Après avoir demandé à l’Ofnac de s’autosaisir sur «l’utilisation de l’argent public» par certains candidats de Benno bokk yaakaar, Macky2012 annonce une manifestation «dès la semaine prochaine» devant les locaux du ministère de l’Intérieur.

La coalition Macky2012 exprime sa «stupéfaction face à l’utilisation honteuse et grave des moyens de l’Etat en ce premier jour de campagne électorale par le Premier ministre, les ministres, des directeurs généraux et les directeurs de Cabinet des listes de Benno bokk yaakaar».

Moussa Touré, ancien ministre des Finances, certifie que plus de 150 membres du régime précédent peuvent être envoyés en prison rien qu'en ouvrant les rapports de l'Ige.

Mieux, dans les colonnes de La Tribune, il soutient qu'il y a "fondamentalement un problème de gouvernance qui se pose au Sénégal. En plus de ces aspects, il estime qu'il y a une instrumentalisation de la justice avec la libération de Modibo Diop. Par ailleurs, M. Touré dit pourquoi il ne croit guère à ce qu'il appelle montage de la traque des biens mal acquis. C'est parce que, indique-t-il, lorsqu'un voleur poursuit un autre voleur et qu'il l’attrape, celui qui observe considère qu'il s'agit de deux voleurs".

Dans le cadre de la mise en oeuvre de son projet "Dox Ak Sa Gox", le mouvement "Y en a marre" a lancé officiellement, hier, selon Le Populaire une plateforme de gouvernance participative nommée : "le site web du monitoring". Il s’agit d’une initiative qui a pour but de faire participer les jeunes à la gouvernance et de contrôler l’action publique. Selon les camarades de Fadel Barro, cela permettra aux citoyens de consulter les informations relatives à la gouvernance du pays mais aussi de témoigner de la gouvernance de leur localité de différentes manières. Par l’envoi de sms avec un numéro de téléphone, par twitter avec le hashtag doxaksagox et sur la plateforme leyenamarriste.org/doxaksagox, financé à hauteur de 5 millions en collaboration avec Oxfam, l’Usaid et Osiwa. Il précise que la géolocalisation est le fait nouveau qui allie participation et veille.  

Dieu est Grand mais, Moustapha Cissé Lo, lui, il n’est pas petit. Ceux qui étaient présents à son meeting d’ouverture de campagne électorale ne nous démentiront pas. Loin s’en faut ! Le deuxième vice-Président de l’Assemblée Nationale a réuni, le temps d’une après-midi, un monde fou au Boulevard Gawane, sis à Mbacké.

Après avoir décrit son mentor, le Président Macky Sall sous les traits d’un homme à la vision prométhéenne, la tête de liste majoritaire de la coalition Benno Bokk Yakaar de donner ses assurances pour les prochaines élections locales du 29 Juin : «Je ne suis pas dans la logique de perdre ces échéances.

La pléthore de responsables apéristes à Thiès n’ébranle nullement le maire sortant, Idrissa Seck, qui a accusé un jour de retard dans le démarrage de sa campagne électorale.

En effet, à la question de savoir pourquoi il n’a pas démarré sa campagne à l’instar de ses rivaux de l’Apr, il rétorque avec une dose de raillerie : "Ah bon, l’Apr existe à Thiès ? En tout cas, si l’Apr existe à Thiès, c’est sûr qu’elle votera pour moi". Pour Idrissa Seck, qui est à la tête de la mairie de Thiès depuis des années, ces joutes ressemblent plus à un moment de retrouvailles avec ses administrés. 

Présentant les listes de la coalition Taxawu Dakar, le maire sortant de Dakar s’en est encore une fois pris à l’Acte 3 de la décentralisation. Celui-ci a, en effet, consacré la suppression de la ville en tant que collectivité locale.

"Le problème est que ce qui fonde la communauté de vie, la communauté de solidarité entre les territoires, la cohérence va (désormais) disparaître", déplore Khalifa Sall. L’autre problème poursuit-il, c’est que la parcellarisation de Dakar jure d’avec la centralisation de la gestion qui promeut la métropolisation de la ville. Même s’il reconnait des "avancées notoires" avec l’Act 3, M. Sall pense que le Sénégal n’a pas besoin de patchwork (technique de couture qui consiste à assembler les morceaux de tissu de taille)" qui fait que chaque maire va agir de son côté". 

Après la signature par l’Etat du Sénégal « d’une transaction sur la base de 150 millions d’euros (98 milliards de Francs CFA) alors que l’Etat du Sénégal réclame 05 milliards d’euros c’est-à-dire, 2.500 milliards de Francs CFA sur la base d’un document incontestable établi par une autorité tierce tout aussi incontestable et qui confirme l’évaluation des dommages et intérêts réclamés par l’Etat du Sénégal », le PDS dénonce le président Sall qui « décide de suspendre le processus d’arbitrage qui devait aboutir au paiement des indemnités, des dommages et intérêts demandés par le Sénégal pour privilégier des discussions opaques et parallèles. »

Initialement prévues pour le 16 mars dernier, les élections locales qui ont été finalement programmées pour le 29 juin prochain entrent dans leur phase active à partir de ce soir, avec le démarrage effectif de la campagne électorale à minuit pile. 2707 listes entrent en lice sur l'étendue du territoire national pour les joutes locales les plus onéreuses de l'histoire politique du Sénégal (budget de 15 milliards de F Cfa) mais également les plus ouvertes. La mouvance présidentielle ayant quasiment éclatée à l'épreuve des ambitions à la base, les alliances contre nature foisonnant avec les schémas les plus inattendus et les grands bastions électoraux devenant l'objet de guéguerres fratricides, les Locales de 2014 organisées sous le sceau de l'Acte III de la décentralisation ont fini de profiler la future recomposition du champ politique, à moins de trois années de la présidentielle de 2017.

Quelques heures après le commencement de la campagne électorale, le Président de la république et le Secrétaire général de l’APR, Macky Sall, a feuilleté son bréviaire devant le micro de RFI. La compilation de credo n’est pas balèze. Le numéro un de l’APR et non moins chef de l’Etat a fait volontiers dans le laconisme. A la question de savoir si les locales en cours ne seront pas celles de toutes les confusions, Macky Sall a lâché : « J’ai laissé faire au sein de mon Parti ». Pareille réponse est-elle politiquement sommaire ou suicidaire ? Elle peut également être sibylline, c’est-à-dire, bourrée d’arrière-pensées et badigeonnée de non-dits.

A l’Alliance pour la République (APR), certains jeunes contestent leur secrétaire général, Abdou Mbow. Ils ont mis en place hier en marge d’un point de presse un bureau dirigé par Thiaye Diaby.

«Nous rappelons qu’Abdou Mbow n’est plus le coordonnateur de la COJER. Le nouveau s’appelle Thiaye Diaby, tête de liste de Médina Diathbé, dans le département de Podor et mandataire de l’APR », a confié Aïssatou Dièye, le porte-parole. 

DAKARACTU.COM Le moins que l'on puisse dire est que l'ancien Président de la République est déterminé à gagner coûte que coûte les élections locales prochaines. Et pour ce faire, il manœuvre tous azimuts.  

D'ailleurs, aussitôt qu'il a posé bas ses valises dans sa résidence de Fann, Me Wade reçoit sans discontinuer. Selon certaines indiscrétions, proches du "Vieux", il a longuement reçu ce vendredi des leaders de partis alliés ou en coalition avec le Pds, au rang desquels il nous est annoncé Djibo Leyti Ka et Mamadou Diop Decroix. 

Le Sommet du Nepad à Dakar sur le Financement des Infrastructures en Afrique, tenu les 14 et 15 juin  à Dakar, a été une cadre approprié pour l'Afrique de chercher des opportunités d'investissements et de partenariats. Une manière de faire la combinaison de toutes les sources de financements afin de cesser d'être un réceptacle de l'aide.

Le président de la République, Macky Sall, a insisté dimanche sur le déficit d’infrastructures dont souffrent les pays africains, invitant ses pairs à agir plus vite pour accélérer le rythme de leur installation sur le continent, ainsi que celui de la croissance économique.

‘’Il faut accélérer la cadence puisque l’Afrique doit agir plus vite. Le continent doit accélérer son rythme’’, a notamment dit le président Sall lors de la cérémonie officielle d’ouverture du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique.

Dans un entretien accordé à nos confrères de L'Observateur, Souleymane Jules Diop s'explique sur ses relations supposées heurtées avec les religieux. Extrait!

"Quand les gens se sont mis à polémiquer sur mes relations avec Tivaouane et que je suis revenu au Sénégal, le premier à m'accueillir et à me recevoir fut feu Serigne Mansour Sy. Il a salué mon combat et m'a donné comme injonction d'aller travailler avec le Président Macky Sal. Il a dit cela en présence de Pape Ngagne Ndiaye, de son fils Djamil et d'une de mes tantes. Il était malade, mais il m'a reçu dans sa demeure des Almadies, m'a offert de l'argent et m'a demandé de me raser les cheveux. J'ai les mêmes relations avec Cheikh Abdou Aziz Sy Al Amine. Je l'ai accueilli au Maroc et nous avons beaucoup discuté.

Il y a la campagne électorale. Il y a aussi la campagne médiatique. Les télévisions s’y mettent… Locales-ment et à leur manière. Depuis quelques jours, certaines d’entre elles lancent des offres sous forme de temps d’antenne commercial. C’est un marché et il y aura beaucoup de waxaalé (mar­chan­dage) pour les mieux lotis. Mais les «tout-petits» devraient être privés du petit écran, alors que les géants seront sur-projetés sur écran-géant. Voilà tout ce désordre qui s’explique par le fait que pour les Locales, il n’y a pas de temps d’antenne régulé par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra).