
peu ordinaires dont une vedette de la chanson, Waly Seck, livrent un scenario bien étudié et particulièrement riche en rebondissement. Bien coaché, le fils de Thione Seck ramène très vite sa part du butin estimé à 1,5 million. Sa coopération permet même l’arrestationdu principal suspect, un certain Massamba Sall alias Mass et égalementconnu sous le sobriquet de «Tounki Blow». 
L’article du Quotidien provoque des remous jusqu’au sommet de la hiérarchie douanière. Suspendu dans un premier temps sur demande du ministre de l’Economie et des Finances Amadou Ba, le commandant Djadji Ba est par la suite relevé de ses fonctions de N°2 du Bureau
de la douane de Dakar Pétrole en attendant les résultats de l’enquête. En attendant aussi que le Procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), saisi par le Parquet de Dakar aux fins d’enquête sur la licéité de ces 150 millions de francs Cfa, donne suite
au dossier. Loin des salons feutrés de la capitale, d’autres douaniers et gendarmes mènent une lutte acharnée contre les trafiquants de drogue qui ont fait du corridor Dakar- Bamako, leur trajet de prédilection. En
2013, les saisies de drogue sur ce corridor battent tous les records avec des saisies de cocaïne, de chanvre indien et d’amphétamines. Ce qui tend à confirmer la place de carrefour qu’occupe le Sénégal en Afrique
de l’Ouest.

Entre bavures et nébuleuses : Le silence déserte la Grande muette

Un corps supplicié et mutilé témoigne du calvaire subi par le sapeur-pompier Chérif Ndao avant de quitter ce bas monde. Celui qui au départ devait participer à une session de formation finit en martyr. Chérif Ndao est «froidement assassiné» comme l’affirme le Pr Diatta, responsable du service des urgences de l’hôpital Principal de Dakar dans une tribune. Cette sortie, qui vient s’ajouter à la publication par Le Quotidien d’une photo édifiante sur les blessures subies par le soldat du feu, réduit à
néant la stratégie de défense des sapeurs-pompiers dont le porteparole
parle, dès les premières heures du drame, «d’une mort naturelle». Hospitalisé à l’infirmerie de la base militaire de Thiès le 3 décembre 2013, Chérif Ndao sera par la suite transféré à Dakar, vu la gravité des blessures qu’il présente. Et c’est à l’hôpital Principal qu’il rendra l’âme
le 6 décembre des suites «d’une mort violente». C’est pour fuir ce destin funeste que le Sergent Boubacar Mané a déserté les rangs de la Grande muette pour trouver refuge en Europe. L’ancien jambaar a choisi l’exil pour rester en vie, dit-il, après avoir reçu des menaces de factions rebelles de la Casamance dont il est originaire et où, semble-t-il, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) dispose encore d’une marge de manœuvre appréciable. Après la libération des 9 démineurs retenus prisonniers par César Atoute Badiate pendant 69
jours, l’éventualité du paiement d’une rançon conséquente fait grincer des dents dans l’Armée. La Grande muette qui refuse aussi que Cupidon vienne semer le désordre dans ses rangs. Le 21 octobre 2013, le chef suprême des armées, le Président Macky Sall signe un décret pour «régenter les couples». Un décret qui stipule qu’il ne peut y avoir de mariage entre militaires de catégories différentes. De quoi rendre plus bavarde la Grande muette. Que non ! Même la nébuleuse que constitue la gestion de la Mutuelle de l’Armée et de la banque du soldat, ne suffit pas à rompre les rangs. Les ordonnances non remboursées, les retards dans le paiement des pensions de retraite ne suscitent que des grognes inaudibles.

Affaire Karim Wade En (dé)route vers le sommet

La mise en demeure de Karim Wade, le 15 mars dernier, a intéressé Le Quotidien. Le journal a publié en exclusivité le rapport d’enquête du  Parquet spécial près la Crei après plusieurs mois d’investigations. Dans son édition 3046 du 18 mars, le journal a barré à sa Une : Le dossier
d’enquête du fils de Wade révèle ses secrets : Sommet d’un Krim  concret. Cette édition ne sera pas absente des archives de nombre de lecteurs en ce sens qu’elle a permis de suivre les rebondissements
et les revirements dans l’affaire Karim Wade. Ce jour, l’opinion a discuté
des 694 milliards de francs supposés illicites. Les partisans de Karim Wade ont qualifié cette somme de «montage fictif»pour détruire un adversaire politique. Les connexions ont été également mises à nue. D’ailleurs, dès le lendemain, le patron de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), Jean-Claude Mimran, cité dans cette enquête, a déclaré à la Une du Quotidien, qu’il n’a «pas de propriété à Saint-Tropez» et qu’il n’a «jamais offert de l’argent» à Karim Wade. Le journal n’a pas classé le dossier Karim Wade, car les personnes citées dans cette affaire n’ont pas hésité à nier toute complicité. Cela a été le cas pour les responsables de Dubaï Port Word. Soupçonné d’avoir  des actions dans le terminal à conteneurs, «Dp World s’en lave des mains», apprend-on à la première page du journal dans son édition du 23 mars 2013. Bibo Bourgi, un autre proche de Wade-fils, a déclaré qu’il n’est «le
prête-nom de personne» et «Karim s’en fout que ses biens soient  confisqués». Du coup, le fils de l’ancien chef d’Etat n’en sort pas.
Les enquêteurs sont allés dans les paradis fiscaux. Le retour d’une délégation judiciaire de France a valu à Karim Wade une deuxième mise en demeure. Les nombreux comptes bancaires, les 99 milliards supposés illicites retracés ont alimenté la Une de l’édition n° 3125 du 24 juin 2013. Tout ceci a été résumé ainsi : «Karim, un prince à Monaco.»

Pénurie d’eau dans la capitale : Dakar assoiffée par le tuyau du mensonge

L’eau, source de… colère à Dakar ! Assoiffés pendant une quinzaine de jours par la conduite de Keur Momar  Sarr, les Dakarois, qui ne savaient plus à quelle source se vouer dans leur quête effrénée du liquide précieux, ont déversé un «eau-rage» de critiques aux autorités étatiques ainsi que celles de la Sde et de la Sones.
Incapables de réparer le «tuyau du mensonge», la Sones et son concessionnaire la Sde, en plus de donner de faux espoirs aux Dakarois en avançant des dates  non respectées pour le retour à la normale, se renvoyaient la balle dans la presse. Devenu plus sérieux que prévu, le général Sall et sa troupe se sont dépêchés en mission commando sur le site pour mettre fin à «l’eau-reur» des Dakarois qui n’a que trop duré. Mais, rien n’y fit ! Emmurée dans un silence total, la directrice générale de la Sones, «*Anta Seck ouvre son robinet» dans les colonnes du Quotidien pour dégager toute responsabilité de sa direction sur cette pénurie d’eau sans précédent à Dakar. Car, précise-telle : «Je ne me suis pas prononcée sur cette affaire parce que, jusqu’à preuve du contraire, il s’agit d’un incident d’exploitation.» La responsabilité, où qu’elle puisse se situer, a eu du mal à masquer l’incapacité des techniciens à résoudre le problème. Mais, elle a tout aussi lever le voile sur les  négligences des autorités  dans la supervision de l’exécution des marchés publics. Si bien que l’usine, conçue pour durer une trentaine d’années, n’a tenu que moins de neuf ans. Au finish, c’est l’entreprise française Degremont qui a effectué le remplacement du tuyau usiné en France.

Pédophilie - Ndiaga Niane, l’enseignant pervers de Nietti Mbar

Les cas de violence sexuelle sur des mineurs et des enfants n’ont pas manqué durant cette année 2013. Mais celui de Ndiaga Niane sort de l’ordinaire. A l’Ecole élémentaire Thierno Salif Ndongo de Pikine Nietti Mbar, ce prédateur, à l’allure débonnaire, est le responsable désigné d’une véritable razzia sexuelle. A force de se fondre dans le moule de l’enseignant parfait, il a fini de faire l’unanimité auprès des parents d’élèves.Mais devant ses élèves, il tombe le masque et met à nu sa personnalité réelle, celle d’une bête de sexe aux pratiques hallucinantes. Ndia ga Niane, qui a pu abuser d’une cinquantaine d’enfants, est finalement tombé dans les filets de la police. Dénoncé par sa dernière victime, la petite A. C, âgée d’à peine 12 ans. Comme une délivrance, les aveux de A. C entraînent ceux de plusieurs autres petites filles, victimes comme elle, des agissements du pervers. Toutes ont succombé au piège tendu par le répétiteur officiel du quartier et qui,  prétextant des corvées de balayage, retenait ses cibles au delà des heures de cours pour abuser d’elles. Un mode opératoire qui lui permet d’agir en toute impunité pendant une bonne vingtaine d’années. Pourtant, l’homme est marié et habite à Gounass. Quelques vagues connaissances ésotériques, de petites manipulations en fait, ont fini d’en faire un homme a part aux yeux innocents de ses victimes. Le directeur de l’école, qui le présente comme une personne ressource, va jusqu’à le blanchir, soutenu en cela par des parents d’élèves encore incrédules. Ndiaga Niane, qui a poussé la perversité à un niveau jamais atteint, a réussi la prouesse de diviser tout un quartier. Son passage devant les tribunaux a pris les allures d’un combat où ses partisans ont violement pris à partie les petites victimes et leurs parents.

Plan Jaxaay Les phytos, dada de Aïda

Aïda Ndiongue n’oubliera pas de sitôt l’année 2013. Attributaire d’un marché de produits phytosanitaires estimé à 5 milliards de francs Cfa du Plan Jaxaay, l’ex-sénatrice, connue pour sa proximité avec l’ancien ministre de l’Habitat et de l’Urba nisme, Oumar Sarr, avait vivement démenti avant que les enquêteurs ne relèvent d’importantes sommes d’argent dans son compte. Dans son édition n°3043 du 14 mars 2013, Le Quotidien avait titré : Fumée noire sur Aïda Ndiongue. Le journal a montré que les enquêteurs ont retracé 16 milliards de francs Cfa dans le  compte Keur Marame Bercy ouvert à la Compagnie bancaire de l’Afrique occidentale (Cbao).
Le procureur de la République a ordonné que ses comptes soient bloqués. L’étau venait juste de commencer à se resserrer autour de Aïda Ndiongue. La femme d’affaires et politique a intéressé le procureur de la République qui l’a inculpée et placée sous contrôle judiciaire.
Le Quotidien a, par la suite, révélé que l’inculpée pèse 77 milliards de francs Cfa. Les enquêteurs ne l’ont pas lâchée jusqu’à ce qu’elle soit placée sous mandat de dépôt. Le procureur lui demande de justifier 20 milliards de francs Cfa. Votre publication n’a pas cessé de fouiner dans ses affaires. La dernière grosse révélation date de jeudi dernier. Dans son édition n°3274 du 26 décembre 2013, Le Quotidien
est revenu à la charge pour débusquer une «Arnaque de haut vol», qui a caractérisé le pillage des ressources du Plan Jaxaay dans lequel Aïda Ndiongue est supposée agir en complicité avec l’ancien ministre Oumar Sarr. «La Santé a chopé le virus sous Macky (Sall)», tel que Le Quotidien l’a montré dans son édition n°3014 du 8 février 2013. Les enquêtes ont décelé du faux et usage de faux sur ce marché estimé à 72 millions de francs Cfa. Le rapport était sur la table du procureur de la République. Toutefois, il n’y a pas de marché douteux de produits au
département de la Santé.

Interviews exclusives Entres confidences et confessions


L’année 2013 a vu le silence brisé d’éminents acteurs de la justice. Des magistrats appelés à juger l’ancien Président tchadien Hissein Habré se sont épanchés. Dans son édition n°3176 du 27 août 2013, le Procureur spécial près les Chambres africaines, Mbacké Fall, s’est confié sur le niveau d’avancement de la procédure. Le Quotidien a ensuite fait de la place au ministre de la Justice du Tchad dans son édition n°3179 du 30 août 2013. Jean- Bernard Padaré y a déclaré que «Habré a emporté 20 milliards» de francs Cfa.  Où doit-on juger l’ancien Président tchadien ? L’ambassadeur américain pour la justice pénale, Stephen Rapp, a répondu à la question à la Une du Quotidien n° 3207 du 3 octobre. Le prétoire s’est insurgé contre la délocalisation du marché Sandaga devant le Palais de justice. Le premier président de la Cour d’appel de Dakar a vigoureusement dé noncé une telle décision. A la première page du journal, sa sortie était comprise ainsi : «Demba Kandji noir de colère.» L’ancien directeur du Cadastre a été galement enragé. Dans l’édition n°3178 du 29 août, Tahibou Ndiaye a avoué qu’il avait «le couteau à la gorge…». Avant d’être dépouillé de ses biens, l’homme d’affaires Kéba Keinde s’est épanché dans l’édition n°3204 du 30 septembre, en essayant de  émontrer qu’il n’a rien à voir «dans l’affaire Sudatel». L’homme d’affaires a succédé à Jean-Claude Mimran. Ce dernier a souligné qu’il n’a jamais offert de l’argent à Karim Wade (Le Quotidien n°
3047 du 19 mars). Les politiciens n’ont pas été moins prolixes. Invitée des Marches du Quotidien (voire l’édition
n°3029), Me Aïssata Tall a répondu à Mbaye Ndiaye qui avait ainsi averti les Socialistes en ces termes : «Si Khalifa Sall veut rester maire de Dakar, qu’il vienne à l’Apr.» Dans l’édition N°3252 du 29 novembre, l’ancien ministre de la Santé, Assane Diop, y est longuement revenu sur ses nouveaux défis en tant que ministre-conseiller du chef de l’Etat.

Fermeture de l’hôpital Ninéfecha, contamination à l’aluminium de 71 malades Négligence coupable !

Un autre scandale qui a marqué l’année 2013, c’est bien évidemment celui de la contamination à l’aluminium. En
effet, 71 hémodialysés du centre Americare étaient touchés, ce qui a été d’ailleurs à l’origine de la fermeture de
celui-ci. Les inspecteurs envoyés dans les centres Americare et Assofal ont constaté dans les prélèvements de sang
des malades, un taux très élevé d’aluminium. La négligence du ministère de la Santé dans ce scandale a été décriée par l’Association sénégalaise des hémodialysés et insuffisants rénaux (Ashir). On notera toujours dans le domaine
de la Santé que la présidente de la fondation Education-Santé, l’ex-Première dame, Viviane Wade a mis les clés de
son joyau Ninéfecha sous le paillasson. Unique bailleur de cet hôpital acquis avec le concours du Conseil général des
Hauts de Seine en France, Viviane Wade, d’après des informations, n’arrivait plus à supporter les charges de la
structure sanitaire qui n’avait plus reçu de subvention de l’Etat depuis la chute du régime libéral, en mars 2012.
Cependant, d’autres informations agitaient la raison selon laquelle Mme Wade serait en furie contre l’Etat du Sénégal, suite à l’arrestation de son fils Karim Wade et ce serait le motif de la fermeture de la structure sanitaire de
Kédougou dont elle réclamait avec persistance les clés. L’hôpital, inauguré le 6 novembre 2002, sera «Fermé par Viviane Wade» le 29 juin 2013 et les clés rendues à l’Armée. Une mesure qui n’est pas du goût des populations de la ville de Kédougou, obligées de retourner aux vieilles pratiques pour secourir leurs malades. Un supplice que le gouvernement s’engage à corriger dans le courant de l’année 2014. En effet, le Premier ministre, Aminata Touré, a annoncé dans sa Déclaration de politique générale, la réouverture très prochaine de la structure. Cependant, un accord préalable devra être trouvé entre la fondation Education-Santé de Mme Viviane Wade et l’Etat du Sénégal.

Menace des jihadistes du Nord-Mali sur le Sénégal Une base de surveillance du sahel installée à Dakar

L’expansion des jihadistes du Nord-Mali au Sénégal hante le sommeil des autorités depuis le début de l’opération française Serval, qui a réussi à disperser les différentes organisations terroristes démembrements d’Al Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Malgré la porosité des frontières, la surveillance accrue a donné ses fruits au Nord comme au Sud du pays où deux jihadistes ont été interpellés à Diama dans la région de Saint-Louis et à Goudomp dans la région de Sédhiou au mois de février 2013. Le premier, un Ouzbèke, transférait de l’argent pour le compte des jihadistes alors que le second en provenance de Gao a été appréhendé dans une embarcation dans la région du sud. Les risques d’une invasion terroriste au Sénégal ont été corroborés par l’arrestation de l’imam Babacar Dianko de Thiaroye, proche collaborateur du chef du mouvement pour l’unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Hamada Ould Mohamed Kheirou, qui aurait même séjourné chez l’imam Dianko à Thiaroye. Pour parer à toute éventualité, suite à ces arrestations ébruitées par Le Quotidien, la France délocalise son service contreespionnage
jadis basé à Libreville au Gabon. La Direction centrale du renseignement intérieur (Dcri) installée à Dakar en janvier 2014 pour «faire face efficacement au risque de terrorisme au Sahel et aider les pays de la région à collecter et à
traiter des informations sur les groupes des jihadistes». Ainsi Dakar deviendra, dès le début de l’année, le centre névralgique de la lutte anti-terroriste au Sahel. Une position, qui la met davantage dans le viseur des organisations de jihadistes, mais renforce également le dispositif de lutte contre l’expansion du jihad.

Un mythe s’en est allé

Le Quotidien, mais convenons-en que ce héros de la lutte contre l’apartheid ne pouvait être zappé dans nos colonnes, encore moins des faits marquants de cette année 2013. La mort de Madiba bat d’ailleurs tous les records
de popularité, d’audience dans les «Une» des canards, les ouvertures des journaux parlés et télévisés. L’hommage
mondial qui lui a été rendu au Soccer city stadium impose 

source: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6429-regard-dans-le-retroviseur-des-exclusivites

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