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Mar, Déc
samedi, 08 février 2014 00:00

Constestations sur certaines dispositions : Oumar Youm renvoie l’Acte 3 à l’Assemblée

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Le ministre Oumar Youm a annoncé hier que la disposition du Code général des collectivités locales relative à l’exigence aux futurs élus de savoir lire et écrire en français pourrait être modifiée. Ce, dans les jours ou mois à venir. La suppression des régions et les autres points, sont, en revanche, irréversibles.

Adopté tout récemment par les députés, le nouveau Code général des collectivités locales émanant de l’Acte 3 de la décentralisation pourrait très prochainement retourner à l’Assem­blée nationale pour modification. Babacar Gaye avait prédit, au sortir de la rencontre entre Macky Sall et les présidents de régions que certaines dispositions sources de polémique seront revues. Des propos confirmés hier par le ministre de l’Aménagement du territoire et des Collectivités locales, Oumar Youm, au cours du rapport d’étape de la décentralisation présenté à la presse. «Il se peut que le Code retourne à l’Assemblée nationale dans les jours ou mois à venir», a-t-il dit.

 Il s’agirait, souligne-t-on, de modifier la disposition très controversée relative à l’exigence aux futurs candidats conseillers de savoir lire et écrire en langue officielle (le français). 
Oumar Youm reconnaît, en effet, que cette disposition pourrait être discriminatoire, même s’il soutient que «ce sont les élus eux-mêmes qui l’ont exigé lors de leur concertation» et non la tutelle. «Les tendances sont pour une modification de cette partie de la disposition. On ne doit pas se fermer sur le profil de l’élu local. Je pense qu’on doit laisser aux populations la liberté de choisir leurs élus. Il y a des leaders locaux à Touba par exemple qui sont alphabétisés dans d’autres langues comme l’arabe et qui ont des doctorats», rappelle le ministre. Il rassure que cette éventuelle modification n’entravera en rien le respect du calendrier républicain qui cristallise toutes les inquiétudes de la scène politique nationale. 

La suppression des Conseils régionaux est irréversible
Outre cette disposition, toute autre modification intervenue suite à l’application de l’Acte 3 de la décentralisation est irréversible, notamment la suppression des Conseils régionaux. S’agissant, par contre, des inquiétudes sur le redéploiement du personnel des con­seils régionaux dont le nombre est évalué à 1100 agents, le ministre assure qu’il n’y aura pas de pertes d’emplois. Au contraire, expli­que-t-il, «la communalisation universelle et l’érection des conseils départementaux» vont participer à la création d’emplois. «Suite à l’audience que j’ai accordée aux membres de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités locales avec qui nous travaillons dans une commission ad hoc, nous sommes dans un processus pour régler les problèmes des agents de façon définitive. A ce propos, la loi portant statut des fonctionnaires des collectivités locales a été adoptée, de même les 14 décrets d’application ont été signés», informe Me Youm.     
Sur la coopération décentralisée, le ministre a indiqué aussi qu’il n’y a aucune inquiétude à se faire car «les mesures sont déjà prises dans le sens de préserver les avantages résultant de la coopération décentralisée, étant précisé que tous les acteurs et partenaires sont déjà informés de cette situation». 

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6541-constestations-sur-certaines-dispositions--oumar-youm-renvoie-lacte-3-a-lassemblee

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