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Ven, Nov

Des milliers de musulmans se sont rassemblés, samedi à Dakar, à l'appel des associations islamiques et de la société civile, pour dénoncer la publication de caricatures du prophète Mouhamed par le journal français, Charlie Hebdo.
 
La place de l’Obélisque, sise à Colobane, un quartier de Dakar a baigné dans une ambiance religieuse. Bien avant 15 heures, l'heure fixée pour le démarrage du rassemblement de protestation, l’endroit refusait du monde. 
 
Il soufflait un vent frisquet sur les lieux ouverts à tous les courants. Les hauts-parleurs diffusaient des versets du Coran, galvanisant davantage la foule scandant des slogans à la gloire du Prophète Mouhamed. 
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Après avoir défendu sa décision de participer à la marche de Paris, le président de la République a publiquement répondu à ceux qui, dit-il, essaient de lui mettre des bâtons dans les roues. 
Selon Macky Sall qui présidait ce matin, la journée de réflexion stratégique sur l’entrepreneuriat féminin au Sénégal, dans la perspective du Plan Sénégal Emergent : "Je ne vais pas faire dans la langue de bois. 

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On aura tout vu avec le procès de Karim Wade et ses co-accusés poursuivis pour enrichissement illicite. Alors que l'ancien ministre d'État et ses avocats ont refusé de se présenter devant les juges, un des assesseurs du président de la Cour a boudé l'audience d'aujourd'hui. Yaya Dia a claqué la porte et aurait même démissionné de la Cour de répression de l'enrichissement illicite. Que s'est-il passé ? Tout est parti de la question posée par l'assesseur en question au témoin du jour, Eli Manel Diop, l'ancien Directeur général de la société AHS. 

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Après le refus de Karim Wade de comparaître à la barre de Cour de répression de l'enrichissement illicite, la polémique enfle. Selon ses avocats, Wade-fils n'est pas en état de se présenter devant les juges du fait qu'il a été brutalisé et menotté lors d'une audience. Mais la partie civile à son idée sur la question. Selon Me Yérim Thiam, le prévenu est entrain de faire du cinéma. « Il a fait des actes de rébellion et s'est blessé, tout seul lors de l'audience », renseigne Me Thiam. 

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Tambacounda, 23 jan (APS) - L’imam de la grande mosquée de Saré Guilèle, dans la commune de Tambacounda (Est), a proposé dans son sermon de la prière de ce vendredi que les musulmans boycottent les produits français en représailles aux caricatures du prophète Mouhamed (PSL), publiées par un journal édité dans ce pays.


’Je propose que nous fassions un embargo sur les produits français, jusqu’à ce que la France revienne sur sa position, avant qu’on ne normalise nos relations avec elle’’, a dit l’imam Wilane.

Il a vivement déploré cet ‘’acte odieux’’, consistant faire des dessins supposés représenter le Prophète, estimant que le fait qu’il ait été commis pendant le mois du Mawlid marquant l’anniversaire de la naissance du Prophète (PSL) n’est pas fortuit. 

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  Le débat soulevé après les «violences» exercées sur Karim Wade, pour le faire comparaitre de force au tribunal le mercredi dernier connait un nouveau rebondissement. Hier, mardi 20 janvier, le procureur spécial près la Crei a indiqué que, dans le code de procédure pénale du Sénégal, il n’est pas question d’user de la force pour faire comparaitre un prévenu. Une position qui vient rejoindre celle des avocats de la défense, même si par ailleurs, la partie civile campe toujours sur sa position.    

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 Le procès de Karim n'a pas encore repris au Palais de justice, malgré la médiation jouée par le bâtonnier de l'ordre des avocats pour rapprocher la Cour et la défense. Le fils de Me Wade a refusé de comparaître et s'est terré à Rebeuss. "Karim Wade a été brutalisé sans raison et des maltraitances ont été exercées sur sa personne. Il est souffrant, il ne peut pas comparaître, il est à Rebeuss", déclare à la Rfm, un de ses conseils, Me Ciré Clédore Ly. Mais selon un proche du pouvoir, le prisonnier le plus célèbre de Rebeuss se porte bien. 
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  «Aucun imbécile, aucun salopard ne peut rompre ce qui nous lie, Macky Sall et moi», a dit Moustapha Niasse hier, jeudi 22 janvier, en réplique à un groupe de militants progressistes conduits par El hadji Malick Gackou, opposé à la décision de l’Afp de ne pas présenter de candidat à la présidentielle de 2017. Des militants qui adressaient au patron de l’Afp huées et slogans hostiles, à l’occasion d’une rencontre des cadres du parti, avant que celui-ci ne profère à leur encontre des menaces ouvertes. Qui plus est, Moustapha Niasse a fait savoir qu’il ne cautionnera et n’apportera son soutien à aucune candidature de l’Afp contre Macky Sall en 2017.  

Le placide Moustapha Niasse, patron de l’Afp et non moins président de l’Assemblée nationale, est sorti sans retenue de ses gonds hier, jeudi 22 janvier 2015, lors d’une réunion organisée à Dakar par l’Alliance nationale des cadres pour le progrès (Ancp). 
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Après sa participation controversée à la marche de Charlie Hebdo et la vague d’indignation qu'elle a suscitée au Sénégal, Macky Sall a renforcé sa sécurité. Hier, à l’inauguration de l’Unité de cardiologie interventionnelle et de la web radiologie numérisée de l’hôpital Aristide Le Dantec, c’est toute une garnison de gendarmes, l’arme à l’épaule, déambulait dans l’enceinte de l’hôpital, renseigne L'Observateur. D'après le journal, le dispositif sécuritaire était tout simplement impressionnant. Perché sur le balcon d’un pavillon, un homme en bleu faisait office de sniper, tandis que devant l’estrade, les éléments de la garde rapprochée du chef de l’Etat, se sont faits plus nombreux que d’habitude. L’œil scotché sur la foule, ils ont mis à bonne distance les invités de la cérémonie. Même lorsqu’il s’est agi de présenter la maquette du nouvel hôpital au Président, une ceinture de gendarmes s’est vite formée pour dissuader les curieux d’approcher de trop près.

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Que se passe-t-il au Parti socialiste ? C’est la question qui se pose au sein de la formation dirigée par Ousmane Tanor Dieng. L’Alliance pour la République (Apr) a trouvé un consensus autour de la candidature de Aliou Sall à la présidence de l’Association des maires du Sénégal (Ams) alors qu’il avait au moins cinq adversaires, tous membres de son parti.

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  Dans une déclaration contenue dans un communiqué parvenu hier mercredi 21 janvier 2015 à notre rédaction, Amnesty International a lancé un appel aux autorités gambiennes pour faire juger au plus vite les proches des personnes supposées impliquées dans la tentative de coup d’Etat avorté et qui ont récemment été arrêtés.  

«Les autorités gambiennes doivent inculper ou libérer les proches des personnes soupçonnées d'avoir participé au coup d'État manqué de décembre, et les autoriser à consulter un avocat sans délai », a déclaré Amnesty International dans un communiqué parvenu à la rédaction, hier mercredi 21 janvier.  Mieux, poursuit l’organisation non gouvernementale, « si les autorités gambiennes veulent que justice soit faite, elles doivent soit relâcher les personnes arrêtées, soit les inculper d'infractions dûment reconnues par la loi s'il existe des raisons légitimes de le faire ». Selon Amnesty International, « en maintenant des personnes en détention arbitraire, elles cherchent davantage à instiller la peur qu'à obtenir justice ». 
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Interrogé sur le voyage du Président Macky Sall à Paris et le tollé que cela a provoqué surtout dans les familles religieuses, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, soutient la position du chef de l’Etat.

Il explique : «Le Sénégal est lié à la France par des relations très fortes et anciennes. Ce pays a eu même à intervenir dans plusieurs crises en Afrique, notamment en Centrafrique. Mais cela ne signifie en rien qu’on cautionne une autre caricature sur le prophète (Psl). 

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Au moins un millier de manifestants ont protesté à Dakar après la prière du vendredi contre la caricature du prophète Mohamet(PSL) par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, ont constaté des journalistes de l’AFP. Un drapeau français a été brûlé devant l’ambassade de France, dans le centre de Dakar, par un groupe de manifestants qui ont scandé des slogans à la gloire du prophète Mahomet et contre Charlie Hebdo, selon des journalistes de l’AFP. La police a lancé des bombes lacrymogènes pour disperser la foule, qui criait «Allah akbar».

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