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Macoumba Gaye, premier maître de conférences agrégé de radiothérapie en Afrique «je suis conscient de l’immensité de la tâche qui nous attend»

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  Seul dans cette discipline nouvelle de Radiothérapie, Docteur Macoumba Gaye a été reçu comme Maître de conférences agrégé de radiothérapie en Afrique à l’occasion de la 17ème édition du concours du Conseil africain et malgache de l’Enseignement supérieur (Cames) tenue à Yaoundé. Pour autant, il est conscient de l’immensité de la tâche qui l’attend après cette consécration.

Quels sont les différentes épreuves du concours d’agrégation ? 

 

Le concours d’agrégation se prépare sur plusieurs années. Il comprend une épreuve d’évaluation des travaux scientifiques publiés et présentés depuis notre nomination comme assistant, une épreuve d’enseignement magistral et enfin une épreuve clinique de prise en charge de malade. Mais, c’est surtout une épreuve d’humilité de laquelle nous sortons avec la claire conscience de l’immensité de ce qu’il nous reste à apprendre.
 
Le Sénégal a eu d’excellents résultats. Quel est le secret d’un tel satisfécit (Encadrement, formation à l’école et dans les hôpitaux) ?
 
C’est peut-être la  tradition d’excellence de l’Ecole de Médecine de Dakar, forgée patiemment par nos Maîtres. C’est aussi le fruit de plusieurs années de travail pour les candidats et d’une préparation encadrée et soutenue par les staffs des services hospitalo-universitaires. Les autorités académiques, sous la tutelle du Recteur et du Doyen de notre faculté nous ont également mis dans d’excellentes conditions durant les 6 derniers mois de la préparation. Certes, mais au-delà de l’exemple, nous devons tous contribuer  à la réflexion globale qui  nous permettra d’édifier une Université à laquelle nous serons fiers d’appartenir.
 
Est-ce à dire que la faculté de Médecine résiste aux soubresauts ? La faculté de Médecine rencontre-t-elle des difficultés ? Lesquelles ?
 
La faculté a également ses problèmes. Fussent-ils moins ardus que ceux des autres facultés! Ce sont, entre autres : des effectifs trop importants, la nécessité de moderniser les espaces d’enseignement à la faculté et dans les centres hospitalo-universitaires, un budget par essence insuffisant…. C’est aussi cela la gestion d’une Faculté de renom ! La naissance de nouvelles UFR de Santé  notamment à Thiès, Saint Louis et Ziguinchor est une amorce de solution pérenne.  
 
source:http://www.sudonline.sn/je-suis-conscient-de-l-immensit%C3%89-de-la-t%C3%82che-qui-nous-attend_a_21819.html