Enquêtes françaises sur les biens mal acquis : Quand l’Afrique braque l’Afrique
Il y’a de cela quelques jours, les teigneux juges français Roger Le Loire et Rêne Grouman, en charge de l’instruction des dossiers des biens présumés mal acquis par des dirigeants africains, posaient encore un acte spectaculaire. Avec l’aide de la brigade financière, ils ont identifié et saisi un appartement acheté à 3 millions d’euros et une villa dont la valeur est estimée à 4 millions d’euros.
Ces deux biens sont la propriété d’une société civile immobilière enregistrée au Luxembourg et dont le gérant se trouve être Wilfrid Nguesso, neveu du Président Sassou Nguesso qui tente vaille que vaille de saper la volonté populaire congolaise. Pire, l’appartement et la villa ont été retapés pour 3,8 millions d’euros payés par le trésor congolais.
Traque des biens mal acquis : Les révélations des témoins et co-inculpés dans l’affaire Tahibou Ndiaye
Les co-inculpés de l’ancien directeur du Cadastre Tahibou Ndiaye, en l’occurrence son épouse Ndèye Aby Diongue, ses filles adoptives Mame Fatou, Aminata et Ndèye Rokaya Thiam, ont fourni des détails sur leurs patrimoines, même si les trois dernières citées ont soutenu ne pas connaître le montant exact de la fortune laissée par leur défunt père. Les auditions et confrontations des témoins Abdoulaye Diop ancien ministre des Finances, Mbaye Guèye de Emg et Falou Guèye ont été riches en révélations.
POSITION - Favorable à la poursuite de la traque des biens mal acquis : Le M23 en phase avec la Crei
Sous le feu des critiques de la part des avocats de Karim Wade et des défenseurs des droits humains, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) bénéficie néanmoins du soutien du Mouvement du 23 juin. En conférence de presse hier, le M23 s’insurge contre les arguments de l’opposition faisant de la juridiction spéciale une «Cour politique».
Au moment où l’éternel débat sur l’inconstitutionnalité de la Crei fait rage, le Mouvement du 23 juin marque son «soutien total» à la juridiction spéciale. Mieux, le M23 démonte en pièces les déclarations d’une frange de l’opposition qui n’hésite pas à accuser le gouvernement d’user de cette juridiction pour «régler des comptes politiques».
Sénégal - La traque des biens mal acquis dans l'impasse ?
La traque des biens mal acquis est-elle dans l'impasse ? En tout cas, selon le quotidien La Tribune, plus d'un mois après la condamnation de Karim Wade, aucun dossier n'est en instruction au parquet spécial de la Cour de répression de l'enrichissement illicite.
Au lendemain de la réactivation de la Crei, l'ancien procureur spécial, Alioune Ndao avait tenu une conférence de presse au cours de laquelle, il avait publié une liste de 25 dignitaires de l'ancien régime à poursuivre. Près de deux mois après, seuls quatre dossiers sont instruits devant la juridiction spéciale.
Biens mal acquis : Ousmane Ngom sauvé de la traque ?
L'ancien ministre de l'Intérieur est devenu subitement aphone. Même les comités directeurs du PDS, Me Ousmane Ngom est aux abonnés absents. On ne parle presque plus de lui. Et pourtant, il figure sur la liste de 25 personnalités de l'ancien régime libéral visées par la Cour de répression de l'enrichissement illicite(Crei). D'après nos confrères du journal La Tribune, si ce responsable du Parti démocratique s'est emmuré dans un silence de cathédrale, c'est pour échapper au sabre de dame justice. Le journal informe d'ailleurs qu'il a été sauvé de la traque grâce à un lobbying politico-maraboutique. Le pouvoir religieux aurait pesé de tout son poids pour que Me Ngom ne subisse pas le même sort que Karim Wade, écrit le journal.
Biens mal acquis : 30 millions de dollars débusqués aux Etats-Unis
Après Monaco et Singapour, voilà New-York ! Ou plutôt les Etats-Unis d’Amérique où 30 millions de dollars, soit environ 15 milliards de francs Cfa, ont été débusqués. Les Américains ont en effet déniché dans plusieurs comptes établis sur l’immense territoire des Etats-Unis d’Amérique ces sommes planquées par Karim Wade and Co.
Le maquillage semblait parfait, mais c’était sans compter sur la perspicacité des Américains, surtout lorsqu’il s’agit de faire un clin d’oeil à un…pays ami. L’investigation financière est à un tel point sophistiqué qu’il est presque impossible de verrouiller le système.
Biens mal acquis : 21 millions d'euros retracés en France
Traque des biens mal acquis : Abdoulaye Baldé placé sous contrôle judiciaire
iGFM- (Dakar) Abdoulaye Baldé vient d’être placé sous contrôle judiciaire. Telle est l’information livrée par un très proche collaborateur du maire de Ziguinchor joint au téléphone par le reporter d’IGFM, ce mardi matin, quelques minutes seulement après sa sortie des locaux de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) sis à l’immeuble abritant le siège le Giaba en face de l’Ucad (Université Cheikh Anta Diop de Dakar).
Mis en demeure par ladite cour, le 11 août dernier, M. Baldé avait apporté des justificatifs des biens estimés à cinq (05) milliards de nos francs. Trois jours après, c’est-à-dire, le 14 août dernier, des éléments de la Section de Recherches (SR) partis chez lui pour le cueillir sont rentrés sans le maire de Ziguinchor, qui n’était sur place.
Traque des biens supposés mal acquis -convoqué à la CREI hier; lundi Abdoulaye balde prie de repasser le 26 aout
Le président de l’Union centriste du Sénégal(Ucs) et maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé est sorti libre hier, lundi 18 août, des locaux de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Convoqué par le procureur spécial de la Crei quelques jours seulement après avoir donné les justificatifs de la licéité de ses biens, Baldé est cependant prié, à l’issue d’un face-à-face de près de deux tours d’horloge, de se présenter de nouveau devant la juridiction le mardi 26 août prochain.
Limogeage du procureur spécial près la CREI : Un «aveu d’échec» de la traque des biens mal acquis, selon le PRC
Le limogeage du procureur spécial Alioune Ndao survenu ce mardi 11 novembre 2014, a indiqué le Prc (Parti républicain et citoyen) dans un communiqué parvenu au journal Le Quotidien, est un «aveu d’échec de Macky Sall sur la traque des biens mal acquis».
Selon le parti, les tenants du pouvoir cherchent, en vain, des milliards planqués dans des niches qui n’existent que dans leur imagination fertile. «Ils sont maintenant, à ce stade du procès, en train de chercher quelques millions qu’ils peinent encore à coller aux prévenus», lit-on dans le document.
Biens mal acquis- Abdoulaye Balde a la CREI, ce mardi 26 août 2014 le face-à-face de tous les possibles !
Le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé va-t-il enfin être édifié sur le sort que lui réserve la Cour de répression de l'enrichissement illicite, après sa mise en demeure sur un patrimoine estimé à quelque 05 milliards de Fcfa ? Ayant déjà répondu à deux convocations de ladite juridiction, l'ancien ministre libéral, aujourd'hui patron de l'Union centriste du Sénégal (Ucs), est appelé à un face-à-face jugé décisif, en ce mardi 26 août, avec la Commission d'instruction de la Crei. Une commission qui avait renvoyé son audition du lundi 18 août à aujourd'hui, mardi, histoire de prendre connaissance du dossier et des pièces justificatives déposées par Abdoulaye Baldé afin de «légitimer» ses avoirs ciblés par le Procureur spécial Alioune Ndao et cie.
Traque des biens mal acquis de la réactivation de la CREI à l’inculpation de Karim Wade
Premier sur la liste des dignitaires de l’ancien régime libéral d’Abdoulaye Wade à faire l’objet de poursuites dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis par la cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Karim Wade est également parti pour être le premier des mises en cause dans cette affaire à comparaitre devant un tribunal. Convoqué aujourd’hui, jeudi 31 juillet, le fils de l’ancien devra justifier l’origine licite de son patrimoine finalement évalué à 117 milliards FCfa, contrairement aux 691 milliards de départ.