Mamadou Diop Decroix: "Je suis prêt à laisser ma vie pour la libération de Karim Wade"

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle de deux jours à Ziguinchor. Une visite à fort relents économiques qui augure des lendemains meilleurs pour la région Sud en butte depuis plus de trois décennies à un mouvement irrédentiste.
Macky Sall a-t-il compris que la paix en Casamance passe forcément par le développement économique de la région ? En tout cas, les retombées économiques de sa visite marquent un tournant pour le désenclavement et l’essor économique de la région sud. Une Casamance économiquement forte est un gage de stabilité et de paix pour cette région qui a trop souffert de la rébellion. Si le Chef de l'Etat continue sur cette lancée, il pourrait faire mieux que Diouf et Wade.
En route pour 2017, Macky Sall semble peaufiner de plus de plus la dynamique Bennoo qui l’a porté au pouvoir en 2012. Au deuxième séminaire de la mouvance présidentielle qui s’est tenu samedi dernier, il a ainsi annoncé la programmation de la fameuse structuration de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar pour samedi prochain. Non sans inviter ses alliés de la seconde heure à un vaste rassemblement derrière sa… personne.
Allons-nous vers un rebondissement judiciaire dans l’affaire ArcelorMittal qui avait défrayé la chronique ? «La Lettre du continent» croit le savoir.
En effet, selon «Lc», plusieurs Sénégalais résidant en France dont d’anciens ministres et des syndicalistes envisagent de se tourner vers la Justice française pour faire annuler la transaction intervenue en mai 2014 entre Dakar et la société indienne. Dans la perspective de cette action, nos confrères soutiennent que ces personnes ont crée une structure.
Contrairement à Pierre Agboba, Alioune Samba Diassé et Mbaye Ndiaye, Pape Mamadou Pouye et Bibo Bourgi ont axé leur plaidoirie sur la disculpation de Karim Wade, le prévenu principal. L’ancien ministre sera édifié le 23 mars prochain, jour retenu par la Cour pour rendre son délibéré.
Dans un peu plus d’un mois, Karim Wade et ses présumés complices seront fixés sur leur sort. La Cour de répression de l’enrichissement illicite a clos hier les plaidoiries avant de fixer la date du 23 mars 2015 à laquelle elle va livrer le verdict du procès. La défense a plaidé la relaxe de ses clients.
Le Président Macky Sall a demandé à ses dieuwrignes de rendre visibles ses réalisations sur le plan social. Comme sur un air de campagne électorale, Macky veut d’ores et déjà mettre en exergue les points de sa gouvernance qui emportent l’adhésion des populations. En effet, il est temps pour le Macky de capitaliser la sympathie de toutes les populations en vue d’une réélection du président à la prochaine présidentielle.
Les avocats de Karim Wade exigent que la Cour suprême examine leurs recours. Ils estiment, par ailleurs, que 50 témoins n’ont pas été entendus car il y en avait 160 et non 97.
Le verdict du procès Karim Wade est attendu le 23 mars prochain. Ses avocats, qui ont boycotté les audiences, ont tenu un point de presse hier pour interpeller le Cour suprême sur leurs «dix recours» qui n’ont pas encore connu de suite. La défense de l’ancien ministre s’interroge ainsi sur le mutisme de la haute juridiction. Me Seydou Diagne indique que, depuis le 17 avril 2013, la défense a saisi la Cour suprême pour lui demander «si la Crei, à travers sa Commission d’instruction, peut placer Karim Wade en détention à la prison de Rebeuss».
La stratégie de Karim Wade, pour assoir sa défense devant la Crei, est assimilée à de la comédie. De l’avis de Me Yérim Thiam, le fils de l’ancien président, contrairement aux ambitions qu’on lui prête, ne peut en aucun cas être candidat à aucune présidentielle au Sénégal, dans la mesure où il ne fait pas parti de ceux qui peuvent renoncer à la nationalité française.
iGFM – (Dakar) L’ancien dictateur tchadien Hissein Habré sera jugé au Sénégal devant la Cour africaine extraordinaire d’assises, indique un communiqué qui ne précise pas la date du procès.
La Chambre africaine extraordinaire d’instruction a rendu vendredi 3 février 2015, une ordonnance de non-lieu partiel, de mise en accusation et de renvoi dans le cadre de la procédure suivie contre l’ancien président tchadien exilé au Sénégal depuis plusieurs années.
En visite hier à son domicile du Point E, Me Wade a encore donné dans les révélations. Exibant deux lettres en date du 18 mars 2013 qu'il a écrites et adressées à son successeur, Abdoulaye Wade soutient que Macky Sall s'est trompé, car il n'a jamais eu de centaines de milliards volés et placés à l'étranger.
Pour le prévenu principal du dossier d’enrichissement illicite, Karim Wade, le procureur spécial a requis sept ans de prison ferme, dix ans pour les fuyards et six à quatre ans pour les autres complices présumés. Auparavant, le substitut du procureur, Antoine Diome, est largement revenu sur les sociétés, les comptes bancaires et les connexions qui «lient» Wade-fils à ses «amis».
Barthélémy Dias conseille Macky Sall de discuter avec Wade. Dans un entretien accordé à L'Observateur, le maire socialiste de Mermoz Sacré-Cœur demande au chef de l'Etat de répondre à l'invitation de son prédécesseur qui avait lancé un appel au dialogue. "Au nom de la courtoisie républicaine, j'implore le Président Macky de recevoir Abdoulaye Wade", lance Dias fils qui exige que la rencontre se fasse "en présence de son staff et des membres de son Cabinet, pour que demain, on ne cherche pas à dire qu'on a fait des deals à la Présidence".