Sénégal - Pourquoi Wade a déterré la hache de guerre
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"Je vais mener la guerre à Macky Sall; je vais le détruire comme il a tenté de détruire ma famille (...)" ont été entre autres les réactions saillantes du "Vieux".
Les leaders du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr), en conférence de presse hier, au siège du Parti démocratique Sénégalais (Pds), exigent la création d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des deux blocs de pétrole de Saint-Louis et Cayar et l’affaire Arcelor Mittal. Mamadou Diop Decroix et ses camarades demandent des poursuites pénales contre le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall, et ses «co-auteurs et complices» supposés pour tirer l’affaire des blocs au clair.
Djibo Kâ cautionne tout le discours de Abdoulaye Wade sauf son appel à une Présidentielle en 2015 et à la formation d’une Commission de transition. «Ce n’est pas normal», selon lui, parce que «le pays n’est pas en crise».
C’est une voix discordante et de forte intensité.
À la place de l’Obélisque où le Front Patriotique pour la Défense de la République dirigé par Mamadou Diop Decroix a convié les militants et sympathisans de l’opposition venus répondre massivement au meeting du 21 novembre, Me Wade n’a pas raté le pouvoir actuel. La traque des biens mal acquis à propos de laquelle Me Wade révèle que “Le pouvoir m’a envoyé des émissaires pour négocier une liberation de Karim”, et l’urgence de tenir... une élection anticipée ont occupé la place centrale de son discours.
La traque des biens supposés mal acquis a bien fini de s’inviter au 15ème Sommet de la Francophonie prévu à Dakar du 29 au 30 novembre prochains. Après Me Wade et le fameux meeting du Fpdr tenu vendredi dernier, à quelques encablures du grand conclave des pays francophones, c’est au tour de la défense de Karim Wade de vilipender la Crei et…Macky Sall devant ses pairs.
Encore du grain à moudre pour l'Establishment. Après Me Wade, qui a fini de secouer la République avec ses effarantes révélations, clouant au pilori le régime, particulièrement le frère du Président Aliou Sall, non sans révéler la nébuleuse de l'affaire Mital, nous avons appris de bonnes sources que Karim Wade a mis ses pieds dans le plat.
En termes clairs, Wade-fils, qui croupit dans les geôles de Rebeuss, mais qui ne rate rien de l'actualité brûlante a trempé sa plume dans du vitriol pour encore pilonner le régime Sall, mais surtout la Crei dont il continue de récuser la légitimité.
iGFM – (Dakar) L’ancien président de la République Abdoulaye a exigé des poursuites pénales contre le frère du Président de la République Aliou Sall qui détiendrait «indument les 30% d’une société de recherche et d’exploitation du pétrole de deux sites, Saint Louis et Cayar où le pétrole a été mis en évidence. Abdoulaye wade réclame également le transfert des 30 % à l’Etat qui aura ainsi 40 % au lieu de 10%.
Le meeting du front pour la défense de la république a servi de tribune au président Wade pour jeter le discrédit sur le président de la République Macky Sall et son frère Aliou Sall dans l’affaire de l’exploitation du pétrole découvert au Sénégal.
Malgré la levée de boucliers qu'ont suscité ses déclarations à la Place de l'Obélisque vendredi dernier, Me Wade revient de plus belle pour réaffirmer sa détermination à déloger Macky du Palais. Le pape du Sopi s'exprimait hier devant les membres du Front patriotique pour la défense de la République.
Babacar Gaye jette un pavé dans la mare libérale. Le porte-parole du Pds estime que ses «frères» devraient convoquer un congrès extraordinaire pour faire de Karim Wade son candidat en 2017. Ça ne va sûrement pas plaire à des responsables comme Souleymane Ndéné Ndiaye qui avait souhaité que le Pds l’investisse.
La déclaration de Babacar Gaye, hier, à l’émission Grand jury de la Rfm va sans doute remuer le Parti démocratique sénégalais (Pds). Dopé par la forte mobilisation des Libéraux et de leurs alliés, vendredi, à la Place de l’Obélisque, il constate : «On sent une présence massive, à la limite envahissante de ceux qui supportent Karim Wade, dans le parti, mais surtout à la périphérie du parti, à l’extrême périphérie du parti. Cela veut dire qu’il (Karim) gagne aujourd’hui en légitimité et en popularité.
Le ministre bissau-guinéen de l’Intérieur a connu un lundi mouvementé dans son propre pays. Le cortège de Thiao Condé a été bloqué par des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc). Alors qu’il effectuait une tournée à l’intérieur de son pays. Finalement, il a été contraint de rebrousser chemin après s’être approché de très près des bases des «indépendantistes du Sud» qui disposent de bases arrières dans ce pays dans le secteur de Farime. Et fortement armés.
Dans un communiqué reçu à Leral.net, le fondateur de la Nouvelle alliance démocratique du Sénégal (NADEMS), Samba Kara Ndiaye, fait savoir qu'il a porté son choix sur Youssou Ndour que son parti investira, "dans quelques semaines", comme leur candidat à l’élection présidentielle de 2017.
NADEMS considère que depuis l’indépendance de notre pays en 1960, seuls les politiciens ont eu le privilège de diriger notre Nation où, "l’écrasante majorité de nos compatriotes milite toujours dans le Grand Parti de la Demande Sociale c’est-à-dire : Cherté de la vie, coupure d’électricité, chômage des jeunes, menace de famine dans le monde rural, crise scolaire et universitaire, rareté des ressources notamment les financières, crise des valeurs…etc ", rappelle M. Ndiaye.
Nul doute, l’honorable député Iba Der Thiam n’a pas apprécié le passage que l’ancien président de la République, M. Abdou Diouf, lui a consacré dans ses mémoires qui défraient actuellement la chronique. A la lecture du bouquin — ou de ses bonnes feuilles —, le sang du bouillant professeur d’histoire n’a dû faire qu’un tour.
Toujours est-il que le Pr Thiam a pris sa plume qu’il a trempée dans du fiel avant d’envoyer aux rédactions un petit texte plein de sous-entendus concernant le secrétaire général sortant de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le menaçant de ses foudres, l’ex-secrétaire général de la défunte Cdp-Garab Gi écrit qu’il va « rappeler certains faits, jugements, propos et confidences qui révéleront la nature profonde du personnage », c’est-à-dire du président Diouf. On tremble déjà pour ce dernier !