L’Oics a plaidé pour une implication accrue dans la prévention car, trouve-t-elle, l’usage de la drogue influe négativement sur la croissance économique des pays, détruit la santé des populations surtout les jeunes et impacte également sur la sécurité publique. Mieux, investir dans la prévention de la drogue est d’autant plus important qu’il permettra une économie dans les frais dépensés pour la prise en charge des toxicomanes. D’où le slogan de cette année 2013 «Pour chaque dollar dépensé en prévention on peut économiser jusqu’à dix dollars».

Selon Ludovic d’Hooye, conseiller international contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme à l’Office des Nations unies contre le drogue et le crime (Onudc), prévenir l’usage et le trafic de la drogue revient à former une personnel qualifié, à mettre à la disposition des citoyens des informations fiables et à rendre disponible les moyens nécessaires à la poursuite du combat contre l’usage et la circulation des produits stupéfiants.

En outre, le développement de la prévention trouve encore toute sa quintessence car, selon le rapport de l’Oics des produits pharmaceutiques sont détournés et servent de drogue dans de nombreux pays africains. Et, la consommation de la cocaïne en Afrique de l’Ouest estimée à 0,7% dépasse de 0,4% la moyenne mondiale.

D’autre part le cannabis est cultivé dans presque tous les pays du continent. Le Maroc remporte la palme dans ce domaine. Et, depuis 2009, des saisies d’héroïne ont été enregistré sur tout le continent avec l’Afrique occidentale qui reste la plaque tournante du trafic. La saisie d’héroïne opérée sur le continent a dix fois plus importante que les années précédentes.

Selon le rapport, la consommation et le trafic de la drogue en Afrique reste liés à la pauvreté et à la corruption.

SOURCE: http://www.sudonline.sn/les-etats-invites-a-s-investir-dans-la-prevention_a_17800.html